Djam, une jeune femme grecque, est envoyée à Istanbul par son oncle Kakourgos, un ancien marin passionné de Rébétiko, pour trouver la pièce rare qui réparera leur bateau. Elle y rencontre Avril, une française de dix-neuf ans, seule et sans argent, venue en Turquie pour être bénévole auprès des réfugiés. Djam, généreuse, insolente, imprévisible et libre la prend alors sous son aile sur le chemin vers Mytilène. Un voyage fait de rencontres, de musique, de partage et d’espoir. Présenté en sélection officielle au Festival de Cannes en 2017, Djam est un hommage à la musique Rébétiko, une musique subversive née dans les bas-fonds d'Athènes et de Thessalonique, dont les chansons parlent d'exil.
"(...) Il y a toujours chez Tony Gatlif une façon chaleureuse de concevoir le 7ème Art comme un partage, une invitation au voyage, une sensibilisation à d’autres cultures par le biais d’intrigues qui prennent place dans une communauté précise. Petit bijou d’optimisme et d’humour décalé, "Djam" apparaît d’une certaine manière autant comme un film-somme que comme un nouvel élan dans sa filmographie. En s’attachant une nouvelle fois à une histoire d’exil, Gatlif en démontre à nouveau le potentiel caché : l’espoir de découvrir de nouveaux horizons, d’y déceler un nouveau véhicule du « vivre-ensemble ». D’où son choix de la musique rebetiko, courant musical développé autrefois dans les bas-fonds d’Athènes dont la combinaison de grec et de turc tisse un trait d’union concret entre Orient et Occident. De l’exode des migrants jusqu’à la situation politique d’une Grèce à genoux, le cinéaste se coltine frontalement à tout ce qui le touche et/ou qui le révolte, mais en aucun cas pour baisser les bras. Le premier plan le montre bien : on y voit Djam danser contre un grillage qui passe vite du premier plan à l’arrière-plan – difficile d’être plus explicite. (...)"
"(...) Djam est surtout une histoire de territoires et de villes. Il y a celles du hors-champs : Raqqa, bien sûr, dont on ne parle jamais, et puis Paris, où a grandi Djam, où vécu et mourut sa mère, et qui explique bien qu’on parle français tout au long du film. Sans oublier Istanbul, ville-monde filmée à hauteur d’homme, même sur les toits. Le ratio presque carré de l’image du film, son teint peu saturé ou contrasté donne à la ville et aux espaces une image de possibles. Loin de la carte postale, la ville et les paysages de Djam se subliment par l’impression qu’ils donnent d’y être."
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beau et triste
Définitivement un de mes films préférés. Super histoire, super acteurs, image sublime et musique extra.
un film inoubliable
Magnifique !