Le parcours de Gilles Caron, légende du photojournalisme, qui a couvert les plus grands conflits et révoltes des années 1960.
Gilles Caron, alors qu’il est au sommet d’une carrière de photojournaliste fulgurante, disparaît brutalement au Cambodge en 1970. Il a tout juste 30 ans. En l’espace de six ans, il a été l’un des témoins majeurs de son époque, couvrant pour les plus grands magazines la guerre des Six Jours, mai 68, le conflit nord-irlandais ou encore la guerre du Vietnam. Lorsque la réalisatrice Mariana Otero découvre le travail de Gilles Caron, une photographie attire son attention qui fait écho avec sa propre histoire, la disparition d’un être cher qui ne laisse derrière lui que des images à déchiffrer. Elle se plonge alors dans les 100 000 clichés du photoreporter pour lui redonner une présence et raconter l’histoire de son regard si singulier.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
"Mariana Otero nous invite chez elle. Elle accroche les clichés sur ses murs et elle tente, seule ou accompagnée, de raconter le récit de la
"Mariana Otero nous invite chez elle. Elle accroche les clichés sur ses murs et elle tente, seule ou accompagnée, de raconter le récit de la création. Elle remet de l’ordre, rétablit ou réinvente des vérités. Elle parle de son métier de cinéaste qui restitue, dans la lumière d’un écran, sa part véritable du monde. Elle ne s’apitoie pas. Ni sur Gilles Caron, ni sur ses proches, ni sur elle-même. Elle le tutoie comme s’il était devenu son double artistique. Elle se raconte à travers cet homme disparu au Cambodge, au détour d’une rue qui pourtant portait déjà les stigmates d’enlèvements commis contre des journalistes. Mariana Otero, grâce à sa caméra, témoigne du génie oublié de cet homme, Caron, mais aussi peut-être du métier de cinéaste qu’elle incarne à sa place, par défaut.On est subjugué par les regards. Partout, dans chaque cliché, Gilles Caron arrache des regards au détour d’une guerre, d’un apaisement. La présence du photographe devient presque sensible, immédiate et les personnages qui peuplent les images semblent figés dans une éternité. Le plus frappant demeure que tous ces visages n’ont rien de changé par rapport à ceux que l’on voit dans la vie. Les jeunes gens de mai 68 ressemblent à ceux d’aujourd’hui, les enfants affamés ou terrassés par les guerres ont le regard de ceux qui subissent les mêmes tourments, les militaires d’hier demeurent ceux d’aujourd’hui. Mariana Otero, en fabriquant cette reconstitution historique, réécrit le monde d’aujourd’hui. Histoire de regards est une ode à la paix et une invitation au recueillement."
Laurent Cambon"Pour Histoire d’un regard, Mariana Otero a effectué un véritable travail d’archéologue de l’image et le grand mérite du film est de rendre
"Pour Histoire d’un regard, Mariana Otero a effectué un véritable travail d’archéologue de l’image et le grand mérite du film est de rendre ce travail de manière très fluide en faisant découvrir peu à peu l’homme derrière le photographe. Au-delà du portrait, le film réfléchit aussi sur la place de la photographie, les récits qu’elle accompagne, les marqueurs temporels qu’elle favorise, l’impact qu’elle peut avoir sur la durée et le potentiel émotionnel qu’elle recèle."
François-Xavier Thuaud"Subjective et objective à la fois, la quête de Mariana Otero est tissée d’intuitions et de rencontres, de réflexions personnelles et d’obse
"Subjective et objective à la fois, la quête de Mariana Otero est tissée d’intuitions et de rencontres, de réflexions personnelles et d’observations (dans tous les sens du terme). Elle refabrique un monde, nous y entraîne. À notre tour, nous sommes happés. Il y a quelque chose d’haletant dans cette enquête, dont on sait qu’elle n’aboutira pas à la vérité (contrairement à Histoire d’un secret, dont la révélation était portée par des témoins proches), mais à des sentiments forts d’empathie et de compréhension. Mariana Otero a une façon bien à elle de regarder à travers sa caméra et de saisir le réel, sa beauté, sa pureté. Et dans les images de Gilles Caron, l’humanité est toujours la plus forte. Même au cœur de la guerre et de l’inhumanité. Que ces deux-là se rencontrent était chose logique. Histoire d’un regard ne pouvait qu’être juste, beau, bouleversant."
Isabelle DanelNos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE PROMO
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE