
La Playlist UniversCiné d'Aida Begić
VIDEO | 2012, 10' | Des destins de femmes aux films de la Nouvelle Vague ou du cinéma américain indépendant, la ré1
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Deux afghans, vivant dans la misère au Pakistan, entreprennent le voyage le plus important de leur vie pour tenter d'accéder à un monde meilleur. Un film choc.
Ils sont deux cousins afghans, qui vivent au Pakistan, dans la pauvreté. Comme les deux millions de réfugiés qui tentent chaque année de rejoindre une vie meilleure et remettent leur avenir dans les mains des passeurs, les deux garçons entreprennent le voyage le plus important de leur vie. Un film choc, qui a remporté l'Ours d'or, le Prix du Jury oecuménique, et le Prix du Film pour la Paix, Festival international du film de Berlin - 2003.
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" In This World a été tourné au lendemain des attentats islamistes contre le World Trade Center. Il n'est pas inutile de le préciser parce q
" In This World a été tourné au lendemain des attentats islamistes contre le World Trade Center. Il n'est pas inutile de le préciser parce que le film commence à Peshawar où la rue bruisse des nouvelles venues de l'Afghanistan si proche et fraîchement bombardé par les Américains. Le film, mêlant habilement documentaire et fiction, suit le trajet de deux jeunes Pakistanais (...)
Stevenson disait que la pauvreté est le véritable héroïsme, le film de Winterbottom tente de rendre justice à cette bravoure qui n'apparaît jamais nulle part, ou alors si : transmuée en chronique pitoyable d'une course aux illusions perdues d'avance. Le cinéaste nous épargne la commisération, il colle aux basques de ces deux personnages en série de séquences où la brutalité et la duplicité guident les rapports humains et où l'incertitude à court terme sur la suite des événements fait planer une peur omniprésente.
Du Pakistan à l'Iran, de la Turquie à l'Italie, à bord de camionnettes brinquebalantes, au milieu de cageots de légumes et de moutons crottés, puis à fond de cale d'un cargo, dans un container verrouillé, la faim au ventre, le voyage est une sorte de contrechamp chaotique et sombre à tous nos rêves d'évasions touristiques, ce qui est d'autant plus vrai ici puisque les deux jeunes garçons suivent à peu de choses près, mais en sens inverse, le parcours fléché par l'écrivain voyageur archétypique Nicolas Bouvier dans son Usage du monde qui continue de faire rêver les nomades nantis.
Winterbottom a fait le film sans véritable scénario, escorté par une équipe technique légère, tournant avec une caméra vidéo dans le feu de l'action, dans les cafés, les bazars, les ateliers clandestins, les hôtels miteux et les villages perdus.
Le film est très beau dans sa manière d'exaucer la rudesse de l'équipée par la rutilance métallique de la vidéo gonflée en 35mm, et sa façon aussi de polir les angles d'un montage au couteau, compactant en un récit d'une heure trente quelque 200 heures de rushes, par la scansion lyrique de la bande originale de Dario Marianelli.
En ces temps où l'idéologie du choc des civilisations triomphe, où la pensée du clivage bilatéral entre les mondes occidental et oriental est brandie par les cénacles idéologiques entourant George Bush, In This World tombe politiquement à pic, parce qu'il ressoude les territoires entre eux tout en exhibant l'incompréhension linguistique et culturelle qui jaillit à la tête de nos deux héros dès la frontière iranienne, parce qu'il mesure, au kilomètre près, l'ampleur du différentiel de richesse entre le foutoir pakistanais et les rues londoniennes et qu'il invente au passage un picaresque inédit où le personnage du vaurien, celui qui, dans un monde rapine, n'a d'autre choix que de voler à son tour, reprend tout son éclat perdu. Bien sûr, on pourra reprocher à Winterbottom d'agiter un peu trop d'enfants pouilleux à la fin du film comme pour emporter l'adhésion des derniers récalcitrants, mais In This World doit être regardé pour ce qu'il est vraiment, un tour de force transfrontalier et une percutante fiction géopolitique."
« Fiction basée sur du vécu, ce film d'actualité trouble par son audace et sa pertinence, son traitement artistique cohérent et judicieux.»
"Ours d'or au Festival de Berlin, c'est, entre documentaire et fiction (les interprètes sont des amateurs, l'histoire s'inspire de faits rée
"Ours d'or au Festival de Berlin, c'est, entre documentaire et fiction (les interprètes sont des amateurs, l'histoire s'inspire de faits réels), le long et tragique voyage de deux jeunes réfugiés afghans depuis le camp de Peshawar jusqu'à Londres, en passant par le Kurdistan, la Turquie, et Sangatte. Impossible, alors que l'actualité ne cesse d'annoncer de nouveaux drames de l'immigration clandestine, d'oublier ces images."
Annie Coppermann« C'est ainsi : il faut une production anglaise pour filmer et raconter ce qui se passe dans un gymnase de réfugiés en France. Caméra sur l'
« Composé sur la base d'une documentation fouillée, le film est un conte aux résonances coraniques, kazaniennes, voltairiennes. Allant du su
« Composé sur la base d'une documentation fouillée, le film est un conte aux résonances coraniques, kazaniennes, voltairiennes.
Allant du subjectif au sobre, accompagnée d'une musique anti-phonique, la réalisation suit sans mièvrerie le destin d'un adolescent (...) La mise en scène vise un équilibre entre la sobriété de la caméra, qui place l'individu dans le contexte général, et l'implication affective du spectateur dans le périple de Jamal. Aucun plan-séquence ne sera appuyé, le gros plan est absent, le dialogue est épars, la musique de la bande-sonore semble s'élever après coup, sur un mode mineur et élégiaque. L'impression photographique est vidée de corps en chair et en os, blanches et bleues, les silhouettes nocturnes pataugeant vers la liberté comme autant de fantômes. L'allégorie se fait sentir doucement, avec pour toile de fond un kaléidoscope de peuples... »
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