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Philippines, début du 20e. La guerre annonce l’arrivée des troupes américaines. Les années passent et l'existence d'une mère et son fils sont bouleversées...
Philippines, début du 20e siècle. Les premiers retentissements de la guerre annoncent l’arrivée des troupes américaines. Une mère et son fils décident de fuir vers la montagne à la recherche d’une vie plus sûre. Un jour, au milieu de la forêt, le fils découvre le corps gisant d’une femme abusée qu’il décide de ramener dans leur abri. Les années passent. Le fils devenu homme, la femme et son enfant vivent isolés, reculés du chaos ravageant le pays. Un orage soudain bouleverse leurs existences pendant que les troupes américaines approchent.
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"Cinéaste expérimental, Raya Martin, 26 ans, met en parallèle l'histoire de son pays et l'histoire du cinéma, la quête identitaire de ses hé
"Cinéaste expérimental, Raya Martin, 26 ans, met en parallèle l'histoire de son pays et l'histoire du cinéma, la quête identitaire de ses héros et l'expérimentation formelle d'un art conquérant sa liberté. Il filme comme on le faisait à l'époque où le film se déroule. Il imite l'esthétique des films de studio hollywoodiens contemporains de cette occupation. L'artificiel règne sur un écran égrenant des plans fixes, sans variations d'angles, où les acteurs entrent et sortent du cadre comme au théâtre, et où les images défilent à moins de 24 par secondes. Les scènes sont tournées en studio, avec des toiles peintes en arrière-plan. (...)
L'irruption brutale, à la fin, de plans à demi-coloriés à la main, octroie une forme de modernité. Raya Martin utilise cette intrusion du rouge ocre comme symptôme de révolution, un hommage au cinéaste américain Stan Brakhage qui, par ses films peints et lacérés, illustra une forme de résistance à un cinéma trop soumis aux codes de l'industrie."
"Après quelques films hélas inédits (dont le très beau Now Showing), Martin revient à son séduisant et ambitieux projet de trilogie sur l’hi
"Après quelques films hélas inédits (dont le très beau Now Showing), Martin revient à son séduisant et ambitieux projet de trilogie sur l’histoire des Philippines, amorcé par son hypnotique A Short Film about the Indio Nacional, film muet sur l’occupation espagnole. (...)
Comme dans le précédent volet, cette exploration du passé est vue par le prisme des formes cinématographiques dominantes à l’époque, ici l’esthétique de studio, américaine, qui conditionna le cinéma philippin.
On pourrait craindre que cette double reconstitution, factuelle et formelle, ne crée un effet de redondance un peu stérile, mais toute l’intelligence de la mise en scène réside justement dans sa façon de surmonter cet obstacle en entraînant et confondant l’histoire et le cinéma sur un même (sou)terrain, celui de la foi, du fantasme et de la fable.
Avec Independencia, Raya Martin crée un beau et haut lieu de retranchement fantastique et tragique de l’histoire, en tout point mémorable."
"Qu’est-ce qu’un pays ? Qu’est-ce qu’une nation ? Pour répondre à ces vastes questions, Raya Martin mobilise les signes d’une cinématograph
"Qu’est-ce qu’un pays ? Qu’est-ce qu’une nation ? Pour répondre à ces vastes questions, Raya Martin mobilise les signes d’une cinématographie révolue, celle du premier âge classique d’Hollywood : format carré, noir & blanc, éclairages et décors de studio, cadence réduite de défilement des images qui renvoie, pour le coup, au cinéma muet. On ne manquera pas d’assimiler cette démarche à un fétichisme arty, une vaine recherche de connivence cinéphile, ultra-référencée. Or, elle s’appuie plutôt – et très énergiquement – sur un refus de se conformer aux codes mondialisés d’un cinéma world, épuisante machine à fabriquer du pittoresque au kilomètre. Par ce travestissement, Independencia réinvestit à son compte l’un des rôles primitifs du cinéma, profondément ancré dans ses cellules souches : donner des nouvelles du monde ; inscrire son pays sur la carte des images animées. C’est une grande nouvelle qu’un si jeune réalisateur recouvre les vertus nationales du cinéma. Qu’un film appartienne à un pays, qu’il en soit à la fois l’étendard et le messager. Cela lui permet de s’adresser à tout le monde, de dire tout haut « nous » et « vous » : citoyens du monde qui cherchez à saisir une pensée philippine sur les Philippines ; Philippins qui souhaitez voir l’histoire de vos luttes.
C’est à ce prix qu’un film se présente à l’usage de tous ; alors que la fiction mondialisée insiste sur les particularismes locaux, la fiction nationale reconnaît sa frontière comme surface d’échange, une double rampe tournée à la fois vers l’intérieur (le pays) et l’extérieur (les spectateurs du monde)."
" À la suite du déjà remarquable A Short Film About the Indio Nacional, Raya Martin continue de palier les lacunes de la mémoire cinématogra
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