Raquel fête son anniversaire chez ses patrons où elle travaille comme bonne depuis plus de vingt ans lorsqu'on lui annonce l'arrivée de Mercedes. Pour l'aider ?
Raquel fête son anniversaire chez ses employeurs où elle travaille comme bonne à tout faire depuis plus de vingt ans. Lorsque sa patronne lui annonce l'arrivée de Mercedes qui doit l'aider dans ses tâches, Raquel le prend très mal et commence à exercer une pression psychologique néfaste sur son entourage...
"... Les séquences où la « nana » doit partager son travail avec des collègues successives qu’elle perçoit comme des rivales sont à la fois très drôles, très inquiétantes et très noires. On sent que la « folie » de Raquel peut la faire basculer dans une violence incontrôlable. On pense alors furtivement aux Bonnes de Genet (...)
Une grande partie de la réussite de ce film réside dans son excellent casting, au sommet duquel trône l’incroyable Catalina Saavreda, une actrice habituée au registre comique qui campe la « nana » avec une force et une subtilité impressionnantes. Mais le regard de Sebastian Silva est lui aussi impeccable. Circulant fluidement à travers la maison, sa mise en scène figure parfaitement les questions de territoires, de séparation et de promiscuité qui forment l’un des enjeux de son film. Il évite aussi le tract idéologique facile en croisant la thématique de la barrière de classe avec les portraits humains (...) Que l’on regarde l’originalité de son sujet, le déroulé de son récit (on ne sait jamais trop où l’on nous emmène), la virtuosité modeste et non apprêtée de sa mise en scène, ou la qualité de ses acteurs, pas de doute : cette Nana-là mon vieux, elle est terrible !"
Serge Kaganski
Libération
"Le film est jalonné de ce genre de subtilités qui à la fois raffinent le propos académique (maître, esclave) et rendent tangible sa complex...
"Le deuxième film de Sebastián Silva, (...) s'attarde avec une délicate acuité sur les relations paternalistes entre patrons et employés, et brosse, à travers le portrait de Raquel, celui d'une catégorie d'aliénés, aimante, effacée et totalement frustrée."
Marie-Elisabeth Rouchy
24 images
" Bunuel et son Journal d'une femme de chambre, Altman et son Gosford Park, Chabrol et sa Cérémonie… la femme de chambre aura souvent été...
" Bunuel et son Journal d'une femme de chambre, Altman et son Gosford Park, Chabrol et sa Cérémonie… la femme de chambre aura souvent été le témoin privilégié grâce auquel les cinéastes nous ont fait observer les travers secrets de la bourgeoisie. Celle qui nous aura permis de regarder derrière les lambris de la haute, d'affronter droit dans les yeux les perversités jusqu'ici bien cachées, de jouer le rôle de révélateur explosif des secrets les mieux gardés. Chez Sebastien Silva (La vida me mata), la donne sera différente. Et exposée dès un premier plan crâneur. En un regard caméra bravache, le défi sera lancé : et elle? Oserons-nous la regarder directement, elle? Dans les yeux? Sans rougir. Celle qui mange seule dans la cuisine, l'air triste et las. Celle qu'hypocritement, on dit « faire partie de la famille ». Celle qui, dans le fond, ne fait que refléter la gène et l'embarras des puissants à l'être, justement (...)
... l'intelligence du jeune réalisateur chilien est aussi d'avoir su tempérer la rigidité de son exposé théorique d'abord par la fébrilité d'une réalisation fluide, vive et cohérente. Observant son héroïne à l'épaule, le plus souvent dans des interstices ou des encadrements de porte, c'est en effet par la mise en scène que vient se signifier le plus clairement son statut d'intruse dans la famille, mais également son enfermement forcé dans cette position si particulière, quitte à y laisser son équilibre mental (...° Mais c'est également (peut-être essentiellement?) par la présence d'une actrice phénoménale, Catalina Saavedra, venant habiter l'espace de chaque plan de sa force un peu brute, que le film parvient à trouver tout son souffle, réussit à exister plutôt qu'à illustrer. C'est elle, femme-arbre au regard buté qui ne cache que maladroitement ses failles, qui vient donner toute sa complexité à un personnage énigmatique s'incarnant alors véritablement en chair et en os et rendant ce portrait de femme aux accents de chronique sociale aussi subtil qu'intriguant."
Helen Faradji
Avis
ekidin
au sujet de
La Nana (La Bonne)
plaisant, rythmé, de bons gags...Et puis la réalité implacable d'une vie au service, d'une vie de service, et qui s'est oubliée, et qui se retrouve...Un...
Ce film est excellent, bien mené, bien joué, avec un vrai scénario, des gags qui fonctionnent, un vrai ptit plaisir ! A voir ! Un bel hommage à ses femmes...
plaisant, rythmé, de bons gags...Et puis la réalité implacable d'une vie au service, d'une vie de service, et qui s'est oubliée, et qui se retrouve...Un film d'espérance, et d'espoir, grâce à des rencontres, un film d'humanité, et de partage aussi, un bon film, vraiment, à voir...
gaelle6au sujet de
La Nana (La Bonne)
Ce film est excellent, bien mené, bien joué, avec un vrai scénario, des gags qui fonctionnent, un vrai ptit plaisir ! A voir ! Un bel hommage à ses femmes de ménage qui souvent font partie de
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plaisant, rythmé, de bons gags...Et puis la réalité implacable d'une vie au service, d'une vie de service, et qui s'est oubliée, et qui se retrouve...Un...
Lire la suiteCe film est excellent, bien mené, bien joué, avec un vrai scénario, des gags qui fonctionnent, un vrai ptit plaisir ! A voir ! Un bel hommage à ses femmes...
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