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Jeune provincial, Luc monte à Paris pour ses études. Dans la rue, Il y rencontre Djemila avec qui il vit une aventure, avant de retrouver sa petite amie.
Jeune provincial, Luc monte à Paris pour passer le concours d’entrée à l’école Boulle. Dans la rue, Il y rencontre Djemila avec qui il vit une aventure. De retour chez son père, le jeune homme retrouve sa petite amie Geneviève alors que Djemila nourrit l’espoir de le revoir. Quand Luc est reçu à l’école Boulle, il s’en va pour Paris, abandonnant derrière lui sa petite amie et l’enfant qu’elle porte… Premier rôle de l'acteur Logann Antuofermo, découvert par Philippe Garrel dans la classe du conservatoire où ce dernier enseigne.
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"(...) Depuis toujours, et récemment La Jalousie (2013), L’Ombre des femmes (2015) et L’Amant d’un jour (2017), le cinéma de Philippe Garrel
"(...) Depuis toujours, et récemment La Jalousie (2013), L’Ombre des femmes (2015) et L’Amant d’un jour (2017), le cinéma de Philippe Garrel n’a de cesse de travailler sur le clair-obscur d’une photo cadrée au millimètre. Chacune des séquences dit la complexité sous-jacente aux relations familiales, et l’ambiguïté permanente qui fait le socle de tous les couples. La caméra de Garrel se pose délibérément sur un sujet « divisé » ; la voix off raconte, alors que l’image élabore une énonciation qui laisse parler l’inconscient.
La réalisation d’un film inclut toujours une « adresse ». Dans Le Sel des larmes, il est question d’amour et de transmission. Il va de soi qu’il s’agit aussi d’une déclaration faite à Maurice Garrel. Ode au comédien, et à tous les artistes, qui exercent leur art avec l’humilité et le savoir-faire des artisans d’autrefois."
"«En matière de meubles, on a tout inventé», assure le menuisier à son fils, qui suit ses traces et va réaliser le désir inaccompli de son p
"«En matière de meubles, on a tout inventé», assure le menuisier à son fils, qui suit ses traces et va réaliser le désir inaccompli de son père, devenir ébéniste, métier d’art, et peut-être «inventer des meubles». Faire des meubles ou en inventer, être le père ou le fils, l’artisan ou l’artiste, passeur ou créateur : la différence, pour Philippe Garrel, aujourd’hui, s’efface. Dans ses films récents, en tout cas dans celui-ci, la tradition et le nouveau ne s’opposent plus, pas plus que vieillesse et jeunesse, l’expérience et les expériences : si l’opposition subsiste pour les personnages, qui ont encore à la vivre, le film comme l’auteur semblent, en ce qui les concerne, avoir résolu la question. Car faire des films ou en inventer, bien malin après tout celui qui sait dire la différence. Le Sel des larmes s’inscrit dans l’œuvre de Garrel, artisan d’art depuis 1966, fils et père d’un cinéma de pères en fils et filles, en forme de continuité avec ses plus récents (la Jalousie, l’Ombre des femmes, l’Amant d’un jour). Et s’il file à dessein la métaphore du meuble, c’est encore pour nous faire entendre autre chose. (...)"
"Dans le cinéma de Philippe Garrel, quelque chose échappe au temps qui passe. Le noir et blanc sur celluloïd détache le réel des impératifs
"Dans le cinéma de Philippe Garrel, quelque chose échappe au temps qui passe. Le noir et blanc sur celluloïd détache le réel des impératifs de son décor. Le Paris Nouvelle Vague résiste aux assauts du contemporain. Les portes des appartements, les rampes d’escalier, les entrées d’immeuble, les bouts de zinc n’ont pas bougé. Chaque plan, dépouillé du superflu, semble, comme chez Bresson, arraché au monde. Auteur romantique – assurément le plus grand en activité –, Garrel interroge les âmes, sonde les rapports entre les êtres, questionne le sentiment amoureux. (...) Le Sel des larmes arrive après L’Ombre des femmes et L’Amant d’un jour. Les titres se suffiraient presque à eux-mêmes. On pourrait les permuter. Une chose est sûre, ils ne mentent pas. C’est peu dire que ce cinéma-là – et ce film en particulier – est d’une puissance foudroyante. On pourra dire qu’en 2020, les images avaient le goût de ces larmes."
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