Tandis que le pays est en proie au désordre, Valushka, postier à ses heures, s'extasie sur le miracle de la création et se bat contre l'obscurantisme...
Quelque part en Hongrie. Le pays est en proie au désordre, des gangs errent dans la capitale, une catastrophe effrayante s’annonce. Valushka, postier à ses heures, visionnaire simple, est le défenseur d’une utopie obstinée : il continue à s’extasier sur le miracle de la création pour se battre contre l’obscurantisme...
Ces Harmonies Werckmeister, chargées parfois de symboles un peu démonstratifs, n’atteignent pas la splendeur décadente du Tango de Satan. On admire moins Béla Tarr en conteur allégorique qu’en poète matérialiste, ce qu’il est dès qu’il délaisse la logique du récit pour s’arrêter devant un paysage, une maison délabrée ou le visage hagard d’un errant. Tout peut alors devenir un motif de pure contemplation. On ne sait ce qui restera après que les hommes se seront entretués. Mais Béla Tarr aura été là pour saisir ce lent moment de basculement en offrant dans le même temps, à travers ses images de recueillement profane, un peu de paix.
Jacques Morice, 19/02/2003
L'Express
"(...)Tarr est incontestablement le maître du plan-séquence. De la première à la dernière image, l'oeil est accroché, puis subjugué et enfin...
"(...)Tarr est incontestablement le maître du plan-séquence. De la première à la dernière image, l'oeil est accroché, puis subjugué et enfin ravi face au nec plus ultra cinématographique : le fameux "c'est du jamais-vu" "
L'Humanité
"C'est assez dire qu'on n'est ni dans un film réaliste ni dans une de ces ouvres où l'allégorie est si évidente qu'elle "mange" le sens, mai...
"C'est assez dire qu'on n'est ni dans un film réaliste ni dans une de ces ouvres où l'allégorie est si évidente qu'elle "mange" le sens, mais dans cet entre-deux des dissonances où s'écrit un film. Et dire aussi qu'on n'en verra sans doute pas de si tôt un autre de cette force, où se déploie avec une telle ampleur la jubilation "d'écrire en cinéma". "
Emile Breton
aden
"Inconfortable, énigmatique, envoûtant, troublant, le film ne lasse pas de surprendre. Cauchemar ou réalité ? Les deux, bien entendu : Béla...
"Inconfortable, énigmatique, envoûtant, troublant, le film ne lasse pas de surprendre. Cauchemar ou réalité ? Les deux, bien entendu : Béla Tarr est un optimiste triste."
Isabelle Danel
Le Monde
"Les Harmonies Werckmeister en impose par sa beauté, et aussitôt fait place à chacun, pour habiter cet espace paradoxal, puisque à la fois t...
"Les Harmonies Werckmeister en impose par sa beauté, et aussitôt fait place à chacun, pour habiter cet espace paradoxal, puisque à la fois tragique et complexe. La raison en est très simplement donnée dans la scène d'ouverture, ballet guilleret et programme philosophique indépassable. Au bistrot, sous l'influence inspirée du poète, les hommes sont – littéralement – l'univers. A eux revient d'en danser les éclipses – et le rayonnement."
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