
Kiyoshi Kurosawa : " Je n’ai qu’une obsession : filmer la fiction de la façon la plus réaliste possible"
VIDEO | 2014, 11' | Rangé parmi les spécialistes du film de genre, en particulier dans le fantastique et l'horrifi1
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Quatre fillettes témoins du meurtre d'une amie sont sommées par la mère de celle-ci de se souvenir du visage du tueur, sans quoi, elle devront faire pénitence.
Dans la cour d’école d’un paisible village japonais, quatre fillettes sont témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Sous le choc, aucune n’est capable de se souvenir de l’assassin. Asako, la mère d’Emili, désespérée de savoir le coupable en liberté, convie les quatre enfants chez elle pour les mettre en garde : si elles ne se rappellent pas le visage du tueur, elles devront faire pénitence toute leur vie. Quinze ans après, que sont-elles devenues ? Sae et Maki veulent se souvenir.
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" Le récit serpente à pas chassés à travers ce réseau de névroses, en même temps qu’il investigue à travers chaque figure de femme et la veu
" Le récit serpente à pas chassés à travers ce réseau de névroses, en même temps qu’il investigue à travers chaque figure de femme et la veulerie des hommes qui l’entoure une forme de précipité des pathologies sociales du Japon contemporain, décrit comme une zone peureuse et poreuse où blessures béantes et indicibles terreurs enfantines s’entrelacent indiscernablement aux désirs adultes dans une constellation de démons domestiques - voir comment dans le prologue le montage insinue un rapport de contiguïté entre le lieu du meurtre et la maison familiale."
Julien Gester" Cette radiographie quasi fantastique n’est pas nouvelle chez le cinéaste, dont on retrouve les thèmes de prédilection, mais l’angle large
" Cette radiographie quasi fantastique n’est pas nouvelle chez le cinéaste, dont on retrouve les thèmes de prédilection, mais l’angle large et strictement féminin choisi lui permet d’ouvrir une nouvelle porte, très grinçante, sur les rapports hommes-femmes empoisonnés par la jalousie, le désir mi-sexuel, mi-social de possession et un penchant flippant pour les poupées."
Amélie Dubois" Kiyoshi Kurosawa retrouve le savoir-faire des feuilletonistes d’antan dont on suivait les récits avec passion. Malin, il sait arrêter le p
" Kiyoshi Kurosawa retrouve le savoir-faire des feuilletonistes d’antan dont on suivait les récits avec passion. Malin, il sait arrêter le premier film en plein suspense afin de nous donner une envie tenaillante de découvrir le second."
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