Il y a quinze ans, quatre fillettes étaient témoins du meurtre d’Emili, leur camarade de classe. Incapables de se souvenir du visage du tueur, elles étaient menacées de pénitence par Asako, la mère de la disparue. Contrairement à Sae et Maki, Akiko et Yuka veulent oublier. Et la mère d’Emili, que cherche-t-elle encore après tout ce temps ?
" S’il ne renoue jamais tout à fait avec le genre fantastique qu’il a tant arpenté au cours de sa carrière, Kurosawa en restitue le climat, piqué d’une multitude de tonalités paradoxales, du drame pervers à la farce grotesque. Mais la composante la plus surnaturelle de Shokuzai, c’est sa forme. A mesure que l’on chemine vers le noyau du mystère, le décor tend vers un horizon d’abstraction, un démantèlement des rouages dénudés de sa mise en scène. Le somptueux travail de l’image, tout de subtiles rimes chromatiques, oppose le temps chatoyant des jeux enfantins à un futur traumatisé qui n’en serait que la continuation dégradée, aux teintes si fanées que ses héroïnes, qui y trébuchent sans cesse sur les objets les plus anecdotiques d’une réalité méchante, en paraissent cadavériques, des pantins presque zombifiés."
Julien Gester
Le Monde
" Tokyo Sonata avait donné, en son temps, le sentiment que l'auteur de Cure (1997) changeait de registre, passant de l'épouvante – la fameus...
" Tokyo Sonata avait donné, en son temps, le sentiment que l'auteur de Cure (1997) changeait de registre, passant de l'épouvante – la fameuse japan horror – à la chronique familiale, avec un film où les figures du fantastique ne faisaient que se deviner, comme de diaphanes métaphores d'une crise économique et sociale contemporaine. Shokuzai marque une nouvelle et passionnante évolution. Si le surnaturel semble faire place ici à un récit criminel, la terreur reste présente, s'appuyant sur ce qui semble relever de la psychologie pure avant de déboucher vers l'abstraction philosophique et la poésie."
Jean-François Rauger
Cahiers du Cinéma
"On ne peut pas toujours nommer la terreur que diffusent les films de Kurozawa, car celle-ci ne résulte pas d'une monstruosité spectaculaire...
"On ne peut pas toujours nommer la terreur que diffusent les films de Kurozawa, car celle-ci ne résulte pas d'une monstruosité spectaculaire mais d'un manque : l'étouffement de toute vivacité avec comme horizon l'extinction de l'espèce humaine ou économique"
Stéphane Du Mesnildot
Avis
Veroushka
au sujet de
Shokuzai II : Celles qui voulaient oublier
Très beau film(s)! Un thriller incroyable et très esthétique.
Veroushkaau sujet de
Shokuzai II : Celles qui voulaient oublier
Très beau film(s)! Un thriller incroyable et très esthétique.
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Très beau film(s)! Un thriller incroyable et très esthétique.