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Alors qu'elle répète le rôle d'Andromaque, une comédienne confie son rôle à une autre pour se consacrer à son fils dont la santé est fragile.
Geneviève et André Garland, des comédiens célèbres, ont un fils, Jérôme, à la santé fragile. Ils répètent la pièce de Racine, Andromaque. Au cours des répétitions, Geneviève, voit bien que le rôle rappelle sa propre vie. Dépassée et bouleversée, elle confie le rôle à une amie, Isabelle. Elle décide de consacrer son temps à son fils et ensemble, ils partent se ressourcer dans le village où Geneviève a passé son adolescence. Isabelle se rend sur place et tente de convaincre Geneviève de reprendre les répétitions...
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"(...) Empruntant ainsi à la comédie et au mélodrame, la trame d’Un soupçon d’amour mélange les genres en les accordant entre eux comme un g
"(...) Empruntant ainsi à la comédie et au mélodrame, la trame d’Un soupçon d’amour mélange les genres en les accordant entre eux comme un grand chef accorde mets et vins, avec ce « soupçon » de liberté et de désinvolture qui donne toute sa saveur, suave et distinguée, à un ensemble richement composé et fermement tenu à une ligne dramatique rectiligne. (...)"
"Le plaisir du cinéma exige de son spectateur l’effort de laisser certains films s’insinuer et «prendre» comme une émulsion prend - un mélan
"Le plaisir du cinéma exige de son spectateur l’effort de laisser certains films s’insinuer et «prendre» comme une émulsion prend - un mélange de séquences, altières et imparfaites -, laisser voir des remous affleurer sous une image plane, étale à première vue. Sans cette exigence, autant renoncer à découvrir de tels films, comme Un soupçon d’amour, se priver de l’étrangeté ténue du spectacle des tumultes et du tourment. Un processus chimique opère. Le cinéma de Paul Vecchiali met toujours dans un certain état. C’est sa raison d’être fondamentale, cette manière de réclamer une disposition particulière, d’esprit et de cœur, devant ce petit théâtre et l’art du dispositif. Ici un théâtre de chambre, dont on abat les cloisons en fonction des contrastes paysagés extérieurs, l’exigence des décors, afin d’allier le clair et l’obscur, l’éclat des contre-jours et les jeux d’ombres. Nous sommes au sein d’un Hollywood varois nain, une tribu quasi pagnolesque, les productions Diagonale des années 70-80 dirigées par Vecchiali, dispersées à tout vent et reparues plus au sud pour une retraite travaillée sans relâche à la façon d’un studio de la Victorine chez l’habitant. Chez Vecchiali, ça passe ou ça passe, il n’est pas d’autre issue. Ce cinéma de plain-chant et de pleine lumière, blafard et radieux, trop ensoleillé et trop cru, met le spectateur dans un état «plan», comme on dit, donc, d’une surface plane. Tout nous parvient à la même intensité rasante, à la manière hyperréaliste d’une toile de David Hockney, et plonge dans un état second - ensemble captivé et absent, plane et planant. Ce nouveau film, avec Marianne Basler trivialement sublimée une fois de plus par le cinéaste qui la fit découvrir au cinéma du magnifique Rosa la rose, est le plus beau depuis Nuit blanche sur la jetée en 2015 et l’un des plus indirectement personnels de son auteur. (...)"
"(...) Cinéaste de l’amour sous toutes ses formes, Vecchiali convoque le thème maintes fois abordé, autant au cinéma qu’au théâtre, du trian
"(...) Cinéaste de l’amour sous toutes ses formes, Vecchiali convoque le thème maintes fois abordé, autant au cinéma qu’au théâtre, du triangle amoureux. L’intérêt de sa dialectique est ici davantage à trouver dans l’apparente complicité des deux femmes «antagonistes» (au sens commun du terme) qui, bien qu’elles convoitent le même homme, partagent de véritables scènes de communion. Celle de la danse incarne parfaitement cette dissonance : si elles partagent toutes deux le devant de la scène (littéralement), leur rapport contrasté à la féminité, par la simple couleur de leur robe (noire pour l’une, rouge pour l’autre) saute aux yeux.
Le film, dédié à Douglas Sirk (Le Temps d’aimer et le temps de mourir, Tout ce que le ciel permet, Écrit sur du vent), reprend ainsi les codes du cinéaste américain, autant dans son esthétique (les couleurs chaudes sur les vêtements des protagonistes) que dans sa structure narrative, par le contraste entre un personnage tragique, à savoir Geneviève, et un autre au contraire stable émotionnellement, voire cynique dans le cas d’Isabelle.
En arrière-plan de cette joute passionnelle, Un soupçon d’amour nous parle de résilience, de reconstruction après un drame intime et la manière dont celui-ci bouleverse les liens affectifs. Le film mériterait d’ailleurs un second visionnage à l’aune de cette trame, qui ne nous est révélée qu’à la dernière scène et qui donne finalement au long-métrage un sens plus subtil et profond qu’il n’y paraissait. Le lien avec l’Andromaque de Racine, qui traite conjointement d’amours impossibles et du poids des morts dans l’existence des vivants, devient alors limpide. (...)"
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