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Marie a 39 ans, elle a décidé d'avorter. Autour d'elle, ses amies, seules ou en couple, cherchent comment vivre leur indépendance, même au sein du couple.
Toute la fluidité du cinéma de Sautet, un art apparemment simple pour une histoire qui ne l'est, elle aussi, qu'en apparences. Une femme de 40 ans, ses amies, ses amours... Derrière la limpidité de l'histoire, c'est la complexité des personnages, ici presqu'exclusivement féminins, la difficulté de leurs choix, qui donnent au film sa densité. Celle aussi de Romy Schneider, pour qui le réalisateur a conçu le film comme un cadeau, qui reçut pour ce rôle de plénitude le César 1979 de la meilleure actrice. "Une histoire simple" est le sommet de la collaboration entre l'auteur des "Choses de la vie" et l'actrice de "César et Rosalie".
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" A regarder Une histoire simple, on ressent, physiquement, l'évidence de la fragilité des choses de notre vie que no
" A regarder Une histoire simple, on ressent, physiquement, l'évidence de la fragilité des choses de notre vie que nous croyons les plus permanentes, les plus indestructibles. Ce qui nous tourmente si fort aujourd'hui, ce pour quoi nous voulons mourir, peut-être, sera certainement oublié demain. Ce n'est pas qu'il faille nous lamenter de notre inconstance ni déplorer que le coeur humain soit futile, jouet dansant sur les vagues du temps. Ce qu'il faut, au contraire, c'est se persuader qu'aucune de nos expériences ne se fait en vain, que rien ne nous est vraiment dérobé, que le tissu de notre vie s'enrichit de toutes les scories et de toutes les déchirures, et qu'il n'y a que le désespoir qui soit monstrueux (...) Une histoire simple est un coin de terre ferme dans le déluge où nous nous croyons pris."
Michel Pérez, 24/11/1978" C'est tout simplement beau. Beau comme du Renoir. Beau comme le plaisir. Pourtant, de ce film on n'en sort pas... bien; on en
" C'est tout simplement beau. Beau comme du Renoir. Beau comme le plaisir. Pourtant, de ce film on n'en sort pas... bien; on en sort autrement, comme s'il vous abandonnait avec une douce émotion qui resemblerait à un enchantement inquiet."
José Maria Bescos, 25/11/1978" ...au lieu d’une héroïne au comportement peut-être déroutant et pétri de contradictions,
" ...au lieu d’une héroïne au comportement peut-être déroutant et pétri de contradictions, à la place en somme de I’ « homme aux cent visages », le spectateur se trouve confronté à cinq portraits bien carrés dont la complémentarité est évidente... tout comme le schématisme et la superficialité (...) certaines préciosités de mise en scène, sont vraiment gênantes par leur totale gratuité (un mouvement circulaire autour de la jeune femme sortant d’un taxi) ou par leur esthétique de boîte à musique (la balade en forêt légèrement surexposée pour faire chanter les blancs bien propres et bien frais).
Dans l’ensemble pourtant, la maîtrise de Sautet fait merveille, équilibrant l’atmosphère de malaise par quelques bouffées d’amitié et le fatalisme de ces aventures tristes par un humanisme assez réconfortant. Entre deux visites au gynécologue — une maternité refusée, l’autre acceptée, Une histoire simple décrit les difficultés d’être d’une femme libre dès lors que celle-ci fait montre d’un certain nombre d’exigences légitimes quant aux qualités de son partenaire. Alors que tout autour les autres craquent ou se contentent de peu, Marie poursuit son drôle de petit chemin, un éternel sourire un peu crispé attaché aux lèvres et une tranquille volonté de ne rien perdre de son intégrité de femme.
Certes d’autres choix auraient été possibles que ceux du travail dans une entreprise particulièrement antipathique et de l’amitié d’une veuve. Mais Sautet ne propose pas de modèles ; il privilégie seulement des personnages juste un soupçon plus forts que des gens ordinaires et les baigne dans tous les problèmes de l’époque (mariage, enfants, amour, communication, féminisme) marquetés avec talent dans des scènes réglées au millimètre (la séquence de la cuisine se terminant par le plat renversé sur la robe serait, de ce point de vue, un morceau d’anthologie).
Cinéma miroir des classes moyennes, l’œuvre de Sautet inquiète un peu et séduit beaucoup, dérange à peine, soulève quelques problèmes avec délicatesse, mêlant la douceur à l’amertume et les pires clichés aux détails les plus authentiques. C’est un plat savamment cuisiné dont on savourera la finesse et l’élégance..."
" Cinéma de correspondance (...) Il est en frappant de voir à quel point les films de Claude Sautet se superposent
" Cinéma de correspondance (...) Il est en frappant de voir à quel point les films de Claude Sautet se superposent et se répondent. Ce qui fait ici l’objet d’une remarque ou d'un détail sera développé là et les personnages naissent rarement de l’air du temps mais témoignent au contraire d’une maturation lente qui privilégie le moment venu tel homme, telle femme, personnage jusqu’ici secondaire mais que l’évolution intime de l'œuvre et le contexte social qui la suscite propulsent tout à trac sur le devant de la scène.
Ainsi les trois personnages centraux d’Une histoire simple obéissent-ils à cette loi de la répétition, du retour sur soi et sur les autres qui gouverne l'œuvre entier. Marie trouve donc ses racines dans César et Rosalie (où la jeune femme connaissait déjà le retour de flamme d’un amour mal éteint) et surtout dans Mado, avec le personnage de Catherine (interprétée par Nathalie Baye), enceinte et entre deux amours, qui s’écriait : « Ah, les types, alors... Toujours à contretemps ! Quand on en a besoin, ils sont pas là. Et quand on n’en veut pas, ils rappliquent ».
Le refus d’un nouvel engagement amoureux situe Georges dans le sillage du Pierre des Choses de la vie : c'est la même lâcheté, le même refus d’un choix qu’il exprime ici et qui le rapproche aussi de François (Vincent...) et de Simon (Mado). C’est au contraire du côté de César qu’il faut aller chercher Serge avec son immaturité, ses coups de gueule et ses brusques dépressions. Cette innocence enfantine le sauve sans doute du malaise social ; mais, toujours entre deux métiers, vivant plus ou moins d’expédients, il se révèle incapable de se fixer (...)
L’aptitude à appréhender le réel que manifeste Claude Sautet de film en film se retrouve intacte ici. Rarement aura-t-on en effet croisé l’espace d’un film autant de personnages dont aucun n’est négligé et qui tous sonnent juste. Le miracle, à chaque fois renouvelé, s'explique par d’évidentes qualités d’écriture et une direction d’acteurs qui surprend le moindre geste, même le plus banal (manger, boire ou fumer, moments récurrents du cinéma de Sautet), et en saisit l’originalité.
La bande, le bistrot où l’on se retrouve entre amis, les week-ends à la campagne et les gueuletons qui s’ensuivent, tout cela participe d’une vision unanimiste du monde que d’autres ont déjà signalée par ailleurs. Cette fois encore, à travers la confrontation entre les êtres et le brassage des caractères, le cinéaste s’intéresse à une génération bien définie qui aborde aujourd’hui une période d’incertitudes de toutes sortes, sentimentales bien sûr, mais aussi, et de plus en plus, professionnelles.
Difficile en effet pour un cinéaste attaché à décrire la société de la Ve République d’occulter cette crise qui appartient tout entière à notre quotidien. Mado, déjà, inaugurait cette approche politique.
Le licenciement et le suicide de Jérôme possèdent cependant, aux yeux du cinéaste, une valeur autre que purement politique. C'est bien plutôt la peur de vieillir qui hante ces personnages, la peur de ne plus servir à rien et d’être mis au rebut (relégué aux archives, Jérôme n'est-il pas précisément « mis au rebut » ?). Le déphasage dont souffre cette génération au bord de la cinquantaine traduit aussi la perte de ses illusions : d'hommes qui eurent vingt ans ou presque à la Libération, il ne reste plus que des ambitions mal assouvies, un confort précaire et fallacieux, des idées généreuses aujourd’hui délaissées. Ainsi sent-on planer sur Georges, ancien militant d'un parti de gauche, la même mauvaise conscience qui hantait François (Vincent, François...) avec ses rêves de dispensaires de banlieue et de médecine au service des pauvres.
A propos de César et Rosalie, Claude Beylie évoquait « l’exercice des épreuves quotidiennes, ce que Pavese appelait “le métier de vivre" ». Une référence qui trouve une foisde plus ici sa pleine justification.
C’est à Pavese plutôt qu’à Valéry que l'on pense lorsque Serge s’écrie : «Le jour se lève,il faut tenter de vivre » ; à Pavese qui écrivait peu de jours avant son suicide : « Tu t'étonnes que les aütres passent à côté de toi et ne sachent pas, quand toi, tu passes à côté de gens sans savoir, cela ne t’intéresse pas, quelle est leur peine, leur cancer secret ? ».
Sautet, lui, s’intéresse aux peines et aux cancers secrets des autres ; tout son cinéma en témoigne. Un cinéma du cœur qui nous aide à vivre ; aujourd’hui, en France, avec celui de Bertrand Tavernier, l’un des plus beaux qui soient."
Si j’écris aujourd’hui ces quelques notes, ce n’est pas seulement pour préciser que je trouve le film de Sa
Si j’écris aujourd’hui ces quelques notes, ce n’est pas seulement pour préciser que je trouve le film de Sautet tout à fait beau (...), mais parce que l’on est au coeur d’un problème fondamental autour duquel on tourne pas mal sans avoir encore trouvé le vrai moyen de le résoudre : comment faire un cinéma engagé — qui aborde les problèmes de société — qui soit aussi un cinéma grand public ? Et comment faire un cinéma efficace auprès du grand public — qui ne se coupe pas, par sa forme, de la plus grande partie du public — sans trahir les problèmes abordés, les édulcorer ou les déformer ?
Rien de bien nouveau, on en conviendra : le cinéma français ne réussit pas à être à la fois commercial et politisé comme le cinéma italien ou une partie du cinéma américain... (...) On va donc faire à Sautet un procès d’intention : puisqu’il a la réputation d’être un homme de gauche, on attend de lui et de ses films qu’ils portent témoignage de son engagement politique.
Mais c’est que Sautet ne traite pas des polices parallèles comme Boisset, des problèmes des associations de locataires comme Tavernier, ou de l’ère post-coloniale comme Girod. Il choisirait plutôt les « petits sujets » : pourquoi une fille est obligée, à l’occasion, de se faire payer pour faire l’amour ; pourquoi elle avorte ou pourquoi elle décide de garder un enfant ; pourquoi un homme choisit de vivre avec une femme beaucoup plus jeune que lui sans remarquer que son exfemme reprendrait bien la vie commune...(...)
il me semble clair que la conclusion logique que l’on peut tirer des films de Sautet, c’est, comme il l’a déclaré : « Ce que je sais, c’est qu’il faut tout changer, comment ? C’est un autre problème. Moi je veux continuera décrire ce que nous condamnons. Mais je ne sais plus si on aura les idées et l’énergie nécessaire pour faire le reste... ».Si Une histoire simple dérange autant, n’est-ce pas parce que Sautet n’a jamais été aussi fort, aussi maître de son talent ? (...) jamais le cinéma de Sautet n’a atteint une telle plénitude. On peut faire des réserves sur quelques-uns des aspects du scénario, mais comment ne pas admirer avec quelle économie de moyens Sautet réussit à nous toucher à chaque fois qu’il le veut ?
Son film est extrêmement beau. Il est aussi désespérant. Car si Sautet sait parfaitement donner de la vie et de la crédibilité à ses personnages, s’il les aime, d’une certaine manière, il n’en porte pas moins sur eux le regard le moins complaisant. Le monde au’il nous décrit est complètement désespérant. Sautet assiste à sa décomposition, nous en montre les signes. Comment ne pas voir que le film est, encore une fois, placé sous le signe de la mort — malgré cette volonté de vivre qui anime la plupart des personnages ?
« Les grands » films que nous avons toujours aimés, ou défendus, (je pense par exemple à Ford) sont des films qui creusent les malaises, qui ne proposent pas de progressisme simplificateur, et que personne ne songe à qualifier de « droite », ou de « gauche », dit Jacques Grant. Or s’il est un film qui crée un malaise sans proposer de progressisme simplificateur, c’est bien Une histoire simple.
Que l’on me permette de penser que « l’habileté de Sautet »va plus loin que la simple « récolte » de « toutes les idées qui traînent et d’en avoir composé une petite douleur de vivre... ». La conclusion d’Une histoire simple, c’est bien qu’il faut tout changer, parce que les petits accomodements quotidiens sont devenus impossibles. Je ne connais pas beaucoup de films français contemporains dont on puisse tirer une telle conclusion."
Une histoire simple ? Oui, bien sûr. Entre l'enfant qu'elle a refusé et l'enfant qu'elle gardera pour soi, que
Une histoire simple ? Oui, bien sûr. Entre l'enfant qu'elle a refusé et l'enfant qu'elle gardera pour soi, quelques moments de la vie d'une femme. Quelques grosses gouttes de vie comme des gouttes d'orage. Et, dans chacune de ces gouttes, des molécules de peines et de joies, des particules d'espoir.
Cette femme, qui est-elle ? Socialement, on pourrait la définir comme appartenant à la bourgeoisie moyenne. Ni privilégiée ni opprimée. Gagnant convenablement sa vie dans un bureau d'études. Quarante ans, divorcée, un fils, un amant, des amis, hommes et femmes. Mieux que belle : séduisante.
Voilà pour les apparences. Mais derrière ce masque, cette fiche d'identité ? Rien que de très banal encore : des élans, des velléités, des contradictions, une vague impression de malaise, un besoin de changement. Claude Sautet n'aime pas l'extraordinaire. Ce qui l'intéresse, c'est le pain quotidien, la trame un peu grise sur laquelle nous brodons nos fantasmes, les " choses de la vie ", en somme.
Précisons. Que veut Marie, que cherche-t-elle sourdement, tenacement, à coup de décisions rapides et brutales ? L'indépendance ? Elle la possède déjà. Le " bonheur " ? Elle n'en est plus aux rêves de midinette. Quoi, alors ? Peut-être sa propre estime, sa fierté, son intégrité de femme, le sentiment d'avoir, une fois pour toutes, pris son destin en main. Car elle est courageuse, Marie. Courageuse comme un soldat qui défend son territoire. Entêtée. Intransigeante et violente à ses heures. Et lucide. " Décidément, dit-elle à la fin du film, je n'arriverai jamais à avoir un enfant et un homme en même temps. "
Oui, elle est simple, l'histoire de Marie, que racontent Claude Sautet et son scénariste-complice Jean-Loup Dabadie. Simple comme bonjour, simple comme au revoir. Une trajectoire sentimentale sans surprises ni grands détours. En vase clos, si l'on peut dire, tout se passant entre copains et camarades de travail, au cœur d'une de ces familles d'élection que les auteurs excellent à décrire, parmi ces " autres " qui entouraient jadis François, Vincent et Paul, qui entourent aujourd'hui Marie, Serge et Georges.
Marie était mariée à Georges, ils se sont séparés. Serge est devenu son amant. Serge qui est drôle, agité, charmeur, possessif, Serge qu'elle aime bien, mais qu'elle quitte le jour où elle supprime l'enfant qu'elle attendait de lui. Serge si léger, brusquement devenu trop lourd. Et Georges, de nouveau. Comme une résurgence de l'amour, comme une seconde moisson. Georges qui, dans les bras de Marie, trompe une jeune et jolie maîtresse. Des minutes de vrai bonheur, d'apaisement, l'impression d'arriver au port.
Mais Georges le prudent, le mou, déçoit Marie l'intrépide. Il y a cet ami qu'il aurait pu aider et qu'il abandonne. Et puis cette fille à laquelle, quoi qu'il dise, il demeure attaché. Pour Marie, est-ce la solitude qui commence ? La petite " bande " que la mort a frappé se disperse. Est-ce déjà l'automne ? Oui, mais au printemps un enfant va naître. L'enfant que, sans le savoir, Georges, en partant, a laissé à Marie. Et qu'elle aura, cette fois, pour elle seule.
C'est cela, l'histoire de Marie, ces allers et retours, ces tâtonnements et ce courage, ces cris d'indignation et ces silences riches de certitudes. Et puis aussi ces grands éclats de rire, quand on se réunit entre amis, le dimanche, à la campagne, pour oublier Paris ; les gosses, la vaisselle, les confidences, les manœuvres de Serge, inconsolable et déjà consolé ; et le mutisme de Jérôme, cadre en chômage, plus assez " performant ", que Marie voudrait sauver, mais qui va se suicider en révélant ses pauvres secrets.
Bien d'autres choses encore, inextricablement mêlées, chuchotées, suggérées. Autour du drame de chacun, la palpitation du monde extérieur. Justesse des mots, précision, pudeur des images. Une mise en scène légère, fluide, qui traque et cerne la vérité. Pas une complaisance, pas une fausse note. Et des comédiens admirablement dirigés. Le beau visage lisse et nu de Romy Schneider, son rayonnement, ce qu'on devine en elle de meurtrissures ; les éclats de Claude Brasseur ; l'émotion contenue de Bruno Crémer ; le talent de Sophie Daumier, d'Ariette Bonnard, d'Eva Darlan, de Roger Pigaut, de tous leurs camarades...
Film sur une femme, film sur les femmes, aussi loin de la confiture romanesque que du vitriol militant. Une histoire simple rappelle parfois, fugitivement, certains récits bergmaniens. Il est clair que Sautet aime les femmes comme Bergman les aime, pour leur douceur et leu- violence, leur générosité et leur folie, pour ce qu'il y a en elles de rare et de sacré. Mais Sautet et Dabadie ne sont pas nés dans les brumes du Nord et les rigueurs d'une religion austère. Ils n'ont pas bu le lait aigre de Strindberg, mais celui de Racine, de Musset, d'Apollinaire. Cela ne s'oublie pas. Il y a quelque chose de racinien dans cette confession d'une jeune femme du siècle. Le plus beau film de Sautet. Un grand film français.
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