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Royaume-Uni, fin des années 70 : face à la montée de l’extrême- droite nationaliste et raciste, un groupe de militants choisit la musique comme arme.
Royaume-Uni, fin des années 70, en pleine explosion punk : face à la montée de l’extrême- droite nationaliste et raciste, un groupe de militants choisit la musique comme arme. C’est l’aventure de Rock Against Racism qui, avec The Clash en première ligne, va réconcilier sur des rythmes punk, rock ou reggae les communautés d’un pays en crise.
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"Une précision d’archiviste et une énergie communicative. White Riot, de Rubika Shah, relate avec brio un pan
"Une précision d’archiviste et une énergie communicative. White Riot, de Rubika Shah, relate avec brio un pan assez méconnu de la scène musicale britannique : en 1976-1978, dans le contexte de la montée de l’extrême droite (National Front) en Angleterre, une poignée d’activistes culturels réussissait à rallier les Clash et d’autres artistes emblématiques de l’époque, Tom Robinson, Steel Pulse, Poly Styrene ou encore Sham 69, à la lutte anti-raciste. Le mouvement Rock Against Racism (RAR), fondé en 1976 par Red Saunders, Roger Huddle et Kate Webb, allait connaître des heures folles et tumultueuses qui culminèrent avec l’organisation, en avril 1978, du Rock Against Racism Northern Carnival, à Londres.
De nombreux documents sur l’ébullition militante de cette époque ont été présentés au Musée national de l’histoire de l’immigration, à Paris, dans le cadre de l’exposition « Paris- Londres. Music Migrations (1962-1989) », du 19 mars 2019 au 5 janvier 2020. Mêlant archives musicales, politiques et témoignages, White Riot livre un concentré d’informations toniques, très instructif, à destination des nouvelles générations, alors que l’histoire se « recycle » avec le Brexit et la montée des populismes. C’est en découvrant la performance de Joe Strummer des Clash lors du Rock Against Racism Northern Carnival que la réalisatrice Rubika Shah a eu envie de raconter l’histoire de ce mouvement parti d’une petite imprimerie de l’est londonien. (...)"
"Pour les fans de punk, il n’y aura jamais assez de documentaires qui le mettent en valeur à l’écran. Ici, i
"Pour les fans de punk, il n’y aura jamais assez de documentaires qui le mettent en valeur à l’écran. Ici, ils n’auront pas à craindre un discours répétitif, puisque ce film, signé par Rubika Shah et primé aux Festivals de Berlin et Londres, se focalise nettement sur la lutte contre le racisme, dans cette période où l’extrême droite, le parti du National Front et des jeunes néonazis polarisent l’attention de la société anglaise, à la fin des années 70. Saisie dans sa dimension historique, politique et sociale, l’évolution du punk est explorée en profondeur. Le propos satisfera les esprits curieux et rigoureux. (...)"
"(...) La plus importante manifestation organisée par Rock Against Racism, avec l’aide de la Ligue antinazi, se dé
"(...) La plus importante manifestation organisée par Rock Against Racism, avec l’aide de la Ligue antinazi, se déroule le 30 avril 1978 : elle débute par une longue marche qui part de Trafalgar Square pour se terminer à Victoria Park, où se tient un grand concert. Près de 100 000 personnes se massent devant la scène pour écouter The Clash, Steel Pulse, ou Tom Robinson Band, tandis qu’une seconde marche arrive à Brockwell Park, au sud de Londres, où Stiff Little Fingers, Aswad et Elvis Costello donnent un second concert.
Le rock vient de se trouver une nouvelle définition : conscient, rebelle, concentré, prêt à bousculer les jeunes et la politique anglaise, prêt à parler haut et fort. Le punk avait secoué la musique et la société ; une nouvelle génération vient d’éclore, furieuse et irrévérencieuse, avec un regard et une attitude n’ayant plus grand-chose à voir avec “les pères fondateurs du rock”. Fini les cheveux longs et les attitudes de hippie, un pro-fond désir de faire du bruit et de provoquer le scandale se fait jour. Le punk de 1978 n’est plus celui de ses premières années, les Sex Pistols sont morts et beaucoup de choses ont changé en deux ans. (...)"
Le montage d’archives de White Riot, composé de citations et d’illustrations emblématiques de l’&e
Le montage d’archives de White Riot, composé de citations et d’illustrations emblématiques de l’époque, se visionne comme un livre d’images qui évoque la maquette de Temporary Hoarding, fanzine culte du mouvement Rock Against Racism auquel le documentaire rend hommage. Le documentaire se fait ainsi le témoin d’une époque qui aura, comme d’autres avant et après elle, su résister à la tentation morbide de l’ultranationalisme.
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