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Une jeune femme n'a pas vu son père depuis dix ans, et son divorce avec sa mère. En pleine remise en question, elle décide de lui rendre visite.
Ouverte il y a 30 ans, en plein Quartier latin, la quincaillerie de mon père est un haut lieu de sociabilité. C’est aussi l’ancien terrain de jeu de mon enfance. Bricomonge va fermer. À l’heure de l’inventaire et des comptes, j’accompagne mon père dans les derniers moments du magasin. Et je cherche à comprendre ce qui a amené le militant maoïste qu’il était dans les années 60 à vendre des clous.
Le réalisateur Alassane Diago est resté plus de vingt-cinq ans sans voir son père. Aujourd'hui, il veut savoir ce qui le retient à l'étranger depuis de nombreuses années, pourquoi il n'a jamais donné signe de vie ni subvenu aux besoins de ses enfants, de sa femme, pourquoi il n'est pas revenu...
Au titre de la protection de l’enfance, le centre parental accueille des mères et des pères pour lesquels être parent ne va pas de soi. Dans ce lieu où les sentiments sont aiguisés, les frontières sont minces entre protection et contrainte...
Dans un documentaire qui mêle images d’archives familiales et animation, le réalisateur Arshad Khan revient sur sa relation complexe avec sa famille religieuse, en particulier son père, et sur comment vivre son homosexualité dans un milieu qui le rejette.
Vincent, un jeune homme atteint de trisomie, étudie pour travailler dans la restauration. Vincent cherche à devenir autonome, à trouver un emploi et, peut-être, à tomber amoureux. Son père le soutient dans sa démarche et sa recherche d'indépendance.
Anne Barth a filmé Juliette pendant 7 ans, de ses 11 à ses 17 ans. Ce moment où l’enfant se tourne vers le monde, l’interroge, et se transforme. Le film porte ensemble le regard de Juliette sur sa propre enfance et sur le monde.
A 10 ans, Nastasjia souhaite devenir comédienne. Elle rencontre alors plusieurs acteurs qui lui parlent de leur métier. Patrick Chesnais, Michaël Lonsdale, Denis Podalydès, Philippe Torreton… et une actrice, Micheline Presle, qui joue depuis 75 ans. Entretemps, le père de Nastasjia, Frédéric Sojcher, s'inquiète pour son avenir...
Ça commence comme un conte de fées : il y a une reine, un roi et leurs beaux enfants, Pauline, Anaïs et Guillaume. Mais c’est plus compliqué que ça en fait... Chronique punk d'une émancipation, 'Pauline s'arrache' a été présenté à Cannes en 2015 dans la section A.C.I.D. Un film à l'énergie communicative.
Le réalisateur Corneliu Porumpoiu revoit en compagnie de son père Adrian les images d'un derby de football disputé en 1988 entre les deux équipe de Bucarest. Adrian Porumboiu était alors l'arbitre du match. Le père et le fils imaginent des alternatives au scénario qui se déroula ce jour-là, en pleine tempête de neige, sous l’œil des caméras de la télévision propagandiste roumaine.
Trois jeunes sœurs vivent dans les montagnes du Yunnan, une région rurale et isolée, loin du développement des villes. Alors que leur père est parti en ville pour chercher du travail, Ying, 10 ans, s’occupe de ses sœurs Zhen, 6 ans, et Fen, 4 ans. Wang Bing observe et accompagne durant plusieurs mois leur vie quotidienne.
Les artistes Ella & Pitr affichent leur amour et leurs fantaisies sur les murs du monde. Génération Y, la vie et l'œuvre intrinsèquement liées, ils puisent leur inspiration dans leur vie quotidienne dont les rêves composent une nouvelle réalité pleine d'humour et de tendresse. Ils sillonnent la planète avec leurs deux jeunes enfants, exposant leurs affiches dans les rues ou en galeries...
« La part du feu, c’est l’écho de la parole de mon père, celle d’un enseignant mort d’un mésothéliome, cancer de l’amiante, cancer d’ouvrier. La part du feu, c’est l’inquiétude qui m’accompagne depuis sa mort et que je décide d’affronter aujourd’hui, dans des paysages contaminés, auprès de ceux qui éprouvent ce même sentiment, pour changer ensemble la peur en action. »
La comédienne et réalisatrice Sarah Polley rouvre le roman familial et part sur les traces de sa mère disparue, blonde radieuse et fantasque aux lourds secrets. Pendant cinq ans, par le biais d'archives familiales, de reconstitutions avec des acteurs, de narration et d'instantanés saisis par la caméra, la réalisatrice a patiemment reconstitué une mosaïque à la recherche de sa vérité.
L'histoire de Munio Weinraub, père d'Amos Gitaï, jeune étudiant du Bauhaus qui, chassé par les nazis en raison de sa confession juive, se réfugie en Suisse. C'est là qu'il est accueilli et protégé par ce qui était alors le plus grand bureau d'architecture moderne suisse.
En 2009, Michel Bras, à la tête d’un restaurant 3 étoiles (guide Michelin), au coeur de l’Aubrac, décide de passer la main à son fils Sébastien. Est-il possible de transmettre l’oeuvre d’une vie ? Est-il si facile pour un fils de se faire un prénom ? Ce film est l’histoire d’une famille à travers trois générations, une belle réflexion sur la transmission d’un savoir-faire, d’un héritage.
En Arganil, au Portugal, l'été décuple la population et ses activités. On tire des feux d’artifice, guette les incendies, se jette du pont, chasse le sanglier, boit de la bière, fait des enfants. Si le réalisateur avait résisté à la fête, le synopsis aurait été : "Les relations sentimentales houleuses entre le père, la fille et son cousin, musiciens d’un orchestre de bal." Mais il y a le mystère d
Brésil. Une station-service dans une terre brûlée. Une route sans fin. Cocada et Nego, 14 et 13 ans. Cocada rêve de devenir chauffeur. Son père est mort assassiné, alors il s’est trouvé un père de substitution, Mineiro. Nego, lui, vit dans une favela. Sa mère voudrait qu’il s'éduque mais il veut partir gagner de l’argent. Le mouvement des camions leur parle de ce pays dont ils ne savent rien.
Un père (et son fils) au dessus de tout soupçon sont-ils coupables d'abus sexuels ? Entre documentaire et journal intime, le portrait troublant de la désintégration d'une famille modèle américaine. Grand prix du jury du Festival de Sundance 2004, Nomination à l'Oscar du meilleur film documentaire 2004.
Alors qu’il est malade d’un cancer, mon père m’annonce qu’il s’est programmé sa mort depuis longtemps. Voix et photographies s’entrechoquent pour essayer de faire sens. Une vision intime du deuil, une lettre adressée à un père décédé. Par la réalisatrice de "Les équilibristes" et "Lame de fond". Prix Qualité du Centre National du cinéma (2012).
Simon Reggiani, 30 ans, a filmé Serge, 70 ans, chanteur et acteur célèbre, mais miné par l'alcool. De force, Simon a donc conduit son père à l'hôpital pour qu'il suive une cure de désintoxication : avec d'autres. C'est la fin des années 90. Simon a ses drogues, Serge ses démons, et le film enregistre leurs derniers instants d'intimité, dans un exercice d'autofiction.
Si Charlie Chaplin avait un maître, c'était bien Max Linder. Maud, sa fille, retrace la vie de ce grand comique, depuis l'acteur soumis jusqu'à son accomplissement de metteur en scène, au fil d'une œuvre renommée jusqu'à Hollywood avec "L'étroit mousquetaire" ou "7 ans de malheur". A travers la vie de Max Linder, c'est aussi toute une époque en pointillé qui surgit.
Chaque année en France, de nombreux agriculteurs se donnent la mort dans le plus grand silence. Il n'existe aucun chiffre officiel mais selon différentes sources, au cours de la seule année 2009, entre 400 et 800 d'entre eux auraient connu le même destin. Ce film leur est dédié. Ainsi qu'à tous les fils de la terre.
Le réalisateur du "Chagrin et la pitié" lègue ses mémoires audiovisuels dans ce documentaire en forme d'autoportrait traversé par ses films, eux-mêmes nourris par l’Histoire (de la France de Vichy à l'Irlande en passant par la guerre des Balkans). Sans oublier le charme du monde, de la beauté de Venise à l’éclat de sa mère en passant par les souvenirs allemands de son enfance.
Pendant la guerre d’Algérie, 2 350 000 millions de personnes ont été déplacées par l’armée française et regroupées dans des camps. De retour à Mansourah, son village natal, Malek collecte avec Dorothée-Myriam, sa fille, la mémoire de cet évènement.
Emily Gan filme son père alors qu’il se lance dans un drôle de projet : retourner dans son village natal, en Malaisie, pour y construire un bâtiment destiné aux salanganes. Un film tendre et émouvant, qui voit émerger une cinéaste aux talents prometteurs.
Fait de corps, de gestes, de récits de la relation des hommes à la paternité et à la filiation, le film glisse dans l’intimité de ces hommes au cours des séances de prises de vue "père et fils" du photographe Grégoire Korganow.
Jean-René, émigré et ancien ouvrier, raconte son histoire à sa fille. Son récit nous dévoile des rêves et des douleurs mystérieuses qui trouvent leurs racines dans les blessures de l'histoire coloniale française.
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