Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent

Raymond Depardon : "J'ai filmé des policiers un peu racistes, infantiles et impuissants"

En 1982, Faits divers marque les débuts d'un Raymond Depardon portraitiste des institutions qui drainent et régissent le fonctionnement de la société. A ces tranches de vie policières succéderont celles de l'hôpital dans Urgences (1987), de la garde à vue dans Délits flagrants (1994) ou de la cour de justice avec 10ème Chambre - instants d'audience (2003). Avec Faits divers, le journaliste accompagne une petite troupe de policiers du Vème arrondissement, confrontés aux événements plus ou moins tragiques du quotidien. En creux, une institution policière saisie à son point le plus sensible, mais également le plus humain, car ces quelques hommes en uniforme, képi vissé sur la tête, sont bien souvent impuissants face à ce qui arrive. C'est cet aspect qu'évoque Depardon dans un entretien mené par Christine de Montvallon pour Télérama en mai 1983.


À voir

En ce moment

Vous avez un bloqueur de publicités activé.
Certaines fonctionnalités du site peuvent être perturbées, veuillez le désactiver pour une meilleure expérience.