20 ans de Cinespaña
FESTIVAL | Jusqu'au 11 Octobre, à Toulouse, le festival Cinespaña fête ses 20 ans. Marisa Paredes, égérie d'Almodo1
En cachette, le solitaire Léon observe sa voisine Dolorès et note tout un carnet : ses amours, ses déconvenues. Il est bientôt prêt à la suivre n'importe où.
Léon est un homme seul qui n'a pas d'occupation et aucun contact avec personne. Il ne fait que s'occuper de sa vieille mère malade. Pour tromper sa solitude, Léon a pris l'habitude de voler le courrier de ses voisins, écouter les conversations ou suivre les allers et venues des passagers de la petite gare voisine. Un jour, Dolorès, une jeune Espagnole bruyante, emménage dans l'appartement voisin... Il surveille ses fréquentations, partage ses joies et ses peines, ses amours et ses déconvenues sans même qu'elle ne s'en rende compte. Année après année, Léon tient un petit carnet où il note tout ce qui la concerne...
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" Le pari de Rebollo est-il tenu ? A tout instant il concilie la mosaïque figurative et la toile abstraite. "
" Ce que je sais de Lola pose un regard étrange(r) sur la réalité française. C’est justement un film sur le voyeurisme (...) Comme le dit
" Ce que je sais de Lola pose un regard étrange(r) sur la réalité française. C’est justement un film sur le voyeurisme (...) Comme le dit le cinéaste, “Léon, c’est moi”. Constatation évidente, quoique, tout compte fait, le héros ressemble moins à un metteur en scène qu’à un écrivain scrutant la réalité avant de la coucher sur sa feuille blanche. D’ailleurs, Léon écrit et commente poétiquement ses non-activités, presque à la façon d’un Echenoz ou d’un Toussaint. Pourtant, cette odyssée d’un suiveur, cette “histoire d’un amour inextinguible car l’un des amoureux ignore l’existence de l’autre”, a une force moins narrative que graphique. Après tout, Ce que je sais de Lola n’est qu’une histoire d’ultramoderne solitude poussant la banalité jusqu’au surréalisme (...) c’est également une œuvre de photographe, voire de peintre.
Le film, presque exclusivement composé de plans fixes, est une véritable splendeur, une œuvre émaillée de micro-épiphanies, qu’elles soient ou non fondées sur le principe de la répétition (le même cadre, le même angle vu à différents moments de la journée, à différents stades de l’histoire). La fixité du cadre y est pour beaucoup, mais cela n’explique pas la beauté métaphysique de certains plans (une salle d’attente dépeuplée), ni la grâce énigmatique de certaines scènes (Léon découvrant Lola inanimée sur le palier de son immeuble fonctionnel, démantibulée comme une fillette de Balthus).
Dans le fond, l’omniprésent héros, acteur et spectateur qui dirige notre regard, n’importe pas tant que le fait que Javier Rebollo nous permette de redécouvrir le monde avec un étonnement sans cesse renouvelé. Le cinéma devrait toujours produire cette impression. "
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