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À Naples, Giovanna s'occupe d'un centre social cerné par la criminalité, et doit acceuillir la femme d'un mafieux local, en fuite avec ses deux enfants...
À Naples, Giovanna, travailleuse sociale combative de 60 ans, fait face à une criminalité omniprésente. Elle gère un centre qui s’occupe d’enfants défavorisés et offre ainsi une alternative à la domination mafieuse de la ville. Un jour, l’épouse d’un criminel impitoyable de la Camorra, la jeune Maria, en fuite avec ses deux enfants, se réfugie dans le centre. Lorsqu’elle lui demande sa protection, Giovanna se retrouve confrontée, telle une Antigone moderne, à un dilemme moral qui menace de détruire son travail et sa vie.
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"Raconter Naples par le prisme de sa violence et de son empire mafieux n’a rien d’original. C’est pourtant à t
"Raconter Naples par le prisme de sa violence et de son empire mafieux n’a rien d’original. C’est pourtant à travers un regard de biais et une scénographie simple que L’Intrusa, le nouveau long-métrage de Leonardo Di Costanzo (après la sortie de L’Intervallo en 2012) creuse un sillon neuf sur ce sujet rebattu. On est très loin ici du pseudo-film mythologique et clinquant comme Suburra de Stefano Sollima (qui se déroulait à Rome) ou du naturalisme édifiant et viril qui a fait la réussite de Gomorra de Matteo Garrone mais qui a ensuite été décliné à de nombreuses reprises, souvent pour le pire. Au contraire, par son récit et son action ramassés à une unité de lieu (la Masseria, un centre d’aide aux enfants des quartiers pauvres de la capitale de Campanie) et sa spontanéité documentaire, le film revendique une certaine modestie, qui n’est que de façade tant il révèle en creux, les profonds traumas de la société napolitaine."
Thomas Choury"Le portrait naturaliste que Di Costanzo fait de cette situation est humble, sans enjolivures. Il se pose près des col&egra
"Le portrait naturaliste que Di Costanzo fait de cette situation est humble, sans enjolivures. Il se pose près des colères et des gestes de soutien puis donne sa confiance à toutes les respirations présentes car aucune n’est forcée, stylisée, appuyée pour faire monter le drame. Le refuge pour les défavorisés forme ce terrain où les émotions se diffusent sans grand problème. Au bord de la route, Giovanna refuse poliment qu’on la dépose chez elle. Le cours du film se trouve là, dans cette déambulation qui n’a pas besoin d’être emmenée au plus vite. Cette femme compte sur le temps pour que la tolérance se fasse, que les maux guérissent. Verra-t-elle juste ? La réponse à cette question n’est pas de notre ressort, semble-t-il presque pas de celui du cinéaste non plus. Le récit est une fiction bel et bien ficelée, écrite et poétique tout en frôlant l’aspect d’un flux documentaire où chaque réponse semble authentiquement décidée par les âmes qui le traversent."
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