Pour un journaliste débutant, Gareth Jones ne manque pas de culot. Après avoir décroché une interview d’Hitler qui vient tout juste d’accéder au pouvoir, il débarque en 1933 à Moscou, afin d'interviewer Staline sur le fameux miracle soviétique. À son arrivée, il déchante : anesthésiés par la propagande, ses contacts occidentaux se dérobent, il se retrouve surveillé jour et nuit, et son principal intermédiaire disparaît. Une source le convainc alors de s'intéresser à l'Ukraine. Parvenant à fuir, il saute dans un train, en route vers une vérité inimaginable... Présenté à la Berlinale en 2019.
"De la neige, de la vraie. Pas celle, épaisse et gélatineuse, qui colle aux bas de pantalon des protagonistes dans les films de studio. Ni celle qui tombe à gros flocons mous dans les comédies de Noël. Mais celle, fraîche, dans laquelle on s’enfonce jusqu’aux genoux, ou durcie par le froid sur laquelle on glisse. Des arbres noirs, un ciel plombé complètent le décor sinistre. Nous sommes quelque part en Ukraine, au début des années 1930. L’Ukraine, terre grasse et fertile, grenier à blé de l’Union soviétique, est devenue une plaine traversée de morts-vivants où, sur les charrettes, on entasse les cadavres. Cette neige est le poinçon du film d’Agnieszka Holland. Son certificat d’authenticité. (...)"
" (...) A la fois film dossier et film romanesque, L’Ombre de Staline est mené de main de maître par Agnieszka Holland. Cette cinéaste polonaise, qui débuta comme assistante de Krzysztof Zanussi et d’Andrzej Wajda avant de réaliser ses propres films (Le Complot, Europa Europa, Le Jardin Secret) a aussi tourné plusieurs épisodes de prestigieuses séries TV aux Etats-Unis (The Wire, Treme, The Killing, House of cards). D’où un grand sens de la narration, une facilité à aller rapidement à l’essentiel et à installer une ambiance, un climat. (...) Formellement, L’Ombre de Staline est également très réussi, bénéficiant d’une belle photographie de Tomasz Naumiuk et d’une musique d’Antoni Lazarkiewicz parfois oppressante. Film nécessaire et instructif sans être didactique, mais au contraire prenant comme un thriller interrogeant sur le journalisme, l’histoire et l’intégrité, L’Ombre de Staline, a le mérite de revenir sur un épisode méconnu et terrible de l’entre deux guerres."
Ce fait historique (un lanceur d’alerte dénonce les
famines en Ukraine du temps de Staline) aurait pu
donner un meilleur film. La première partie se
passe...
Ce fait historique (un lanceur d’alerte dénonce les
famines en Ukraine du temps de Staline) aurait pu
donner un meilleur film. La première partie se
passe bien mais la deuxième s’enlise.
C’est bien filmé, assez bien joué et ce qu’on voit à
l’écran est crédible mais la photo caméra à l’épaule
vient gâcher plusieurs scènes.
Le film a une fin comme je les déteste; tous les
tenants et aboutissants se règlent dans les 15
dernières minutes.
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Ce fait historique (un lanceur d’alerte dénonce les famines en Ukraine du temps de Staline) aurait pu donner un meilleur film. La première partie se passe...
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