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Contraint de conduire une voiture du Nord jusqu'au Midi, Klouk est rejoint par trois autres trublions. Le long du trajet une forte amitié va naître entre eux...
Contre sa volonté, Klouk a dû accepter de conduire dans le Midi, la "station-wagon" d'un gros client du garage lillois dont il est le premier vendeur. Il demande à Philippe, un copain de longue date, de l’accompagner. À Paris, ils sont contraints d’embarquer deux trublions et le voyage ne se passe pas du tout comme prévu, loin de là...
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" Les copains d'abord. Un road-movie à la française, tourné à l'âge d'or de ce genre, les années soixante-dix, avec une liberté de ton qui l
" Les copains d'abord. Un road-movie à la française, tourné à l'âge d'or de ce genre, les années soixante-dix, avec une liberté de ton qui laisse pantois. (...) Mais le film ne serait pas aussi réussi sans la présence attentive et la mise en scène rigoureuse d'Alain Cavalier. Celui-ci nous offre par la même occasion une formidable vue en coupe de la France des villes et des campagnes, sans jamais céder à la facilité. Cru et picaresque à la fois."
Vincent Ostria" Le Plein de Super continue aujourd'hui à restituer l'énergie brisée d'une époque, entre Easy Rider cassavetien à la française et grisaille
" Cet éloge de l’amitié est une réussite d’atelier. Au lieu de faire le plein des super-vedettes, Cavalier a rassemblé autour de lui quelque
" Cet éloge de l’amitié est une réussite d’atelier. Au lieu de faire le plein des super-vedettes, Cavalier a rassemblé autour de lui quelques anciens du cours Simon : un carré d’as où passent les atomes crochus. On connaît déjà la sensibilité d’écorché de Patrick Bouchitey. On découvrira Bernard Crommbev et son air de faune bien sage saisi par la défonce. Etienne Chicot et ses âpretés brusques de James Dean romantico-blagueur. Xavier Saint-Macary et son bagout de basse chantante sous une moustache circonflexe. Courez voir, dans leur équipée folingue. ces quatre mousquetaires de l’autoroute Nord- Sud."
Michel Flacon" Filmeur, c’est ce qu’est Alain Cavalier. Et le plus exigeant d’entre tous. La réédition du film qui le vit s’éloigner du cinéma qu’il ava
" Filmeur, c’est ce qu’est Alain Cavalier. Et le plus exigeant d’entre tous. La réédition du film qui le vit s’éloigner du cinéma qu’il avait jusqu’alors pratiqué et avancer vers celui qu’il allait inventer est une aubaine. Revoir Le Plein de super près de trente ans après sa réalisation offre de vérifier que le regard seul importe : s’il est pur, s’il est neuf, le regardé ne vieillit pas, le film est toujours au présent. Le Plein de super est un film au présent et à la première personne du pluriel, en apparence du moins : quand il dit « nous », c’est « je » qui parle. Au contraire de la plupart des films, qui sont à la troisième personne, celle qui n’existe que parce que j’ai décidé qu’il en serait ainsi."
" Le metteur en scène du Combat dans l’île revient aujourd’hui, avec une œuvre qui ne ressemble en rien à l’idée qu’on se faisait de lui. U
" Le metteur en scène du Combat dans l’île revient aujourd’hui, avec une œuvre qui ne ressemble en rien à l’idée qu’on se faisait de lui. Une ballade — et une balade — d’une truculence qui évoque Les Valseuses. La part du talent, la part du miracle ne sont pas faciles à faire dans Le Plein de super. Il s’agit, en effet, d’un phénomène rare : une création collective réussie. Le film a été écrit en collaboration étroite par son metteur en scène et ses quatre principaux interprètes : Patrick Bouchitey, Etienne Chicot, Bernard Crombey et Xavier Saint-Macary. Aventure, certes, mais aussi propos délibéré. Alain Cavalier n’a rien tourné pendant six ans parce qu’il remettait en question son cinéma : « Ecrire à ma table une histoire extérieure à moi-même, diriger des acteurs maquillés, ce n’était plus possible. » La solution fut longue à venir, mais elle vint (...)
« Au début des prises de vues, raconte Cavalier, une crise s’est produite chez les comédiens. Leurs personnages, qu’ils avaient écrits de leur propre main, étaient si proches d’eux-mêmes qu’ils avaient l’impression de ne pas jouer. » C’est ce qu’il attendait, l’aboutissement de ses six ans de réflexion sur le cinéma : l’instant « où le vrai l’emporte un peu quand même sur le faux, le nouveau sur le cliché »."
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