François s'engage dans un jeu télévisé mortel, et se rend vite compte que le jeu est truqué.
Dans une société futuriste, "le prix du danger" est le nouveau jeu d'une chaine de télévision. Un homme doit rejoindre un endroit secret en évitant cinq hommes venus pour le tuer. S'il réussit, il empoche beaucoup d'argent, 1 million de dollars, mais jamais personne n'est arrivé à remporter le jeu. François Jacquemard, un jeune chômeur désireux de sortir de son quotidien morose, décide de participer au jeu, malgré les réticences de sa campagne. Pamphlet social et cynique envers la société des médias et les jeux télévisés, et adaptation de la nouvelle du même nom de Robert Sheckley, "Le Prix du danger" est une vision terriblement prophétique de l'avenir de la télévision.
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Détonnant dans un cinéma français habituellement peu enclin à s’aventurer sur les terres de l’anticipation - à l’exception notable des oeuvr
Détonnant dans un cinéma français habituellement peu enclin à s’aventurer sur les terres de l’anticipation - à l’exception notable des oeuvres d’Alain Jessua ou de Christian de Chalonge -, Le prix du danger est un habile hommage aux séries B américaines : la réalisation carrée de Boisset met en évidence des décors à la fois futuristes et crédibles, tout en ménageant d’excellentes séquences d’action. Parfois très violente, cette virulente dénonciation d’une société consumériste et matérialiste n’a d’autre ambition que de provoquer le malaise. Ainsi, les amateurs de fines métaphores et de légèreté passeront leur chemin : chez Boisset, la moindre idée est martelée consciencieusement de façon à ce qu’aucune ambiguïté ne puisse s’insinuer dans le discours. Son cinéma couillu a toutefois le mérite de foncer dans le tas sans la moindre arrière-pensée. Excessive l’interprétation de Michel Piccoli en présentateur télé démago ? Certes, mais tellement jubilatoire ! Prévisible la chute finale du héros ? D’accord, mais un système totalitaire ne l’emporte-t-il pas toujours sur l’individu ? Accusé à juste titre d’en faire des tonnes, Yves Boisset a pourtant réussi un sacré tour de force en ce début des années 80 : signer un des meilleurs films fantastique français de l’époque - et ils sont peu nombreux - se bonifiant même avec le temps.
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