
La fête du cinéma à La Rochelle... et sur Universciné
Du 26 juin au 5 juillet, la Rochelle devient le rendez-vous de la cinéphilie autour d'hommages et de rétrospective1
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Au Kurdistan, la population fuit les bombardements, tandis que des instituteurs, leurs tableaux noir sur le dos, partent à la recherche d'élèves.
Au Kurdistan, plusieurs instituteurs, tableaux noirs sur le dos, partent à la recherche d'élèves que les bombardements ont éloignés. Au sein de ce groupe atypique, certains vont se frayer leur propre chemin au fil des rencontres. Entre amour, amitié, et ambition de quitter le pays, ils trouvent chacun un but et une motivation, avec toujours, comme point commun, les tableaux noirs. Prix du Jury au Festival de Cannes 2000.
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Construit selon un récit bipartite, Le Tableau noir suit l’itinéraire de deux instituteurs qui errent de village en village, leur tableau su
Construit selon un récit bipartite, Le Tableau noir suit l’itinéraire de deux instituteurs qui errent de village en village, leur tableau sur le dos, à la recherche d’élèves. L’un essaie de convaincre des adolescents chargés de passer clandestinement des marchandises à la frontière entre l’Iran et l’Irak. L’autre s’acharne à redonner le goût d’apprendre à un groupe de vieillards plus préoccupés par leur désir de rejoindre leur pays natal. Comme chez Kiarostami, le récit est avant tout un trajet auquel la mise en scène se fond en essayant de capter au mieux la présence du paysage et la place du personnage au cœur de ce dernier. On retrouve ainsi dans Le Tableau noir ce même sens du cadre sachant tirer toute la beauté d’un décor grandiose (les couleurs ocres et jaunes des collines du Vent nous emportera, les serpentins rocailleux et vertigineux ici).
Elysabeth FrançoisUn film de cendres et de craie, beau et frustrant comme une tempête de sable, qui prend soin d'effacer les réponses aussitôt qu'elles affleu
Un film de cendres et de craie, beau et frustrant comme une tempête de sable, qui prend soin d'effacer les réponses aussitôt qu'elles affleurent. Un conte énigmatique où les paysages sont des miroirs à deux faces. Où chaque image souffle le chaud et le froid, chuchote une chose et son contraire. A commencer par cette scène d'ouverture, la plus belle du film, une trouvaille visuelle époustouflante. Le tableau noir ficelé sur le dos, une quinzaine d'instituteurs gravissent péniblement le flanc d'une montagne caillouteuse, à la frontière irako-iranienne. Ils écrèment les sommets du Kurdistan à la recherche d'hypothétiques élèves. Vus du ciel, ces marcheurs harassés ressemblent autant à des voyageurs au long cours prêts à s'envoler sous leurs Deltaplanes d'ardoise qu'à des tortues exsangues et désespérées écrasées par leurs carapaces trop lourdes. Parfois libérateur, le savoir peut donc aussi être un fardeau à vie... insinue d'emblée Samira Makhmalbaf, avant de poursuivre sa route (...) Pour que l'on ne s'égare pas dans cette randonnée de haute montagne, Samira Makhmalbaf a eu la bonne idée d'utiliser son tableau noir comme un caillou de Petit Poucet. A chaque étape, l'objet prend différentes significations métaphoriques. Tour à tour brancard, bouclier, paravent pour cérémonie de mariage, porte pour nuit de noces, bureau de divorce, le tableau noir va même jusqu'à devenir le surnom que sa nouvelle épouse donne à Saïd... Un instituteur un peu filou, que Samira Makhmalbaf sort un instant de la foule, sans pour autant en faire un véritable héros. Comme si elle n'avait pas osé donner pleinement la parole à ce personnage au parcours diamétralement différent du sien : Saïd a choisi de devenir instituteur contre l'avis de son père, qui aurait préféré qu'il fût berger... Ce refus de sonder les tréfonds de ce doux révolté limite sans doute la portée du film. A moins que cela ne soit sa force. Samira restant finalement cachée derrière le seul personnage de femme de son conte : un bloc de granite, mutique et insondable, qui avance sans faiblir, n'écoutant que sa voix intérieure...
Marine LandrotMalgré un scénario qui entrecroise parfois inutilement les pistes et abuse des métaphores redondantes, le film est constamment habité par un
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