Avril 1974, deux journalistes de la Radio Suisse Romande sont envoyés au Portugal. Accompagnés de Bob, un technicien proche de la retraite, et de sa fidèle VW, les voilà partis pour réaliser un reportage sur l'économie. Mais sur place, rien ne se passe comme prévu et la tension est à son comble entre Julie, la féministe, et Cauvin, le reporter de guerre roublard. Pourtant alors que nos amis sont décidés à rentrer, le vent de l'Histoire pousse le Combi VW en plein cœur de la Révolution des Œillets... et quand la démocratie passe à côté de soi, il faut être prêt à la saisir !
" La dernière fois qu’on a pris des nouvelles de Lionel Baier, il nous parlait d’outre-tombe, dans un prodigieux petit film proustien intitulé Low Cost (Claude Jutra), élégie pleine de joie cherchant à fixer les souvenirs d’une vie dans les images basse def d’un téléphone portable. C’était en 2010 et depuis, nous apprend sa fiche biographique, il aurait réalisé pas moins de cinq films : un long métrage inédit (Toulouse),un documentaire sur son collègue et compatriote suisse Claude Goretta (Bon vent), deux courts métrages et, donc, le film qui nous occupe ici, Les Grandes Ondes (à l’ouest).
(...) Les Grandes Ondes (à l’ouest) (passion parenthèse) s’inscrit en fait dans une “cartographie sentimentale des Européens en quatre volets”, dont il occupe la seconde place, après l’est de Comme des voleurs…(road-trip autofictionnel en Pologne). Le nord de l’Ecosse et le sud de l’Italie viendront plus tard (...) Avec Les Grandes Ondes…, l’ambition est de retrouver l’esthétique des comédies populaires 70’s, leur liberté de ton et leur appel à l’insubordination (de la comédie italienne à celles réalisées par Pierre Richard), pour donner un peu d’air à une époque, la nôtre, qui en manque cruellement. Le geste n’est pas isolé : c’est peu ou prou le même qui anime,en France, Antonin Peretjatko (La Fille du 14 Juillet) ou, aux Etats-Unis, Adam McKay et Will Ferrell lorsqu’ils font Anchorman.
Peut-être moins punk que ces derniers (son truc, c’est plutôt Gershwin, qu’il convoque ici à foison), Baier teinte en revanche son film d’une opportune mélancolie. Le rire s’y double de la conscience aiguë du temps qui file, subtilisant trop vite les amis et les pères d’élection, broyant sans pitié les souvenirs. 1974, c’était hier, et ça paraît pourtant loin. Sans nostalgie aucune, il faut alors, avance Baier, tenter de les faire revivre par le cinéma (au présent).
Jacky Goldberg
Le Monde
" Hommage nostalgique aux grandes heures de la radio, reconstitution mi-amusée, mi-émue du Portugal de la Révolution des Œillets, comédie p...
" Hommage nostalgique aux grandes heures de la radio, reconstitution mi-amusée, mi-émue du Portugal de la Révolution des Œillets, comédie pure – de mots, surtout – avec ses répliques cinglantes et ses personnages un peu trop colorés : Les Grandes Ondes est un film qui ne se refuse rien, ni les excursions sur les terres de la satire politique, ni la séquence de comédie musicale, ni les clichés – au sens premier du terme (Valérie Donzelli seule face à un tank, comme l'homme à la chemise blanche de la place Tian'anmen)...
Pris dans un véritable jeu de ping-pong verbal, les quatre acteurs de tête ont un plaisir à jouer visible et communicatif. Le jeune Francisco Belard forme avec Patrick Lapp, animateur de la radio suisse romande et véritable star des ondes dans son pays, un tandem de loufoques discrets qui équilibre à merveille le duo explosif Donzelli/Vuillermoz (...)
De la Suisse des seventies au Portugal de la Révolution des Œillets, cet étonnant quatuor connaîtra des étapes plus mémorables que d'autres, et quelques vrais moments d'anthologie (...) un ton singulier, synthèse de toutes les pistes évoquées plus haut, mêlant la nostalgie avec l'humour, le piquant avec le doux, la légèreté avec la gravité discrète. Cette combinaison difficile à réussir, qu'exprime avec bonheur la musique exubérante de George Gershwin, laisse, longtemps après avoir vu le film, une belle envie de sourire au bord des lèvres.
Noémie Luciani
Avis
Nijinsky0307
au sujet de
Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Surprenante, une comédie très belle et motivante servie par de très bons acteurs.
Mumu34
au sujet de
Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Petite pépite surprenante dans l'air des 70's, beaucoup d'humour, un bon moment de cinéma
MaximeBoess
au sujet de
Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Une comédie tendre, originale, raffraichissante; le genre de films que l'on voit de moins en moins.
maghika
au sujet de
Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Très drôle !
tristanio
au sujet de
Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Drôle, absurde, très bien joué. un vrai petit bijou
Nijinsky0307au sujet de
Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Surprenante, une comédie très belle et motivante servie par de très bons acteurs.
Mumu34au sujet de
Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Petite pépite surprenante dans l'air des 70's, beaucoup d'humour, un bon moment de cinéma
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Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Une comédie tendre, originale, raffraichissante; le genre de films que l'on voit de moins en moins.
maghikaau sujet de
Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Très drôle !
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Les Grandes Ondes (à l'Ouest)
Drôle, absurde, très bien joué. un vrai petit bijou
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Surprenante, une comédie très belle et motivante servie par de très bons acteurs.
Petite pépite surprenante dans l'air des 70's, beaucoup d'humour, un bon moment de cinéma
Une comédie tendre, originale, raffraichissante; le genre de films que l'on voit de moins en moins.
Très drôle !
Drôle, absurde, très bien joué. un vrai petit bijou