À la mort de sa mère, Zino, fils d'immigrés algériens, apprend que son père n'est jamais retourné en Algérie, contrairement à ce qu'il a toujours cru, mais qu'il vit en Camargue. Il part alors le retrouver et découvre qu'il est devenu une femme, il y a 25 ans...
Le plus séduisant est l'infinie douceur de Nadir Moknèche. Son amour visible pour les seconds rôles : le réceptionniste sri-lankais qui, par pure gentillesse, reconnaît la ressemblance de sa cliente avec Beyoncé.
Pierre Murat
L'Obs
"On apprécie la frontalité subtile avec laquelle le réalisateur de "Délice Paloma" et de "Goodbye Morocco" aborde son histoire, et l'humour,...
"On apprécie la frontalité subtile avec laquelle le réalisateur de "Délice Paloma" et de "Goodbye Morocco" aborde son histoire, et l'humour, qui contraste avec la gravité du sujet. Et, en dépit de quelques passages obligés (le rejet, le déni et l'acceptation après le drame), le scénario emprunte à son héroïne sa bravoure. C'est le portrait d'une femme farouche plus vraie que nature. Une Lola qui nous ravage le cœur, interprétée avec gourmandise et complicité par une Fanny Ardant étincelante."
Xavier Leherpeur
L'Express
"De Délice Paloma à Viva Laldjérie, Nadir Moknèche aime célébrer les femmes fortes en les confrontant à des situations complexes dont elles...
"De Délice Paloma à Viva Laldjérie, Nadir Moknèche aime célébrer les femmes fortes en les confrontant à des situations complexes dont elles s'extirpent avec courage. Lola fait une entrée fracassante dans cette famille-là. Le cinéaste la scrute avec une sensibilité qui lui permet d'éviter le piège de la caricature exotique faussement bienveillante comme celui du film à thèse pompeux -la manière dont cette histoire s'inscrit dans une famille musulmane, sans jamais la traiter sous un angle religieux, est ici remarquable. Il n'y a aucun geste scolairement démonstratif dans Lola Pater. Juste le récit mouvementé de la façon dont ce fils et ce père vont reconstruire une relation brisée. Il faut de la finesse pour faire naître ces scènes bouleversantes sur la difficulté à dire "je t'aime" par peur qu'on ne vous renvoie pas ce même amour. Cette finesse qui guide les interprétations remarquables de Fanny Ardant et Tewfik Jallab."
Thierry Chèze
Télérama
"Le plus séduisant est l'infinie douceur de Nadir Moknèche. Son amour visible pour les seconds rôles : le réceptionniste sri-lankais qui, pa...
"Le plus séduisant est l'infinie douceur de Nadir Moknèche. Son amour visible pour les seconds rôles : le réceptionniste sri-lankais qui, par pure gentillesse, reconnaît la ressemblance de sa cliente avec Beyoncé. Ou la compagne de Lola (Véronique Dumont), dont il fait percevoir, lors d'une magnifique scène dans un hôpital, le dévouement sans faille et l'amour infini. Sa mélancolie se reflète dans cette Danse de Granados qu'il a choisie pour leitmotiv : trois petites notes de musique qui, comme dans la superbe chanson d'Henri Colpi, « lèvent un cruel rideau de scène sur mille et une peines qui ne veulent pas mourir »."
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