Wim Wenders — Écrit sur du temps
VIDEO | 2015, 13' | Avec Every Thing Will Be Fine, l'auteur de Paris-Texas filme la solitude d'un écrivain qu'une1
Page d'accueil
Catalogue
Nouveautés
KIDS
Courts
Séries
Un cinéaste cherche un sujet de film. Quatre femmes croisées dans des villes d'Italie et de France éveillent son imagination. Des histoires de désir affleurent.
Un cinéaste cherche un sujet pour son prochain film. Il croise quatre femmes dans des villes d'Italie et de France, quatre héroïnes en puissance qui éveillent son imagination. Wim Wenders rejoint Michelangelo Antonioni sur son dernier long-métrage et signe avec lui un hymne à la sensualité.
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" A la revoyure, on ne doute plus qu'Antonioni soit l'auteur à part entière de ce film dont il n'est pas exclu par ailleurs qu'il ne s'adres
" A la revoyure, on ne doute plus qu'Antonioni soit l'auteur à part entière de ce film dont il n'est pas exclu par ailleurs qu'il ne s'adresse à aucun spectateur, contemplation invisible au commun des mortels, dialogue muet d'un grand cinéaste avec des images étonnamment impersonnelles et qu'il semble bel et bien avoir voulu comme telles. Quatre chorégraphies amoureuses dont il ne garde que l'essentiel : l'espace désert des lieux et les corps, qu'il filme avec un étrange mélange de naïveté maladroite (comme une première fois) et de patience admirable. Et surtout le silence, de chacun et du monde, dont il guette, avec l'expérience qu'il tire du cinéma et de l'aphasie, les moindres vibrations, dans l'espoir radical d'atteindre le coeur du mystère."
Anne Boulay, Isabelle Potel" Antonioni a gardé intact son génie des villes désertées, sa manière artiste de statufier les corps des femmes, son goût de la notte. Même
" Antonioni a gardé intact son génie des villes désertées, sa manière artiste de statufier les corps des femmes, son goût de la notte. Même les scènes de sexe les plus réalistes sont marmoréennes, les accouplements sont strictement plastiques et les actrices qu'il déshabille l'une après l'autre (entre autres Sophie Marceau) sont si magnifiquement mises à nu qu'on n'a jamais le sentiment voyeur de les découvrir à poil. Pourquoi, malgré tout, ce sentiment de malaise ? Il n'y a aucune cruauté à écrire que Par-delà les nuages nous parle depuis l'autre rive du fleuve, par-delà un Styx d'où Antonioni nous adresserait des gestes et des mots que la distance rend difficilement perceptible."
Gérard Lefort, Olivier Séguret" Alors, Par-delà les nuages ne serait-il que l’addition de deux échecs ? Celui d’un imitateur laborieux ajouté au gâtisme d’un vieil érotom
" Alors, Par-delà les nuages ne serait-il que l’addition de deux échecs ? Celui d’un imitateur laborieux ajouté au gâtisme d’un vieil érotomane ? S’il est vrai que la musique est aussi épouvantable qu’envahissante, que les femmes se déshabillent beaucoup trop facilement et que certains passages frisent le ridicule absolu, l’intérêt du film excède de beaucoup ses défauts apparents. Difficile à comprendre et donc à aimer, il nécessite un certain effort pour tenter de saisir l’ambition folle, pour ne pas dire suicidaire, qui sous-tend l’ensemble. D’un épisode à l’autre, c’est tout son système de représentations, tout son cinéma depuis Femmes entre elles qu’Antonioni a décidé de remettre en cause.
(...) Même si on déteste le reste du film, il est difficile de nier que le premier épisode est une pure merveille. En situant cette histoire à Ferrare, sa ville natale, Antonioni indique sa volonté de remonter jusqu’à l’origine de son oeuvre pour en mettre à mal les fondements. Sur un motif éminemment antonionien (l’impossible rencontre charnelle d’un couple), il commence une vertigineuse théorie des corps qui sera le fil conducteur des trois épisodes suivants. La femme à vélo sous les arcades, l’homme en voiture sur la route, tous deux surgissent du brouillard de la mémoire. Tous deux sont des fantômes surgis du cinéma d’Antonioni, de pures émanations gazeuses échappées de la chaleur du projecteur. N’ayant aucune autonomie propre, ils ne font que répéter les postures et les titres des films précédents.
(...) On attendait ce film avec impatience, comme la dernière pierre posée sur un édifice majestueux. Il est tout le contraire. Plutôt que de parachever son uvre en adoptant la pose du vieux sage, Antonioni la déconstruit, la massacre parfois, avec une fureur juvénile. Là où ses admirateurs croyaient trouver une réflexion apaisée, il leur livre une nouvelle expérimentation fébrile, celle d’un cinéaste qui refuse de se laisser embaumer vivant. Depuis, Antonioni a commencé le tournage d’un nouveau film. Il nous étonnera encore."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE