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À Saint-Tropez, une bourgeoise de 40 ans trouve une villa où vivre sa liaison avec un homme plus jeune. Son mari, également infidèle, accepte la situation.
Année 1960, à Saint-Tropez. Suzanna Andler, une femme élégante d'une quarantaine d'années, veut louer une villa dans la perspective d'y vivre l'été avec son amant, Michel Cayre. Sa liaison avec Michel est connue par son mari, Jean Andler, qui ne s'en offusque pas car lui aussi a une vie extra-conjugale. Commence un jeu de dupes entre Suzanna, Michel et Jean. Adapté de la pièce éponyme de Marguerite Duras, dont Benoît Jacquot fut l'assistant. C'est l'écrivaine qui a mis Jacquot au défi de tirer un film de cette pièce qu'elle désavouait, tandis que le cinéaste la défendait.
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"Du théâtre filmé au meilleur sens du terme, qui saisit tout ce que la scène n’aurait pu donner, le re
"Du théâtre filmé au meilleur sens du terme, qui saisit tout ce que la scène n’aurait pu donner, le relief des visages en gros plan, le choix, toujours miraculeusement juste ici, de mettre en lumière celui-ci plutôt que celui-là, qui n’empêchera jamais la caméra de tournoyer autour des corps, dans de longs plans virtuoses qui semblent porter le texte et ses silences sur un flux continu, créant pour ainsi dire l’espace entre eux. "
Elisabeth Franck-Dumas"[...] portrait de femme dont la richesse intérieure est filmée en simultané à travers son conflit avec le
"[...] portrait de femme dont la richesse intérieure est filmée en simultané à travers son conflit avec le monde extérieur, ouverture mentale sur un arrière-monde abstrait et mélancolique au son d’une flûte japonaise shakuhachi, réification sociale de la femme par les hommes interdisant ou autorisant sa liberté érotique, beauté extrême dans la perdition, autant d’ingrédients [du cinéma de Kenji Mizoguchi] que Benoit Jacquot réactualise magnifiquement."
Pierre Eisenreich"De ce huis clos devant la mer, Benoît Jacquot tire une œuvre fine et bouleversante, si forte qu’au moment où
"De ce huis clos devant la mer, Benoît Jacquot tire une œuvre fine et bouleversante, si forte qu’au moment où l’on se croit dans l’anecdotique, on est soudain cueilli par la profondeur d’humanité qui en jaillit. Un vertige."
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