Nana, vendeuse dans un magasin de disques, mène une vive monotone et joint difficilement les deux bouts. Même si elle éprouve pour lui une certaine tendresse, elle s'ennuie avec son ami Paul, un journaliste raté. En manque d'argent, Nana accepte la proposition d'un inconnu. Elle se prostitue pour la première fois et, par l'entremise d'une amie, rencontre Raoul, un souteneur. Nana est ainsi prise dans l'engrenage de la prostitution...
Prix du jury et de la critique au Festival de Venise 1962.
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Erebor
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Vivre sa vie
Revoir Vivre sa vie 60 ans ans après sa sortie en salle, c’est se rendre compte du vertige de sa modernité (au moment même où Jean Renoir présentait encore...
Le générique l'affirme d'emblée : c'est un portrait de femme, l'examen précis et passionné d'un visage de jeune femme qui a perdu son amant, son emploi...
Revoir Vivre sa vie 60 ans ans après sa sortie en salle, c’est se rendre compte du vertige de sa modernité (au moment même où Jean Renoir présentait encore Le Caporal épinglé). Jean Douchet disait, après avoir vu le film à la Mostra de Venise en 1962 : « C’est un pur chef-d’oeuvre, le premier film absolument sans faille de Godard » (Cahiers du Cinéma, n° 136). Le temps lui donne encore raison. En effet, il serait compliqué d’y trouver des fissures dans cette histoire en douze tableaux, celle de Nana, disquaire devenu prostituée, existence en quête de son essence, sujet devenu objet. L’aphorisme de Montaigne qui ouvre le film (« Il faut se prêter aux autres et se donner à soi-même ») est en réalité une contre-piste au film : pour vivre sa vie (et donc sa mort), il faut se donner aux autres et se prêter à soi. Car les liens distendus avec le monde et les autres doivent être retissés, les objets doivent redevenir des sujets, et l’art, la philosophie, l’alcool ou le sexe sont des moyens égaux pour y parvenir.
Ce qui était juste à l’époque l’est encore aujourd’hui.
Ciné Philau sujet de
Vivre sa vie
Le générique l'affirme d'emblée : c'est un portrait de femme, l'examen précis et passionné d'un visage de jeune femme qui a perdu son amant, son emploi et sa capacité à jouer selon les règles du jeu social. Nana - prénom évoquant le roman éponyme d'Emile Zola - cherche à définir sa vie - et à définir la vie, au détour par exemple d'une conversation avec un philosophe. Construit en épisodes délicatement conçus, inspiré par le film noir, affichant un recherche très réaliste des faits de la prostitution, le film vibre de l'amour du cinéaste pour sa star (qui était aussi l'amour réel de Jean-Luc Godart pour Anna Karina, avec mariage) et impose au public une présence féminine mystérieuse et bouleversante. C'est stylé mais très émotionnel.
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