Aux Antilles, pour séduire une femme qui se refuse à lui, Charles Beaumont fait appel à un maître vaudou. Horreur ! Celui-ci transforme la belle en zombie...
Charles Beaumont, propriétaire d'une plantation aux Antilles, invite chez lui un jeune couple qui va bientôt se marier. Il essaie pourtant de séduire la jeune femme et de la convaincre d'abandonner son fiancé. Face à son refus, il s'en remet à un maître vaudou... qui transforme la belle en zombie ! Tourné dans les décors du "Dracula" de Tod Browning, un classique de la série B qui signe l'entrée du zombie dans l'histoire du cinéma. Un zombie inaugural, créature manipulée, métaphore de l'esclave-jouet du maître colonial tout puissant... en attendant sa future "autonomisation" par George Romero (avec "La Nuit des morts vivants", 1968, les zombies ne sont plus instruments d'un dieu supérieur mais de simples chairs en putréfaction sans autre but que de recouvrir le monde des vivants).
" … un bon cru du cinéma fantastique des années trente, bien qu'il ne sorte pas des caves de la Universal, le réalisateur Victor Halperin et ses frères Sol et Edward ayant fondé leur propre compagnie pour ce film, qui ne fut suivi que par deux autres, Supernatural et Revolt of the Zombies. On retrouve ici ce charme « magique » qui faisait le prix des grands classiques de l'épouvante comme Freaks, Frankenstein ou Dracula, mais avec peut-être une qualité plastique et poétique supérieure.
Nous sommes souvent envoûtés (bien entendu) par l'atmosphère gothico-exotique qui culmine dans les séquences finales : les immenses décors, construits ou peints, où passent en psalmodiant des personnages fortement typés — d'où ressort non seulement Bêla Lugosi en « diabolique » Monsieur Legendre, mais par exemple Robert Frazer, propriétaire torturé d'une plantation à Haïti — sont la toile de fond inquiétante d'une sorte de « zombie-opéra » toujours fascinant dans sa lenteur calculée.
Naturellement l'érotisme est discrètement présent, et le plan de Madge Bellamy en dessous de satin et voile de mariée est à cet égard une référence pour les érotomanes sensibles à la seule suggestion... White Zombie est à n'en pas douter une date dans la filmographie jamais complète des morts-vivants (comme l'est le film lui-même, ressuscité)."
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