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Comme tant d’autres femmes, Édith, Michèle, Éveline et Fabienne ont été placées en maison de correction à l’adolescence. Aujourd’hui, portée par une incroyable force de vie, chacune raconte son histoire...
Arnaud, c’est mon petit frère. Un jour, je me suis rendue compte qu’il était déjà grand. Il est né là où on ne choisit pas et cherche ce qu’il aurait dû être. Libre.
Elle s’appelle Melissa Lucio. Depuis plus de dix ans, elle erre dans le couloir de la mort au Texas. Son histoire, qui regorge de zones d’ombres, va se révéler bien plus complexe qu’elle n’y parait.
25 jours en immersion dans la prison des Baumettes. 30 000 mètres carrés et 2 000 détenus dont la moitié n’a pas 30 ans. Une prison qui raconte les destins brisés, les espoirs, la violence, la justice et les injustices de la vie. C’est une histoire avec ses cris et ses silences, un concentré d’humanité, leurs yeux dans les nôtres.
Ils s’appellent Fanta, Joffrey, Soumeya... Ils sont en prison, au lycée, au travail. Ils ne se connaissent pas et communiquent par messages vidéo. Ils ont en commun le projet un peu fou d’écrire une nouvelle Constitution. Pendant près d’un an ils vont partager le bonheur et la difficulté de réfléchir ensemble. Cette aventure va les conduire jusqu’à l’Assemblée Nationale.
Environ 130 hommes sont prisonniers au centre de détention de Casabianda, en Corse. La plupart purge une peine pour agression sexuelle sur mineur. Dans cette prison à ciel ouvert, le réalisateur est allé à leur rencontre...
Une longue peine, comment ça se raconte ? C’est étrange ce mot qui signifie punition et chagrin en même temps. Ainsi s’exprime Didier Ruiz lorsqu’il entreprend la mise en scène de son dernier spectacle monté avec d’anciens détenus de longue peine.
À 9 ans, Belinda vit en foyer avec sa sœur. À 16 ans, elle s’apprête à assister au baptême de son neveu et envisage de devenir mécanicienne, mais elle doit d'abord aider sa mère, qui va partir « en cure ». Son père, alors emprisonné, ne peut assister à la cérémonie. À 23 ans, elle s'apprête à se marier avec son fiancé, sur le point d'être libéré...
"La Mort se Mérite" brosse un portrait de Serge Livrozet, figure de la contre-culture française des années 70, ancien plombier, ancien perçeur de coffres forts, fondateur avec Michel Foucault du Comité d'Action des Prisonniers, écrivain autodidacte et militant anarchiste.
Tunis, avant la révolution. Un homme à moto, armé d’un rasoir, balafrerait les fesses des femmes qui ont la malchance de croiser sa route. On l’appelle le Challat, “le balafreur”. Fait divers local ? Manipulation politique ? Sauf que personne ne l’a jamais vu. Dix ans plus tard, une jeune réalisatrice décide d’enquêter pour élucider le mystère du Challat de Tunis.
Un hôpital psychiatrique du sud-ouest de la Chine. Une cinquantaine d’hommes vivent enfermés traînant leur mal-être du balcon circulaire grillagé à leur chambre collective. Ces malades, déviants ou opposants, éprouvent au quotidien leur résistance physique et mentale à la violence d’une liberté restreinte. Wang Bing nous plonge dans la « folie » de la Chine contemporaine.
Ils ont tout quitté pour tenter leur chance en Europe et se retrouvent enfermés dans une prison à ciel ouvert, aux portes du vieux continent. Ils vivent partagés entre l’espoir d’obtenir un «laissez-passer» et la crainte d’être expulsés vers leur pays. Telles sont les trajectoires de cinq migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc.
1975. À Rome, Claude Lanzmann filme Benjamin Murmelstein, dernier Président du Conseil Juif du ghetto de Theresienstadt, seul « doyen des Juifs » à n’avoir pas été tué durant la guerre. 2012. Lanzmann, à 87 ans, met en scène ces entretiens de Rome en revenant à Theresienstadt, ghetto mensonge inventé par Adolf Eichmann pour leurrer le monde.
Durant sa jeunesse, Angela Davis est profondément marquée par son expérience du racisme, des humiliations de la ségrégation raciale et du climat de violence qui règne autour d’elle. Devenue un symbole de la lutte contre toutes les formes d’oppression : raciale, politique, sociale et sexuelle, Angela Davis incarne, dans les années 70, le " Power to People ".
Le 28 mai 2011, des détenus chantent depuis l'intérieur de la maison d'arrêt d'Orléans pour le public venu les écouter de l'autre côté du mur. Un court primé à Clermont-Ferrand (Festival International du court-métrage), à Lyon (Rencontres du court-métrage documentaire), à Lussas (Etats généraux du film documentaire) et à Nyon (Visions du réel).
Ai Weiwei, artiste dissident de l’ère numérique, inspire l’opinion publique internationale et brouille les frontières entre art et politique. Arrêté par les autorités chinoises le 3 avril 2011, libéré sous caution le 22 juin, il est interdit de sortie du territoire. Portrait d’un artiste engagé qui nous rappelle de manière essentielle notre besoin de liberté individuelle, politique et artistique.
Elles sont psychiatres, infirmières ou ergothérapeutes à la prison des Baumettes et reçoivent des détenus devenus patients le temps du soin. Une poche d'air derrière les murs de la prison. Mais à quel prix ? Après "Nous, princesse de Clèves", le nouveau film de Régis Sauder nous immerge dans la réalité physique d'un engagement et dans la beauté d'une pensée en mouvement, libre, qui résiste.
Au centre de détention administrative de Frambois, des hommes sont emprisonnés dans l’attente d’un renvoi du territoire helvétique. Leur demande d’asile a échoué, certains sont sommés de repartir après avoir construit une vie en Suisse.
En suivant les pas du Contrôleur général des lieux de privation de liberté et de son équipe, Stéphane Mercurio lève le voile sur l'enfermement en France.
Ancien braqueur fiché au grand banditisme, Michel Vaujour aura passé 27 ans en prison et sera parvenu à s’en échapper à cinq reprises avant d’obtenir une libération conditionnelle en 2003. La cellule d'isolement où il passa en tout 17 ans fut le théâtre de nombreux face-à-face avec lui-même et cette fuite en avant est finalement devenue une ascension intérieure.
Ce film est issu d'une expérience cinématographique menée en milieu carcéral. « 9 m2 pour deux » a été mis en scène dans un décor de cellule reconstituée en studio à l'intérieur de la prison. Dix hommes détenus y deviennent tour à tour interprètes et filmeurs de leur propre vie. Chacun d'entre eux s'exprime ainsi à travers des situations quotidiennes.
Plus de vingt ans après leur conversation enregistrée pour "Shoah", en 1979, Claude Lanzmann revient vers Yehuda Lerner; à 16 ans, il fut l’un des acteurs de la révolte des Juifs du camp polonais d’extermination de Sobibor. Le 14 octobre 1943, à 16 h, le jeune Yehuda Lerner foudroya d'un coup de hache un officier allemand, lançant le signal de la révolte...
Muriel, plusieurs fois condamnée par défaut, est prise en flagrant délit de vol de voiture. Elle suit le parcours judiciaire d'une détenue déférée devant la 8ème section du palais de justice de Paris. Pleine d'aplomb, elle fait face à une psychologue mandatée par le parquet puis elle est auditionnée par le substitut du procureur et rencontre son avocat commis d'office.
« Tous les documents que vous allez voir, films et photographies, furent pris dans le ghetto de Varsovie, sur ordre de Goebbels, par les Allemands eux-mêmes. Tous les témoins que vous allez entendre sont des survivants du ghetto de Varsovie que nous avons retrouvé et qui expriment leurs souvenirs personnels dans leurs propres mots. Tout est vrai, nous n’avons rien reconstitué »
En 2002, J.D. charge sa carabine, parcourt Grande-Synthe et assassine un jeune Maghrébin. Plus de dix ans après les faits, le film suit la route empruntée par le tueur et confronte la ville et ses métamorphoses à la voix de J.D., reconstituée d’après le dossier d’instruction de son procès. Ce film a reçu le Prix de L'institut français - Louis Marcorelles au Festival Cinéma du Réel 2015.
Cinq ex-prisonniers politiques se retrouvent secrètement à la campagne le jour de l'exécution de Salvador Puig i Antich, anarchiste catalan condamné pour le meurtre d'un agent de la Guardia Civil. Ils discutent de leur expérience carcérale.
Claude Lanzmann a rencontré Maurice Rossel en 1979 lors du tournage de Shoah. Son interlocuteur fut le seul délégué du Comité International de la Croix Rouge à Berlin amené à visiter dès 1943 le camp d’extermination d’Auschwitz. Il inspecta aussi le «ghetto modèle» de Theresienstadt en juin 1944. Un film unique dans les annales de la Seconde Guerre mondiale.
Tourné dans un Centre éducatif fermé, "Le Cri est toujours le début d’un chant " accompagne neuf garçons dont la loi empêche de montrer le visage. Lorsque ces dangereux "délinquants" se fabriquent des masques afin de pouvoir prendre la parole dans un film, ils se révèlent doux, drôles, poètes ou philosophes et offrent une réflexion profonde sur la justice et l’incarcération des mineurs.
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