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Depuis la fermeture de la frontière entre la France et l’Italie en 2015, la vallée de la Roya est devenue le symbole de l’insoumission. Les migrants bloqués à Vintimille continuent de passer en déjouant barrages, aidés par certains habitants de la vallée. Dans cette enclave où des migrants espèrent atteindre un avenir meilleur, la solidarité des habitants est devenue un acte de résistance.
Par le biais de nombreux témoignages, Nanni Moretti raconte la période durant laquelle des diplomates italiens ont sauvé des civils du régime de Pinochet.
Ouvriers, étudiants et jeunes s’opposent, en mai 1968, à la morale et au pouvoir en place. Ces images nous plongent au cœur des évènements et témoignent des hommes et des femmes qui, indignés jusque-là, marchent vers leur révolution.
La Roya, vallée du sud de la France frontalière avec l'Italie. Cédric Herrou, agriculteur, y cultive ses oliviers. Le jour où il croise la route des réfugiés, il décide, avec d’autres habitants de la vallée, de les accueillir. De leur offrir un refuge et de les aider à déposer leur demande d'asile. Mais en agissant ainsi, il est considéré hors la loi...
Plus de 65 millions de personnes ont été contraintes de quitter leur pays pour fuir la famine, les bouleversements climatiques et la guerre : il s'agit du plus important flux migratoire depuis la Seconde Guerre mondiale. Réalisé par l’artiste chinois Ai Weiwei, Human Flow aborde l'ampleur catastrophique de la crise des migrants et ses terribles répercussions humanitaires.
À peine sortis de l’adolescence, Xiao Min, Ling Ling et Lao Yeh ont des rêves plein la tête. Quittant leur village du Yunnan, ils partent grossir la main d’œuvre de Huzhou, une cité ouvrière florissante des environs de Shanghaï. Soumis à la précarité et à des conditions de travail éprouvantes, ils veulent quand même croire en une vie meilleure.
Éric Caravaca, comédien, enquête sur la mort de sa sœur en bas âge, une disparition qu'il n'a apprise qu'à l’adolescence et qui le hante depuis... Interrogeant ses parents et ses proches, il déroule le fil d'un non-dit profondément enfoui dans la famille, entouré de mensonges et de mystères. L’acteur questionne également l'inconscient collectif, et connecte son passé à l'Histoire.
Un film poème en 18 vagues, comme autant de scènes pour décrire Paris et ses paysages urbains traversés par un "jeune mineur étranger isolé", les attentats, les roses blanches, l'état d'urgence, le bleu-blanc-rouge, l'océan atlantique et ses traversées, les volcans, la beat-box, la révolte, la colère, la violence d’État, un chant révolutionnaire, le silence, et la joie… Rien que la joie.
Le travail. De tous, le pire qui soit parce que nié par notre société de consommation : celui de découpeur, tripier, tueur, désosseur, pareur, saigneur... Autant de spécialités que l’on retrouve dans un abattoir.
Madame B, nord-coréenne, a été vendue de force à un paysan chinois par ses passeurs. Pour gagner sa vie en Chine et aider les siens restés en Corée du Nord, elle devient trafiquante. Elle réussit à faire passer sa famille en Corée du Sud et tente de la rejoindre, pour vivre avec ses enfants. Au terme d’un périlleux voyage, Madame B est accueillie par les services de renseignement Sud-Coréens...
Comme beaucoup de villages du sud de l'Italie, Riace a longtemps subi un exode rural massif. Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage. Spontanément, les habitants du village leur viennent en aide. Petit à petit, migrants et villageois vont réhabiliter les maisons abandonnées, relancer les commerces et assurer un avenir à l'école...
Les Ta’ang, minorité ethnique birmane, sont au cœur d’une guerre civile à la frontière chinoise. Depuis début 2015, de violents conflits ont contraint des milliers d’enfants, de femmes et de personnes âgées à s’exiler en Chine.
Aux frontières de l’Europe, des hommes et des femmes, déterminés, se battent pour surmonter les barrières que l’UE leur oppose. Nathalie Loubeyre filme les visages, les voix et les corps des «migrants». Ces acteurs de la migration sont des êtres humains qui nourrissent des rêves et qui sont exposés à de multiples violences physiques et symboliques.
Jackson Heights est l’un des quartiers les plus cosmopolites de New York. Ses habitants viennent du monde entier et on y parle 167 langues. Ce quartier incarne à lui seul la nouvelle vague d’immigration aux États-Unis et concentre les problématiques communes aux grandes villes occidentales comme l’immigration, l’intégration et le multiculturalisme.
L'hiver venu, des sans-abris s'agglutinent devant les portes d'un abri de la protection civile de Lausanne, en quête d'un peu de chaleur, d'un matelas et d'un repas chaud. Parce qu'ils sont trop nombreux, le personnel doit "faire des choix"...
Des hommes viennent du monde entier dénicher leur bonheur d’entre tous les vestiges d’une casse automobile. A travers cet océan d’épaves à ciel ouvert, le monde se monte, et se démonte à chaque rencontre.
Ils sont collégiens, âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil pour apprendre le français. Dans ce petit théâtre s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie, remettent en cause beaucoup d’idées reçues sur la jeunesse et l’intégration.
Ils ont tout quitté pour tenter leur chance en Europe et se retrouvent enfermés dans une prison à ciel ouvert, aux portes du vieux continent. Ils vivent partagés entre l’espoir d’obtenir un «laissez-passer» et la crainte d’être expulsés vers leur pays. Telles sont les trajectoires de cinq migrants dans l’enclave espagnole de Ceuta, au nord du Maroc.
À Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants tels que lui. Tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux et attendent, coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin...
En France, l'école a pour obligation d'accueillir tous les mineurs de moins de 16 ans, français ou étrangers, en situation légale ou non. Pour de nombreux adolescents migrants, ballottés d'un continent à l'autre, elle incarne un espoir de stabilisation et d'intégration. Sur les bancs de l'école Aboubacar, Dalel, Hamza et Thierno font leurs premières armes...
Chaque été, ils sont nombreux à transiter par la mer entre la France et l’Algérie, entre Marseille et Alger. Des voitures chargées jusqu’au capot… des paquetages de toutes sortes… des hommes chargés de sacs et d’histoires. En mer, nous ne sommes plus en France et pas encore en Algérie, et vice-versa...
Dans un studio de mixage, le cinéaste montre à une amie les images tournées dans l'appartement d'un amant perdu. C'était à Paris, station Jaurès et par la fenêtre, il pouvait voir ces clandestins, sans-papiers en transit, qui dormaient dans la rue... Au fil des images commentées, le relevé quotidien se fait réinvention des notions épuisées que sont l’amour et la politique...
A la veille de la 2nd Guerre Mondiale, 20 000 Vietnamiens étaient recrutés de force dans l’Indochine française pour venir suppléer dans les usines d’armement les ouvriers français partis sur le front allemand. Bloqués en France après la défaite, livrés à la merci des occupants allemands et des patrons collabos, ces ouvriers civils appelés Công Binh menaient une vie de parias sous l’Occupation.
35 ans après avoir quitté le Liban, Jihane Chouaib part à la rencontre d'une génération de Libanais exilés. La plupart ont abandonné leur terre natale, quatre d'entre eux retournent aujourd'hui au Liban, portés par le désir d'y faire leur place...
Composé de fragments qui se télescopent, créant de multiples jeux de temporalité et de spatialité, ce film montre sur une durée de trois ans, les conditions de vie des personnes migrantes à Calais. Par là-même, il décrit la manière dont les politiques engagées par les États policiers modernes débordent le cadre de la loi, et font surgir des espaces d’indistinctions entre l’exception et la règle.
Ce documentaire retrace l'évolution du mouvement Black Power de 1967 à 1975 au sein de la communauté noire. Le film associe musique et reportages (des rushes en 16mm restés au fond d'un placard de la télévision suédoise pendant plus de trente ans), ainsi que des interviews de différents artistes, activistes ou musiciens qui sont des piliers de la culture afro-américaine.
Du Sahara à Mellila, des témoins racontent la façon dont ils ont frôlé la mort, qui a emporté leurs compagnons de route, migrants littéralement et symboliquement engloutis dans la frontière. En sélection officielle du festival Cinéma du Réel 2014.
Le réalisateur rencontre un groupe de migrants et compose, avec eux, un film en forme de journal intime, un requiem en souvenir de sa mère, une ode à la vie. Présenté à la Mostra de Venise, le film intègre des images du spectacle homonyme joué en France au Théâtre du Rond Point.
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