Article
Constellation Ozu : les cinéastes du vide
En 1978, plus de dix après leur réalisation, sortent en France Voyage à Tokyo, puis Le Goût du saké. Le choc culturel est grand et le public de l'époque découvre le cinéma de Yasujiro Ozu, peuplé par les figures familiales en miroir et les figures de style cycliques. Dans cet article de l'époque, Alain Remond rapproche ce style de celui d'autres cinéastes contemporains, et révèle une vaste toile d'influences marquée par la recherche du vide, de la suspension et de l'invisible dans un contexte cinématographique.