Trois histoires sur la passion, la jalousie, la routine et la violence. Trois histoires d'amour qui s'entremêlent entre désir et peur, tendresse et solitude.
Trois histoires sur la passion, la jalousie, la routine et la violence. Trois couples qui se croisent. Trois histoires d'amour qui s'entremêlent entre le désir et la peur, entre la tendresse et la solitude. Un récit laconique et en même temps un film chargé d'émotions.
"Huitième signe du zodiaque, le Scorpion recèle une étoile nommée Antarès, rouge comme la passion ou comme le désir. Cinéaste autrichien né en 1961 et dont aucun film n'avait encore été distribué en France, Götz Spielmann lance, avec Antarès, trois satellites dans l'orbite de cette constellation vouée aux pulsions de l'amour. Il ne s'agit pas d'un film à sketches. Les trois histoires qui se succèdent à l'écran se déroulent dans le même environnement, une cité-dortoir de banlieue, et l'auteur a pris soin d'orchestrer des correspondances entre chacune d'elles.
Les personnages se croisent d'une intrigue à l'autre, chacune des intrigues se produit simultanément, le scénario est structuré de telle sorte que s'assemble sous nos yeux un puzzle dont la trame est l'insatisfaction qui ronge les couples. (...)
Loin de faire la morale, Spielmann dépeint trois couples qui luttent
contre la monotonie. L'environnement social où il a choisi de les
camper symbolise les forces d'uniformisation qui pèsent sur des
individus condamnés à la solitude, qu'ils soient unis ou désunis. Très
maîtrisé et dénué de clichés, Antarès est une révélation."
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