
AJ Schnack : " Le film donne à voir le monde à travers les yeux de Kurt Cobain."
Dans un entretien où le réalisateur revient en détail sur les choix de son film, l'image sulfureuse du rockeur et1
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D'entretiens au long cours accordés par Kurt Cobain, AJ Schnack a fait un film où le chanteur, absent à l'image, semble pourtant plus présent que jamais.
"Vous ne verrez pas Kurt Cobain dans ce film. En revanche, vous l’entendrez, vous n’entendrez que lui, peut-être pour la première et dernière fois. Vous verrez les endroits où il a vécu. Vous entendrez la musique qu’il a écoutée. Vous marcherez sur ses traces. Et quand finalement vous l’aurez vu, j’espère que vous découvrirez une image différente, une image plus nette de l’homme qu’il était." AJ Schnack
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"Loin de tout sensationnalisme ou chichi mythologique, le film d’A.J. Schnack choisit de ne pas montrer Cobain mais de se laisser porter par
"Loin de tout sensationnalisme ou chichi mythologique, le film d’A.J. Schnack choisit de ne pas montrer Cobain mais de se laisser porter par sa voix, et d’inscrire l’autoportrait intime qu’il dressa au fil de mois d’entretiens délivrés au cours de ses dernières années dans des paysages, des lieux et des images. Ce faisant, il raconte superbement au son des groupes chers à Cobain (de Butthole Surfers à Young Marble Giants) comment s’est constitué le projet Nirvana, et comment le garçon marginal d’Aberdeen est devenu l’ange rock de Seattle."
Julien Gester" (...) cette confession (...) retrace avant tout un destin humain. AJ Schnack a voulu faire un portrait de l'homme, de la manière dont il i
" (...) cette confession (...) retrace avant tout un destin humain. AJ Schnack a voulu faire un portrait de l'homme, de la manière dont il incarnait l'Amérique de son temps, tout en la critiquant radicalement, par sa démarche existentielle et artistique."
Isabelle Regnier" Le portrait intime d'un fantôme dont l'absence revendiquée (sur l'écran) accroît subtilement la part mythologique et spectrale du bonhomme
" Le portrait intime d'un fantôme dont l'absence revendiquée (sur l'écran) accroît subtilement la part mythologique et spectrale du bonhomme.A l'opposé du requiem conceptuel de Gus Van Sant (Last Days), ce documentaire très concret fait dialoguer l'impressionnante quantité d'informations biographiques dispensées par la voix du chanteur avec le paysage mental dessiné par les images anachroniques. Les fans apprécieront."
Jérémie Couston" ... à partir de vingt-cinq heures d'interviews inédites enregistrées entre décembre 1992 et mars 1993 par le journaliste Michael Azerrad
" ... à partir de vingt-cinq heures d'interviews inédites enregistrées entre décembre 1992 et mars 1993 par le journaliste Michael Azerrad, l'auteur s'immisce dans les abîmes parfois insondables de l'icône grunge. Ses pensées, sa région, ses relations avec ses proches, ses influences musicales. L'occasion de partir sur les traces d'un artiste fulgurant au destin énigmatique.
Aberdeen, Olympia, Seattle (Etat de Washington). Les trois étapes de la courte vie de Cobain, mort à 27 ans. Schnack a filmé des centaines de lieux qui lui furent familiers pour inscrire son récit dans la réalité. «L'importance de cette région pour lui est au coeur du film», insiste-t-il, estimant qu'elle a largement façonné la vision du monde de Cobain. Lequel y a, en retour, laissé une trace indélébile. Aujourd'hui, son aura colle à la peau de Seattle, devenu un véritable lieu de pèlerinage pour les fans (...)
Cobain est aussi le produit d'une filiation musicale. De la pop de Queen, Iggy Pop ou David Bowie au punk rock de Mudhoney ou des Bad Brains, en passant par le blues de Leadbelly (dont il a repris Where Did You Sleep Last Night), la bande originale (...) laisse entendre le monde tel qu'il l'entendait. Aucun titre de Nirvana n'y figure.
«Aussi fou et peu commercial que cela puisse paraître, j'ai pris cette décision car il est trop difficile de trouver une chanson qui résume la vie de cet homme, dit Schnack. De plus, ses morceaux sont trop puissants et triomphants pour coller à l'atmosphère endeuillée de la fin.» On reconnaît néanmoins la version de David Bowie de The Man Who Sold the World ou encore Son of a Gun, des Vaselines.
En plus d'éviter la musique de Cobain, Schnack se retient jusqu'à la dernière minute d'en montrer le visage. « J'espère que quand le public verra le visage de Kurt à la fin du film, il aura l'impression de le voir pour la première fois.»
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