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Saroo 5 ans se retrouve à des milliers de kilomètres de son village, perdu en plein cœur de la grande ville de Calcutta...
Saroo, 5 ans, a été séparé de son frère et se retrouve à des milliers de kilomètres de son village, perdu en plein cœur de la grande ville de Calcutta. Recueilli par un orphelinat puis adopté par une famille australienne, il décide, 25 ans plus tard, de retrouver sa famille... D’après l’ouvrage autobiographique de Saroo Brierley, A Long Way Home, un premier long métrage célébré par les Oscars : six nominations dont celle du meilleur film.
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... Davis prend l’émotion à bras-le-corps et livre un mélodrame assumé, au potentiel universel. Le tout fo
... Davis prend l’émotion à bras-le-corps et livre un mélodrame assumé, au potentiel universel. Le tout fonctionne, grâce à une aisance de mise en scène, à des cadrages serrés sur les tensions intérieures, à des plans larges sur l’immensité des mégapoles indiennes et des paysages austraux, à une direction d’acteurs précise, et à une imbrication judicieuse de grands sentiments et d’enquête, dont Google Earth incarne l’outil miraculeux. Sortez vos mouchoirs.
Olivier Pélisson, 21/02/2017Pour sa première réalisation, Garth Davis signe une épopée poignante à laquelle il serait difficile d&rs
Pour sa première réalisation, Garth Davis signe une épopée poignante à laquelle il serait difficile d’accorder le moindre crédit si on ne la savait véridique. Au cœur d’une Inde où la beauté des décors naturels n’a d’égale que la grande misère environnante, Saroo vit dans un taudis, mais heureux entre sa mère, sa petite sœur et son grand frère Gudu. Les deux enfants ont l’habitude d’être livrés à eux-mêmes. Un soir, dans une gare, fatigué d’attendre son frère qui ne revient pas, Saroo décide de se coucher dans un wagon. Il n’imagine pas que, durant la nuit, le train l’emmènera à plus de 1600 kilomètres de chez lui, dans la grande ville de Calcutta, là où il n’a aucun repère et où les habitants ne parlent pas le même dialecte que lui. Devenue la proie de trafics en tous genres, il devra apprendre à déjouer tous les dangers pour finalement atterrir dans un orphelinat. Un récit digne des meilleurs romans de Charles Dickens mais qui ne tombe jamais dans le misérabilisme ni le pathos. Garth Davis filme avec délicatesse et poésie les aventures de son jeune héros en n’en retenant que le meilleur. La frimousse malicieuse du jeune Saroo et son humour innocent feront le reste et ne manqueront pas de faire fondre les cœurs même les plus aguerris.
La deuxième partie, consacrée à la nouvelle vie de Saroo, nous ouvre les portes d’un nouvel univers : celui d’un foyer chaleureux au sein duquel Saroo deviendra à la fois citoyen australien et fils reconnaissant. Le récit se consacre alors surtout aux relations entre les parents adoptifs et les enfants adoptés. Si l’espace de quelques instants, l’émotion se fait plus ténue, l’intérêt est revigoré par l’arrivée de Dev Patel,(le Jamal de Slumdog Millionnaire) incarnant un Saroo adulte à l’authenticité forte d’une palette de sentiments aux multiples nuances, face à une Nicole Kidman qui, dépouillée de strass et de paillettes, nous bouleverse dans le rôle de cette mère adoptive en proie à bien des interrogations. En plus d’une interprétation remarquable, Lion fait mouche grâce à la puissance de son histoire même si l’on peut regretter que les amours du jeune homme avec sa compagne (Rooney Mara) et les liens avec son frère, adopté lui aussi mais rongé par le mal-être, soient survolés. Si Saroo vit en parfaite harmonie avec son pays et ses parents adoptifs, il suffira d’une rencontre avec d’autres jeunes indiens pour que les souvenirs affluent. La nécessité de renouer avec ses racines s’impose alors de manière obsessionnelle. Grâce à des recherches sur Google Earth, il parvient à localiser son village natal et à retrouver sa famille. Le télescopage de sa vie d’adulte et de sa vie d’enfant nous offre une nouvelle fois des moments intenses à l’émotion vibrante mais jamais larmoyante.
Certains ne manqueront pas de noter que Lion ne fait que confirmer l’hégémonie de la puissance occidentale volant généreusement au secours d’un pays pauvre plus préoccupé par son développement bouillonnant que par le sort de ses enfants. Pourtant, ce drame bouleversant à la redoutable efficacité n’a d’autre ambition que de susciter pudiquement l’émotion et de nous régaler d’un récit aux allures de conte moderne. Il y parvient parfaitement.
Il y a des airs de Slumdog Millionaire dans Lion qui raconte le périple fabuleux de Saroo, des bidonvilles indiens aux villas h
Il y a des airs de Slumdog Millionaire dans Lion qui raconte le périple fabuleux de Saroo, des bidonvilles indiens aux villas huppées d'Australie. Premier long-métrage de Garth Davis, tiré d'une histoire vraie, ce film commence par un drame. A 5 ans, Saroo emprunte par erreur un train qui l'emmène à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon se retrouve livré à lui-même à Calcutta. Vingt-cinq ans plus tard, installé en Australie où il a été adopté, Saroo (incarné par Dev Patel, le héros de « Slumdog Millionaire ») part à la recherche de sa famille biologique...
Ce fabuleux film embarque le spectateur d'emblée grâce au sourire de l'adorable petit Saroo et surtout au terrible événement qui fait basculer sa vie. On souffre avec lui avant de se passionner pour son odyssée et sa quête.
Un enfant perdu loin de chez lui... Il n'y a pas d'histoire plus émouvante, ni plus difficile à raconter sans tomber
Un enfant perdu loin de chez lui... Il n'y a pas d'histoire plus émouvante, ni plus difficile à raconter sans tomber dans le mélo. Lion se risque sur ce terrain avec un argument a priori imparable : la vérité. En 1986, le petit Saroo, gamin pauvre des environs de Khandwa, en Inde, monta dans un train sans passagers avec l'espoir d'y retrouver des objets oubliés. Les portes se refermèrent. Et ne se rouvrirent qu'à 1 500 kilomètres de là, à Calcutta. Incapable de dire d'où il venait, l'enfant de 5 ans fut placé dans un orphelinat, puis adopté par un couple d'Australiens, et grandit en Tasmanie. Vingt-cinq ans plus tard, il découvrit Google Earth et se mit en tête de retrouver, de clic en clic, le chemin du village de sa première famille.
Racontée dans un livre par celui qui l'a vécue, Saroo Brierley, l'incroyable quête sur le service de cartographie en ligne est devenue l'argumentaire publicitaire des producteurs. Pas facile à traduire en images, tant elle se prolongea durant des années ; elle s'avère le temps faible du film. Plus que la partie australienne — où Nicole Kidman séduit en mère adoptive malgré une improbable perruque frisée —, c'est le regard sur l'Inde des déshérités qui retient l'attention. Les aiguillages qui arrachent Saroo aux siens le sauvent peut-être d'une enfance si dure qu'elle mettait en danger sa vie. Ce balancement entre malheur et bonheur poursuit l'enfant devenu un homme et, à chaque époque, le portrait de Saroo convainc, grâce à deux acteurs inspirés. C'est l'essentiel
Avec ses six nominations aux oscars, dont celui du meilleur film, Lion de Gareth Davies n’est peut-être pas tout à
Avec ses six nominations aux oscars, dont celui du meilleur film, Lion de Gareth Davies n’est peut-être pas tout à fait en mesure de supplanter la vague La La Land ou Moonlight, mais il peut toujours y avoir des surprises, surtout quand on sait que le film est produit par Harvey Weinstein, faiseur de roi dans «l’oscar circus» depuis longtemps. Le film est un mélo dickensien pas possible : le truc, inspiré d’une histoire vraie, vous essore dans tous les sens et vous ne pouvez pas faire grand-chose à part vous éponger le visage avec des serpillières ultra-absorbantes. Qu’on en juge : Saroo, 5 ans, petit garçon adorable et pauvre dans un village de l’Etat du Madhya Pradesh, se perd un soir qu’il accompagne son frère aîné Guddu dans une gare. Monté dans un train à l’arrêt, il s’est endormi sur une banquette et se réveille à Calcutta, à 1 500 kilomètres de chez lui. Livré à lui-même (on est dans l’Inde du début des années 80), sans moyen de se faire comprendre (il parle hindi et non le bengali de Calcutta), il survit avec d’autres enfants des rues, est récupéré par la police après des mois d’errance et placé dans un orphelinat d’où il sera expédié en Tasmanie, pour y être adopté par un couple australien, les Hobart.
Le gamin va ainsi grandir dans une culture, un milieu social complètement différent de celui d’où il vient, surmontant par force l’arrachement à ses proches perdus de vue au gré d’une odyssée de l’éloignement tout à fait stupéfiante. Devenu adulte, Saroo passe l’essentiel de ses loisirs à zoomer sur Google Earth à la recherche des vagues points d’accroches localisables de sa mémoire traumatisée.Gareth Davies avait signé quelques-uns des épisodes de l’excellent Top of the Lake, la série de Jane Campion. On le sent attentif à ne pas manipuler trop grossièrement le spectateur, au vu de la densité en sucre rapide mélodramatique que contient ce récit.
La deuxième partie avec Dev Patel (révélé dans Slumdog Millionaire et qui semble passer beaucoup de temps en salle de gym) est moins convaincante que la première, avec Sunny Pawar, un enfant d’un quartier pauvre de Bombay choisi parmi 2 000 autres et trimballé depuis de plateaux télé en fêtes à Hollywood et jusqu’à la Maison Blanche, où il a pu rencontrer Obama.
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