Martin se passionne pour le chant, Lea vivote de petits trafics. Après une nuit passée ensemble, leur intimité est réelle. Comment reconnaitre l'amour ?... Après "Le Plein de super", renouvelant complètement le style de son cinéma, le réalisateur a filmé l'un de ses acteurs avec sa vraie compagne et saisit la beauté et la fragilité de la vie à travers la naissance d'un couple.
" Alain Cavalier raconte ces choses de la vie avec énormément de sympathie pour ses personnages, avec humour, avec une pudeur des sentiments d’autant plus grande qu’il se montre impudique dans son intimisme, observant les visages et les corps sans hypocrisie, explorant à fond l’espace limité où les gestes de leur quotidien s’accomplissent."
Michel Pérez, 02/02/1979
Dvd Classik.com
" De la même manière qu'il faisait corps avec ses acteurs pour le Plein de super, le réalisateur est ici toujours présent, aux côtés du coup...
" De la même manière qu'il faisait corps avec ses acteurs pour le Plein de super, le réalisateur est ici toujours présent, aux côtés du couple. C'est leur histoire qu'il raconte mais il la fait complètement sienne ; et si le film nous frappe par sa vérité c'est parce que le triangle fonctionne, que l'énergie du film passe constamment par ses trois points. Cavalier ne reste pas en dehors de l'histoire, il devient acteur de cette histoire d'amour, il y participe.
Quelque chose de très fort et de très intime s'installe ainsi entre le cinéaste et ses deux acteurs. Il construit essentiellement son film sur les duos, n'isolant que rarement les personnages à l'écran. Martin et Léa, Léa et son père, Martin et son professeur de chant... c'est au contact de l'autre que les personnages avancent, s'inventent. Seuls, ils souffrent, font du surplace, se perdent. A trois - lorsque intervient le personnage de Richard Bohringer ou l'amie de Léa - les relations sont comme perverties par des questions de pouvoir, d'argent. Ainsi, dans chaque séquence, même lorsque Martin et Léa ne partagent pas l'écran, l'idée du couple, de la vie à deux, est toujours là, bien prégnante (...)
Martin et Léa est un film magnifique, d’une incroyable proximité, sensuel, plein d’amour et de tendresse, le plus beau de la seconde période du cinéaste."
Olivier Bitoun
Le Nouvel Observateur
" La rapidité du récit, souligné par la prédominance des scènes souvent brèves, est tempérée par la respiration mélancolique des fondus ench...
" La rapidité du récit, souligné par la prédominance des scènes souvent brèves, est tempérée par la respiration mélancolique des fondus enchaînés au noir. Cavalier a soigné ses cadrages, ses éclairages, en veillant à l’exactitude des rapports entre eux et avec le caractère de la scène à jouer. C’est du joli travail."
Jean-Louis Bory, 29/01/1979
Les Nouvelles littéraires
" Repoussant la vieille psychologie rompue, Cavalier a, de fait, réussi à conférer à son film une apparence d’évidence, dans les mots comme...
" Repoussant la vieille psychologie rompue, Cavalier a, de fait, réussi à conférer à son film une apparence d’évidence, dans les mots comme dans les gestes, sur les visages comme sur les corps. Il y a quelque chose de cristallin et de profondément serein – au-delà de l’histoire même, dans sa mise en scène."
Pour vous donner la meilleure expérience possible, ce site utilise les cookies. En continuant à naviguer sur universcine.com vous acceptez notre utilisation des cookies.
_TITLE
_CONTENT
Vous avez un bloqueur de publicités activé. Certaines fonctionnalités du site peuvent être perturbées, veuillez le désactiver pour une meilleure expérience.