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Juan et sa famille partent s'installer dans la campagne mexicaine. Là, ils profitent et souffrent d'un monde qui voit la vie différemment.
Au Mexique, Juan et sa jeune famille ont quitté la ville pour s'installer à la campagne. Là, ils profitent et souffrent d'un monde qui voit la vie différemment. Juan se demande si ces mondes sont complémentaires, ou bien s'ils affrontent inconsciemment pour s'éliminer entre eux.
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" S'il suffisait d'en sortir sonné, on conclurait à la totale réussite du film. Le problème est qu'un abîme de perplexité émousse cet effet
" S'il suffisait d'en sortir sonné, on conclurait à la totale réussite du film. Le problème est qu'un abîme de perplexité émousse cet effet de sidération, quoi qu'il en coûte de l'avouer à un admirateur du cinéma de Reygadas, qui s'est imposé dès son premier film, Japon (2002), comme un artiste exceptionnel. Situation problématique - même et peut-être surtout pour un critique de profession - qui débouche sur une alternative inconfortable : envisager qu'on soit passé à côté du film ou s'essayer à l'analyse rationnelle d'une œuvre qui se passe de raison. Du moins peut-on tenter d'exprimer un trouble."
Jacques Mandelbaum" Avec son approche non conventionnelle, Carlos Reygadas pratique un cinéma qui peut surprendre et dérouter, mais dont la puissance visionna
" Avec son approche non conventionnelle, Carlos Reygadas pratique un cinéma qui peut surprendre et dérouter, mais dont la puissance visionnaire est quasiment sans équivalent. l’histoire de Post Tenebras Lux ne se lit pas comme un enchaînement de causes et d’effets mais plutôt comme une succession d’instantanés sans lien apparent dont la cohérence finit par se révéler, à la façon d’une série de calques qui, une fois superposés, forment une image.
(...) Rien n’est gratuit, tout est pensé. Avec sa vision cosmique du monde, Reygadas parle de son pays et sa méthode privilégie l’intuition sur la raison. Visuellement, c’est somptueux, grâce à une astuce expérimentale qui rend flous les coins de l’image. Le prix de la mise en scène que le réalisateur a obtenu à Cannes en 2012 est largement justifié."
" Ne pas se fier à sa première impression. Celle que vous laisse à première vue Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas est de l’ordre du scep
" Ne pas se fier à sa première impression. Celle que vous laisse à première vue Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas est de l’ordre du scepticisme.
Des plans majestueux, une nature sauvage plus ou moins domestiquée par l’homme et ici sublimée, des montagnes qui se jettent sur un lac silencieux, des arbres qui s’étirent vers les cieux et cette petite fille qui court à perdre haleine au milieu des vaches, des chevaux, des ânes et des chiens tandis que l’orage déchire la nuit. La suite ? Un diable rouge à longue queue erre dans la maison. Serait-il à l’origine du mal ? Aurait-il jeté un mauvais sort à cette famille ? Juan et Natalia, jeune couple de la bonne société mexicaine, ont quitté Mexico pour s’installer dans ce paradis perdu. On n’en connaîtra pas les raisons. Leur maison est tout ce qu’il y a de plus moderne. Ils ont du petit personnel à leur service, un piano, des ordinateurs. Un confort qui jure avec la nature environnante et les habitants du cru : de pauvres paysans édentés qui vivent dans des maisons de fortune, survivent de la terre et picolent jusqu’à plus soif.
Le film progresse par ellipses, empruntant des figures de style à la littérature fantastique. On avance dans l’histoire avec des flash-back inattendus qui éclairent notre lanterne par le truchement de quelques détails glissés à la dérobée. L’image, floutée sur les côtés, produit une perspective, une profondeur de champ du plus bel effet. L’histoire est racontée dans le désordre mais le propos du réalisateur est ailleurs. Dans sa capacité de brosser le portrait de la société mexicaine par petites touches, avec des personnages filmés comme des apparitions, fantômes de leur propre vie.
Bref : la société mexicaine repose sur un système féodal, un système de classes qui jamais ne dit son nom, avec une bourgeoisie blanche, des Indiens réduits au servage, une modernité qui jure avec des endroits reculés où la lumière ne parvient jamais."Nos offres d'abonnement
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