
Cinéscope Néerlandais : Paul Verhoeven, bikers et sauvageons
Cinéscope, le ciné-club de l'Ambassade des Pays-Bas, qui se tient à Paris au Reflet Médicis (le 17 mars à 20h30)...
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Nomi, surgie de nulle part, arrive à Vegas pour réaliser son rêve : devenir danseuse. Modestement, elle débute dans une boite de strip-tease...
Nomi arrive à Vegas pour réaliser son rêve : devenir danseuse. Elle plonge vite dans la réalité et débute par des strip teases... Après "Basic Instinct", le réalisateur et son scénariste ont repris la trame du "Eve" de Mankiewicz en la transposant dans l'Amérique siliconée des 90's. Résultat : une critique de l'arrivisme et de la laideur... ou une apologie du néant ? Échec total, critique et public, "Showgirls" est le "film maudit" de l'auteur de "Robocop" et "Spetters". Mais, à l'instar de Jacques Rivette qui déclarait à sa sortie qu'il était l'un des grands films de l'année, "Showgirls" a aujourd'hui sa horde de fans qui jurent au chef-d’œuvre incompris.
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" Le seul vrai suspense, c'était plutôt la fabrication de ce film-là. Comment financer une entreprise pratique
" Le seul vrai suspense, c'était plutôt la fabrication de ce film-là. Comment financer une entreprise pratiquement vouée à l'échec commercial (via l'interdiction, aux Etats-Unis, aux moins de 17 ans) ? Quelle actrice voudrait se montrer nue pendant près de deux heures ? Une fois trouvés l'argent et l'interprète, Elizabeth Berkley, une débutante qui arbore en permanence le rictus Pepsodent, la rose en moins , Verhoeven pouvait se livrer à son sport favori : en faire des tonnes.
Alors, on se rince l'oeil, au moins ?, s'impatiente l'amateur. Certes, la chair à paillettes inonde l'écran, mais tout est dans le simulacre mécanique et la furie gymnastique. Jusqu'au grotesque, jusqu'à la nausée. C'est un monde réglé par des rapports cyniques de domination que Verhoeven nous met sous le nez ; très show, très froid, très cruel.
En observant Vegas et ses marchandises humaines à la loupe, le Hollandais violent pensait sûrement à Hollywood : tous des macs, toutes des putes... Qui sait si derrière le voyeur ne se cache pas un moraliste ? Un jour, on surprendra peut-être Verhoeven en chaire, comme un télévangéliste au bordel. En attendant, il vient de réaliser son plus mauvais film, lequel s'est complètement planté aux Etats-Unis. Le spectacle continue, mais est-ce bien nécessaire ?"
" Show girls est l’aboutissement logique de cette attitude masochiste qui consiste à penser au-dessus de ses moyens. Perd
" Show girls est l’aboutissement logique de cette attitude masochiste qui consiste à penser au-dessus de ses moyens. Perdu dans la ville-mirage par excellence, Paul Verhoeven déploie beaucoup d’efforts pour bien nous signifier qu’il n’est pas dupe. Muni d’un scénario débile, et obligé de faire semblant d’y croire un minimum, il croit pouvoir louvoyer entre le respect de la commande et la critique qu’il pense en faire. A force déjouer au plus fin, de vouloir satisfaire un large public américain tout en clignant de l’œil vers ses admirateurs européens, il finit par décevoir les uns et les autres (...)
Le traitement du sexe est particulièrement remarquable comme symptôme de la schizophrénie dont souffre Verhoeven. Pour ses commanditaires, il est le type même du cinéaste licencieux (...) Show girls fournissant un cadre parfait à ces coupables débordements, on allait voir ce qu’on allait voir! On a vu : du cul aérobiqué comme s’il en pleuvait, du nibard siliconé plus que sur TF1, de la foufoune en pagaille et même, hardiesse suprême, quelques gouttes de sang menstruel.
Comme tout le reste, cet entassement de corps postiches ne vise qu’à démontrer la vacuité du rêve américain tout en faisant bander le paysan de l’Arkansas. Manque de pot, lui aussi a fini par comprendre qu’on se foutait de sa gueule et ne s’est pas déplacé. Le sexe est un simulacre et tout est vanité, mon bon monsieur. Avec infiniment plus d’humour, et surtout plus vite, lord Chesterfield disait à peu près la même chose en 1774 : « Le bonheur est bref, la chose est rapide et la position est ridicule. »
Ce qui est vain, et surtout très bête, c’est de déployer tant d’efforts pour arriver à une conclusion d’un conformisme aussi affligeant. Avec son obstination à construire du vide sur du rien, Verhoeven finit par faire la démonstration du vieux principe mathématique ; zéro plus zéro égale toujours zéro…"
" ... ce qu'il y a de plus insignifiant et de plus vulgaire dans la production américaine de l'auteur de Robocop.
" ... ce qu'il y a de plus insignifiant et de plus vulgaire dans la production américaine de l'auteur de Robocop. Showgirls, summum. Une tapineuse monte à Las Vegas pour tenter sa chance. Comme elle baise comme elle danse et qu'elle danse comme elle baise, ça devient vite monotone. L'apparente franchise sexuelle du film se résume vite aux contorsions misérables que la pauvre s'impose pour réussir à s'imposer dans un monde machiste et misogyne. «En réalité, je cherche la beauté, mais, en la cherchant, je ne trouve que la crasse», dit Verhoeven, qui, là encore, nous gratifie d'une scène de viol d'aucune utilité. La soi-disant crudité de son regard sur le porno n'évite aucun stéréotype, n'ouvre sur rien. Le cul comme alibi artistique n'opère plus (...) le film n'est que laid et relaid."
Isabelle PotelShowgirls n’est pas un film vertueux. Il n’a pas de position de surplomb, il ne dénonce pas d’une place qui le met
Showgirls n’est pas un film vertueux. Il n’a pas de position de surplomb, il ne dénonce pas d’une place qui le mettrait lui-même au-dessus du soupçon de corruption. Ce n’est pas accidentel, c’est tout Verhoeven - de s’engouffrer sans excuses et sans précautions dans cette brèche où un paysage socio-politique inacceptable se branche sur les instincts, domestique à son avantage les primats naturels, à la carotte (le lap-dance) ou au bâton (l’audition). Même pas passé le cap des dix premières minutes que Nomi vomit face caméra, surexposée par les néons rutilants de casinos et cabarets entourant de nuit un parking.
Le choc et l’étrangeté du film tiennent à cette confrontation dans le cadre de brutalité crasse et de conte de fée toc. Standards soupes inaudibles, décors richement dégueulasses, chorégraphies dont "kitsch" ne serait que le prénom - et merdes de macaques sur l’avant-scène (ob-scénité littérale), prostitution non pas comme exception mais comme norme en ville, manifestations d’une culture du viol. Le haut factice du spectacle (la pin-up surélevée), le bas par trop réel (la doublure, noire de surcroît, à la jambe brisée par ce que les exécutifs appelleraient en se marrant « un coup de pute »). Voix sirupeuse d’un crooner in-exportable (il incarne Vegas, nous prévient-on) porté sur le droit de cuissage. Chaque scène, la rencontre la plus anodine de prime abord, s’apparente à une mise en piédestal immédiatement renversé au détriment de la personne exposée. Une comédie musicale façon Hollandais Violent.
Jacques Rivette prenait dans une séquence du spectateur pour les Inrocks en 98 la défense du film. Il avait tout compris : « Showgirls est un des plus grands films américains de ces dernières années, c’est le meilleur film américain de Verhoeven et son plus personnel. Dans Starship Troopers, il a mis des effets pour faire passer la pilule, alors qu’évidemment, Showgirls est à poil. C’est aussi le plus proche de ses films hollandais. C’est d’une grande sincérité, avec un scénario sans aucune astuce qui est visiblement de Verhoeven lui-même, et pas de ce monsieur Eszterhas qui est nul ! Et l’actrice est stupéfiante ! Comme tout Verhoeven, c’est très déplaisant : il s’agit de survivre dans un monde peuplé d’ordures. Voilà sa philosophie. »
De sa période hollandaise, il se rapprocherait au plus près de Spetters, comme une réponse anglo-saxonne et féminine à cette autre fable des ravages de la mise en compétition dans un champ dérégulé (un échange particulièrement infâme autour de croquettes pour chien paraît tiré en droite ligne de ce prédécesseur)
(...) Vegas pour Verhoeven serait comme une cuvette de chiottes laquée or. Où tous les organisateurs n’ont qu’à la bouche le mot d’ « art » alors qu’il n’y a que trace d’exploitation (comme le fait remarquer un Jiminy Cricket de Nomi, qui se révélera lui-même paralysé par l’addiction sexuelle et la résignation, mieux vaut encore pour une performeuse choisir le boui-boui où on ne prétend pas faire autre chose que remuer nichons et cul pour le chaland qu’accomplir exactement la même chose dans ce qui prétend être un lieu de spectacle respectable). Un village de Pinocchio priapique qui en s’auto-célébrant, révère à la saison ces ciments de la société américaine que sont les disparités de fortune, de genre et raciales (on laisse le soin à qui n'aurait pas encore vu le film de découvrir le sort qui y est réservé aux Afro-Américaines en particulier).
Si les danseuses profitent du relatif confort que leur offre la privauté des coulisses pour cracher leur dégoût de la scène, il suffit de laisser tourner la caméra dès qu’elles-mêmes quittent la pièce pour entendre de quoi il en retourne selon les types qui amassent le fric et s’offrent leur supplément comptant. Mêmes sornettes débitées de la première à la quinzième (chaque nouvelle saison apportant avec l’autoroute son lot de chair fraîche en mini-short), discours réitérés à la virgule près à chaque rentrée sur chaque starlette préfabriquée par telle ou telle enseigne à l’intention des queutards gominés.
Un sentiment d’intoxication accompagne la vision, renforcée beaucoup plus qu’il n’est atténué, par la fascination exercée. C’est cet alignement redoutable qui rend à certains le film intolérable.
On dénonce pour le refus de contribuer, ou on en jouit mais sans arrière-pensée. Verhoeven est un auteur (à sa mesure libérateur, mais aussi douloureux) en cela qu’il a vu, en étant du côté des premiers, les seconds en lui. Il n’y a pas d’accident pour lui à appliquer travellings savants et montage acéré à des danses d’une exemplaire médiocrité (non pas techniquement, on a vu les entraînements, mais esthétiquement). A soigner une reconstitution, comme à son habitude extrêmement documentée (le script se veut écrit à partir de plus de deux cent entretiens menés avec des professionnelles de Las Vegas), d’un lieu dont les gens fréquentables préfèrent ricaner lointainement (Showgirls est pourtant plus drôle qu’eux). Ce serait cuistre de rappeler quel rôle Vegas a joué dans une crise financière qui, après tout, les concerne aussi ? On vient de le faire, tant pis. Meilleur à traiter le pire, Verhoeven est un cinéaste politique. Et Showgirls, la quintessence thématique de sa période américaine. Aucune exemplarité. « Soon you’re gonna sell out, too ! » lance à Nomi le premier type qu’elle éconduit pour une passe. C’est ignorer qu’elle a déjà payé de sa personne le ticket d’entrée.
Verhoeven n'y va en effet pas de main morte pour décrire une société cynique, sale et dangereuse où la comp
Verhoeven n'y va en effet pas de main morte pour décrire une société cynique, sale et dangereuse où la compétition, l'individualisme et le Dieu dollar mènent la danse (...) Pour percer dans un show et dans la vie, il faut écraser l'autre, avoir les dents (et pas que les jambes) longues, et se battre, au propre comme au figuré.
Impitoyable avec les coulisses show-business, Verhoeven met en scène une séquence particulièrement terrible et pénible pour le spectateur. Quand la meilleure amie de Nomi, Molly, rencontre son musicien préféré qui la séquestre, la bat et la laisse se faire violer par deux gardes du corps, avant de finir à l’hôpital. Métaphore glauque de la dureté du monde, l'image choque et interroge.
Disséquant les « basiques instincts » des Américains ainsi que nos plus sombres désirs (la réussite, le sexe, le culte de l'argent, la quête de pouvoir, l'ambition), le cinéaste semble vouloir nous tendre un miroir. Exister consisterait à survivre au milieu d'un sacré paquet d'ordures et de requins. Et creuser sa place au soleil exige d'abord de se cramer en vendant son âme au diable. Il y a d'ailleurs toujours cette symbolique chrétienne dans les films du Néerlandais. Ici la jeune déesse devient un démon au contact de la luxure du monde du spectacle et se voit punie pour avoir voulu toucher les étoiles.
Et comme Icare, elle se brûle les ailes en voulant approcher de trop près le soleil.
Le choix de Las Vegas, ville hallucinante et hallucinée, temple de la vulgarité, du kitsch tape à l’œil et du faux-semblant, perdu en plein désert est en lui-même parlant. Cette cité « m'as-tu-vu » est filmée comme un paradis artificiel au décor de carton-pâte bling, faux, boursouflé et grotesque. Avec ses spectacles pervers dantesques et ses néons kitsch éblouissants, elle semble symboliser la Babylone d'Hollywood, pleine de vices, mais aussi une société du spectacle des plus dégueulasses. Ne s'embarrassant que très peu du puritanisme, « ce conte moral destiné à réveiller les consciences » comme le qualifiait Joe Eszterhas, porte un coup très dur au flan de l'Amériqu, mais aussi du monde moderne. Nomi repartira à la fin comme elle est venue : en auto-stop, le dernier plan montrant un panneau routier indiquant la distance vers Los Angeles... Hollywood ? Un autre enfer ? La course au succès aura tourné court, avec la force sensation d'un retour à la case départ.
Mais dans cette jungle impitoyable, Nomi est tout sauf une oie blanche, plutôt une tigresse. Contrairement aux apparences, elle n'a rien de la bimbo cruche, facile et naïve en mal de reconnaissance vendue par Hollywood (puis la télé-réalité) depuis des décennies. Féministe, Verhoeven a toujours aimé les femmes fortes, à l'image de Sharon Stone dans Basic Instinct.
Ici, il fait de Nomi, épatante Elisabeth Berkley, une battante intelligente, violente et froide devenant aussi vicieuse et cinglée que le monde qui l'entoure pour s'en tirer. Derrière le maquillage outrancier et le langage hystérique, cette manipulatrice de haut vol joue les ingénues stupides pour mieux révéler son tempérament au fur et à mesure. Soit l'antipotiche maligne qui se sert de sa séduction comme une arme destinée à venger les filles de la domination masculine et de l' « objectification » du corps féminin. Elle finira d'ailleurs par venger son amie Molly (...) C'est elle qui mène la revue, mais aussi le jeu, se révélant au final plus terrifiante que « bandante », ce qui a de quoi désarçonner le spectateur, pris au piège de son propre voyeurisme.
On pourrait croire que seules les jeunes femmes qui veulent percer dans le show-bizz peuvent s'identifier à cette vision cruelle de l'ascension. Mais des classes prépa au milieu de la finance, cette description au vitriol d'un monde à la concurrence extrême touche quelque chose d'universel. La vie est un sport de combat. Pourtant à sa sortie en 1995, le drame érotique est littéralement descendu par la critique, qui le qualifie de « l'un des pires films de tous les temps ». Cette production franco-américaine à 45 millions de dollars, crée la controverse pour ses scènes nues et sa violence. Aux États-Unis, le film est classé « interdit aux moins de 17 ans ». Et c'est le premier du genre à sortir dans des cinémas « normaux ».
Mais cette restriction d'âge alliée aux mauvaises critiques aboutissent à un échec cuisant au box-office, ne rapportant au final que 38 millions de dollars. Autre explication plausible de ce désamour : les spectateurs s'attendaient à voir des seins et des fesses, bref « du cul ». Or on lui balance en pleine figure ses quatre vérités dans un pamphlet sociologique, politique et philosophique.
Hollywood s'est d'ailleurs vengé à sa manière de l'image que le Néerlandais « badass » lui a renvoyé de sa patrie et de son système, fustigeant l'une ses plus dures - et brillantes - satires. Le film a ainsi flingué la réputation de son réalisateur et de ses acteurs (...) Showgirls recevra même treize nominations aux Razzie Awards 1996 (les Oscar de la honte). Lors de la cérémonie, il remporte de nombreux prix, dont celui du pire réalisateur. Pas rancunier, le cinéaste est l'un des rares à venir chercher sa récompense, mettant en pratique la parole de Jésus : « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ». Mi-drôlatique, mi amer et toujours très ironique, il déclame en guise de remerciements : « Lorsque je faisais des films aux Pays-Bas, ils étaient considérés comme décadents, pervers et sordides. Alors je suis venu m’installer aux États-Unis il y a dix ans. Depuis, mes films sont considérés comme décadents, pervers et sordides. »
Mais si Showgirls n'a pas convaincu à sa sortie, son succès en vidéo fut énorme, générant plus de 100 millions de dollars, et l'imposant comme l'un des best-sellers de la MGM. Il existe depuis une secte grandissante des adorateurs de Showgirls, dont Quentin Tarantino (qui le considère comme un film d'exploitation à gros budget), Jim Jarmush, John Waters (qui le trouve « drôle, idiot, sale et rempli de stéréotypes cinématographiques. Bref, c’est un film parfait ») et Naomi Klein font partie. Le regretté Jacques Rivette le considérait également comme « l'un des plus grands films américains de ces dernières années. »
Verhoeven, qui a survécu à Showgirls (...) a déclaré à propos de ce nouveau statut d'objet de culte : « C'est comme une résurrection après la crucifixion. »
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