Anne Villacèque : Vérités et faux-semblants
La réalisatrice de Petite Chérie et Riviera observe dans Week-ends deux couples confrontés à la séparation. Moins1
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Tout fout le camp pour Christine, quittée par Jean et abandonnée par ses amis Sylvette et Ulrich. Mais le temps des week-ends est toujours plein de surprises.
Un rien suffit parfois à gâcher un week-end à la campagne. Un simple malentendu sur un parking de supermarché, un mauvais réflexe, et voilà que tout se détraque. Rien ne va plus pour Christine. Jean la quitte. Ses amis de toujours, Sylvette et Ulrich, sont un peu moins ses amis. Tout fout le camp. Mais la vie est toujours pleine de surprises. Amours et désamours dans la vie de deux couples, le temps des week-ends.
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"Un décor presque unique, un récit au fil des quatre saisons : avec Week-ends, son troisième film de fiction, &sh
"Un décor presque unique, un récit au fil des quatre saisons : avec Week-ends, son troisième film de fiction, Anne Villacèque signe une sorte de remake normand d'Another year (...). Mais le ton est encore plus désespéré. (...)
Dès les premières minutes, Anne Villacèque bouscule le naturalisme apparent par une irruption violente du bizarre. (...). Week-ends va rarement là où on l'attend, grâce à un récit tout en ellipses et non-dits. Grâce, aussi, à d'étonnantes ruptures de ton. Dans la douceur (belle apparition de Gisèle Casadesus) comme dans la terreur, avec la soudaine crise d'angoisse de Jean. On n'est plus alors chez Mike Leigh. Mais du côté de chez Bergman."
"A rebours du Week-end (1967) de Jean-Luc Godard, qui annonçait de manière farcesque et sanglante le carambolage de l
"A rebours du Week-end (1967) de Jean-Luc Godard, qui annonçait de manière farcesque et sanglante le carambolage de l'ordre bourgeois sur la route d'une résidence secondaire jamais atteinte, Anne Villacèque procède à pas feutrés, en se focalisant justement sur la période du week-end. Sa mise en scène procède autrement dit d'un dispositif qui consiste à filmer l'évolution de la situation sur un an à partir des seuls week-ends normands. Deux conséquences notables à ce choix : des ellipses qui dégraissent le film des pesanteurs de la chronique et une unité de lieu qui lui confère une dimension quasi expérimentale, pour une œuvre qui privilégie par ailleurs une parfaite lisibilité narrative. Il y aurait aussi à souligner l'ironie de situer sur les lieux mêmes de la discrète pérennité d'une classe sociale le spectacle de sa précarité. (...)
Le résultat est très appréciable. Il donne un film sec, juste, drôle et tragique à la fois, formidablement attentif à ces mille détails qui accusent la vérité des êtres, des lieux, des rapports qu'ils entretiennent. (...) Tout cela s'écoule avec fluidité, formidablement interprété, et guidé par une voix off où s'entend une certaine réminiscence du cinéma de François Truffaut. Le miracle est que ce romanesque s'accorde avec la lucidité sarcastique qui est celle de la réalisatrice. Cela fait en tout cas un bien beau film, dont on ne dira évidemment rien de la (terrible) fin, sinon que l'interprétation inopinée, par l'acteur allemand Ulrich Tukur, d'une goualante de Fréhel sur la cruauté du temps qui passe devrait lui valoir l'ordre du Mérite."
" Le troisième long métrage d’Anne Villacèque se place sous l’égide de François Truffau
" Le troisième long métrage d’Anne Villacèque se place sous l’égide de François Truffaut. Non seulement par la voix off et le jeu de voisinage qui rappelle Antoine et Colette (l’un des sketches de L’Amour à vingt ans) et La Femme d’à côté, mais également par la délicate musique nostalgique qui sous-tend l’ensemble. Petits riens et grandes déclarations se côtoient dans cette chronique douce-amère du quotidien et de ses ravages."
" Avec son humour noir rageur et ses comédiens (excellents), le film vise et touche juste et s'impose comme une des belles r
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