Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Alors qu'elle attend son premier enfant, Emma apprend qu'elle a un cancer du sein. Le médecin préconise un avortement mais elle préfère lutter, sans perdre son enfant... Le premier long-métrage de Solveig Anspach, inspiré par sa propre expérience, a dévoilé la force tragique de Karin Viard (César de la meilleure actrice pour ce rôle). Un film sans larmes, sec et pourtant poignant.
Quelle part d'humanité reste-t-il dans les actes les plus inhumains ? Voilà l'histoire d'un sacrifice. Celui d'un lieutenant de police, homme simple, qui prend sur lui le mal d'autrui et qui, sans fin, souffre de sa sympathie. Son travail, une enquête sordide, va découvrir lentement son désespoir.
Riwka a 65 ans. Son car d’excursion tombe en panne entre Varsovie et Auschwitz. Régine, même âge, croit retrouver son vieux père, venu à Paris de l’autre bout de l’Europe. Véra, russe de 80 ans, seule au monde, vient d’immigrer en Israël, au bout de sa vie. A la recherche de sa cousine perdue de vue depuis de longues années, étrangère à tout, elle se perd jusqu’à l’épuisement.
Ils sont quinze jeunes acteurs. Ce soir-là, ils ont décidé de se retrouver dans leur école pour imaginer un spectacle dont le thème serait la ville même de Strasbourg. Sans metteur en scène, sans texte, sans personnages... Tout inventer, tous ensemble.
Adolescents livrés à eux même, en proie à la misère, à la drogue, à la prostitution, Andréa, Pedro, Ricardo ne se sentent bien nulle part. Mais ils ne baissent jamais les bras. Comment vivre dans ce monde ? Comme des mutants ? L'essai poétique et philosophique d'une jeune cinéaste portugaise qui cherche à travers les images la force d'espérer.
Marie est déchirée entre le sexe et les sentiments, entre celui qu'elle désire et celui qu'elle aime. Elle sait qu'on dit d'un homme qui baise qu'il "honore" sa femme. Marie pense alors que Paul la déshonore. Leur histoire d'amour serait une histoire de pouvoir ? Prendre, et se faire prendre...
1961-1962, tandis que la guerre d'Algérie bat son plein, Lakhdar, émigré en France, ne supporte plus de vivre seul, sans sa famille, dans le bidonville de Nanterre. Il ne rêve que de les faire venir. Mais peut-être est-il resté trop longtemps loin d'eux. Sa femme, Nora, a des engagements militants et il ne s'en est pas aperçu...
Mars 1944, Julien, un cheminot, ramasse un message tombé d'un train de déportés, et signé d'une certaine Sarah. Le voilà sur les routes avec un enfant de quatre ans cherchant jusqu'à la fin de la guerre cette Sarah inconnue... Une très émouvante évocation, cinq fois prix du public dans cinq festivals différents (Cannes 1998, Namur 1998, Salon de Provence 1998, Aubagne 1998, Washington 1999).
Deux copains inséparables, Nicolas et Thierry, la vingtaine, ont grandi dans un village de la Côte d'Opale et, ensemble, vont d'échec en échec. Ils s'installent pour un temps dans un camping mais là, c'est leur amitié qui se dégrade... Leur vie d'adulte commence.
Leurs chemins se croisent par hasard, dans le Nord de la France. Isa et Marie ont 20 ans et la vie ne leur fait pas de cadeaux mais entre deux petits boulots, il y a de la place pour l'espoir... Surprise-choc de ce premier film : deux actrices renversantes (Elodie Bouchez, Natacha Regnier) et une mise en scène écorchée qui a remporté tous les prix.
Retour au pays natal. Jacques était monté à Paris, il y a dix ans. Il est devenu acteur, il a pu aimer librement des hommes. Aujourd'hui, il vient accompagner sa mère qui va mourir. Il loge chez ses tantes Aimée et Jeofrette et renoue avec le passé et les ragots du village.
Muriel 17 ans, originaire d'une petite ville de province, est venue étudier à Paris. Elle rencontre Nora et éprouve bientôt pour elle une attirance troublante. Quand Muriel en parle à sa mère, celle-ci réagit avec violence. Alors que Nora entame une relation amoureuse avec Fred, Muriel décide de lui avouer son amour...
Freddy fait partie d'une bande de jeunes ordinaires, désœuvrés, dans le Nord de la France. Sa vie est rythmée par des virées en mobylette, son attention pour les oiseaux, sa relation avec sa fiancée...
La réalisatrice de "Lady Chatterley" et "Petits arrangements avec les morts" esquisse avec dix jeunes acteurs débutants les élans, les espoirs, les désillusions et les engagements d'un âge flottant, la vingtaine, où tout semble possible.
Mirek est un Tchèque exilé à Paris depuis longtemps, trop longtemps. Il a décidé de retourner vivre à Prague et pose le préavis de son appartement. Mais au moment du départ, il rate son car et se retrouve à la rue sans argent. Sans autre solution, il cherche de l'aide auprès de ses compatriotes, mais ceux-ci ne se montrent pas très solidaires...
Pas d'homme à la maison. Mais une mère et sa fille. La force des liens, la peur de se séparer. Dans son premier long-métrage, Emmanuelle Cuau ("Très bien, merci") observe avec délicatesse l'obsession et la folie, frontières floues au bord de l'amour.
Accoudée au buffet d'une gare, Sophie se laisse aborder par deux militaires rouleurs de mécaniques. Ainsi escortée, elle débarque, tel un ouragan, dans l'hôtel où travaille Vincent, son amant de toujours. Dès lors, tout recommence : le tourbillon des sentiments, les déchirements, avec, pour seul credo, l'envie de vivre pleinement sa passion. Ce retour est leur dernière chance.
En 1977, un an après la mort de Mao, Robert revient en Chine comme instituteur. Il est envoûté par une belle jeune fille qui lui donne des rendez-vous secrets dans le jardin du "Pavillon Rouge" où se produit une troupe d'acrobates... Troubles et faux-semblants, dans une Chine-labyrinthe. Et l'un des rares films interprétés par Alain Bashung, émouvant dans un récit mystérieux...
Mai 1946 : Après neuf ans d'internement, Antonin Artaud sort de l'asile de Rodez pour revenir à Paris parmi les siens. Ce jour est l'illumination de Jacques Prevel. Jeune poète, il va suivre Artaud dans ses pérégrinations... Dans cette étonnante "biographie" inspirée, Gérard Mordillat signe, avec Jérôme Prieur son complice, un film rugueux comme peut l'être l'écriture, libre comme la poésie...
Simon Reggiani, 30 ans, a filmé Serge, 70 ans, chanteur et acteur célèbre, mais miné par l'alcool. De force, Simon a donc conduit son père à l'hôpital pour qu'il suive une cure de désintoxication : avec d'autres. C'est la fin des années 90. Simon a ses drogues, Serge ses démons, et le film enregistre leurs derniers instants d'intimité, dans un exercice d'autofiction.
_TITLE
