
Malgoska Szumowska : "Je voulais surtout faire un film sur l’amour, sur un prêtre qui ose aimer..."
Après Elles, sur les étudiantes qui se livrent à la prostitution, la cinéaste aborde un autre sujet délicat, l'amo1
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Adam, jeune prêtre, rejoint une paroisse où il s’occupe de jeunes adultes. Admiré de tous, son attirance pour l’un des garçons met sa foi à l'épreuve...
Adam, jeune prêtre charismatique, rejoint une paroisse rurale et s’occupe d’un foyer accueillant de jeunes adultes. Par son implication, il suscite rapidement l’admiration de tous. Mais peu à peu, son attirance pour l’un des garçons du centre se transforme en véritable chemin de croix. Habité par une foi véritable mais rongé par la culpabilité, il tente en vain de lutter contre cet amour naissant...
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"C'est une Pologne sans pitié que filme la cinéaste. (...) C'est un film courageux, audacieux, sur l'effroi
"C'est une Pologne sans pitié que filme la cinéaste. (...)
C'est un film courageux, audacieux, sur l'effroi de se savoir différent et l'angoisse de voir les autres le découvrir. D'où, sans cesse, cette sensation de mouvance. Malgoska Szumowska (elle avait signé Elles, avec Juliette Binoche) filme la progression du sentiment chez son héros comme un parcours chaotique, un jeu de pistes à peine perceptible, une sorte de cache-cache périlleux. Et fatal : impossible pour le prêtre d'échapper à la tentation, puisque, non sans ironie, la réalisatrice fait du jeune homme qui lui plaît un être au physique et à la douceur christiques...
D'un côté, la bêtise et l'intolérance. De l'autre, un assourdissant silence. Celui des familles qui ne veulent pas voir leurs proches tels qu'ils sont. Et celui de l'Eglise, qui refuse d'aimer et d'aider les âmes en détresse dont elle a la charge. En guise de réplique à cette hypocrisie générale, Malgoska Szumowska s'amuse à imaginer un dénouement insolent et inattendu qui transforme, soudain, sa chronique douce-amère en satire à l'italienne. Plane sur le tout dernier plan le rire grinçant du Dino Risi des Monstres. Et la méchanceté réjouissante de Marco Ferreri..."
"En illustrant le jeu de miroir entre amour physique et amour du prochain, la réalisatrice aurait pu tomber facilement dans le d
"En illustrant le jeu de miroir entre amour physique et amour du prochain, la réalisatrice aurait pu tomber facilement dans le didactisme. Or la puissance des images et un épilogue inattendu font du film un plaidoyer en faveur de l’acceptation de l’autre."
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