A Alger, pendant les années de terreur, une enseignante est prise à partie par une bande de terroristes qui lui demandent de placer une bombe dans son école.
A Alger, pendant les années de terreur, Rachida, une jeune enseignante, se rend au travail sans porter son voile. Elle est prise à partie par une bande de terroristes qui lui demandent de placer une bombe dans son école. Devant son refus, ils lui tirent dessus et la laissent pour morte. Mais celle-ci survit et se réfugie chez sa mère, dans un petit village où elle croit pouvoir fuir la violence...
"Si elle s'attache longuement, tendrement à ses personnages, Rachida volontaire et blessée, sa mère douce et forte (Ibtissem Djouadi et Bahia Rachedi, toutes deux exceptionnelles), elle leur insuffle aussi sa révolte."
Cécile Mury
aden
« Un premier long métrage qui met en scène le mécanisme silencieux de la terreur. Une terreur qui se passe de mots, ou qui les dévore, et q...
« Un premier long métrage qui met en scène le mécanisme silencieux de la terreur. Une terreur qui se passe de mots, ou qui les dévore, et qui se manifeste avant tout par les signes ou par leur détournement : les terroristes ont l'uniforme des militaires, un mariage devient une tragédie, et ce n'est pas le mouton que l'on égorge, mais les convives invités à la fête. Dans ce chaos du sens, le seul - fragile - refuge qui reste semble le langage : émaillé de français, d'expressions argotiques, de références littéraires ou poétiques, de proverbes traditionnels. Une parole à laquelle on peut encore se raccrocher ? »
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