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Emmanuèle Bernheim et Alain Cavalier sont amies depuis trente ans. La romancière a écrit "Tout s’est bien passé" où elle raconte comment son père lui a demandé « d’en finir » à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Le tournage de l'adaptation du film doit être repoussé jusqu’au printemps quand elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer.
Une voix masculine décrit avec une précision impitoyable le parcours physique et mental d’un homme se retrouvant à la rue. Derrière la dureté des mots, on devine l’empathie de celui qui est déjà passé par là. À l’image, les rues de Paris, les passants, les bancs, les recoins sombres où l’on pourrait peut-être s’abriter, le temps d’une nuit.
Guy Maddin, demi des Maroons, l'équipe de hockey de Winnipeg, est en proie à des forces qui l'empêchent d'être un bon fils et un bon mari. Tout bascule lorsqu'il rencontre Meta, dont il tombe instantanément amoureux et dont l'unique obsession est de venger son père adoré, tué par sa mère. Le médecin des Maroons doit greffer à Guy les mains du défunt pour aider Meta à accomplir sa vengeance.
Nous voici plongés dans une histoire de mystère, Lorsqu'une actrice, en proie à l'amour et aux tourments, ne fait plus la distinction entre son personnage à l'écran et la réalité, sa vie devient cauchemardesque et surréaliste...
L'inspecteur de police Fisher est rentré au Caire après avoir mené une enquête sur une affaire de meurtres en Europe. Ce qu'il a vécu a provoqué chez lui un traumatisme. Un psychothérapeute essaie de l'aider en le ramenant sous l'effet de l'hypnose...
" C'est un film sur un film, explique Pere Portabella. Il a été réalisé à partir du tournage d'une version commerciale de Dracula ("Les Nuits de Dracula", 1970), dirigée par Jesús Franco. C'est un essai de réflexion sur la matière même d'un film, un voyage au-dedans d'un genre, le film d'horreur, en l'occurrence, sans scénario prévu d'avance..." Un essai underground devenu culte !
La rencontre de Guy Maddin, Gustav Mahler et Bram Stoker. Adaptation pour le cinéma d'un ballet, le film assemble à la fois une danse sensuelle, des scènes mimées et des intertitres qui rappellent le cinéma muet, pour un film absolument unique et hors normes, interprété avec passion par les danseurs du Royal Winnipeg Ballet. Fétichisme, dandysme, rêves et fascinations gothiques...
Un bûcheron perdu arrive parmi l'équipage d'un sous-marin en perdition. Il raconte comment il a échappé à un redoutable clan d’hommes des cavernes. Sa bien-aimée à été enlevée par ces hommes féroces, et il est prêt à tout pour la sauver. Une aventure peuplée de femmes fatales, de fous à lier et d’amoureux transis.
Six films courts réalisés par Pere Portabella entre 1970 et 2010. S'y retrouvent son intérêt pour les arts et la politique mais encore son amitié ancienne avec Carles Santos, compositeur et auteur de nombreuses bandes-son du cinéma de Portabella. Le musicien est filmé ici à de nombreuses reprises en plein travail, derrière un piano ou la baguette à la main.
Condamnés à mort par le "régime", des marginaux décident de faire de leurs dernières heures une gigantesque orgie... Tourné au début des années 70, à l'apogée du mouvement beatnik et du psychédélique, le cinéaste a enfermé sur un immense plateau de cinéma, pendant trois jours et trois nuits, deux cents acteurs et anonymes pour un gigantesque happening filmé qui fit date.
Membre de l'Ecole de Barcelone, Portabella signe son premier film, terrain de recherche pour de nouvelles possibilités narratives. Pour le scénario, il fait appel au poète Joan Brossa et met à profit des techniques d'habitude utilisées dans les films publicitaires. Entre jeux de mots et puissantes métaphores visuelles, celui qui produisit le premier Carlos Saura et "Viridiana" met cartes sur table
Attelé à la réalisation d’un auto-portrait, un jeune peintre s’aperçoit avec stupeur que sous son pinceau l’œuvre prend vie. Une bouche s’anime que le peintre tente de faire taire. Mais c’est ensuite au tour d’une statue de prendre vie et de se servir de la parole pour l’inciter à traverser le miroir qui orne son atelier...
Deux hommes se résignent à fuir : ils se retranchent dans le maquis corse et y établissent un lieu de vie, tentant d’y réinventer les bases de la vie commune .
Invisible pour ceux qui l'entourent, un réalisateur contemporain se retrouve comme par magie dans le musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg au début du XVIIIe siècle. Il y rencontre un cynique diplomate français du XIXe siècle. Les deux hommes deviennent complices au cours d'un extraordinaire voyage dans le temps, à travers le turbulent passé de la Russie, qui les conduit jusqu'à nos jours.
Évocation de la vie du plus grand poète arménien du XVIIIème siècle en une suite de tableaux composés avec une piété minutieuse. Ils sont ordonnés à partir d'objets de la vie quotidienne, d'articles religieux ou d’œuvres d'art.
Dans un château de Bohême transformé en hôtel, des gens vivent dans une atmosphère feutrée où tout autre bruit que quelques paroles chuchotées est proscrit. Un homme tente de persuader une femme qu'ils ont eu une aventure, l'année dernière, à Marienbad. Nouveau roman + cinéma : une révolution esthétique qui fit scandale et valut au film le Lion d'or du festival de Venise 1961.
Suivant un rituel bouddhiste séculaire, un moine marche à pas extrêmement lents dans les rues animées de Marseille... Par l'auteur de "The Hole" et "La Rivière", inspirée par un récit de Ch'eng-En Wu, un essai expérimental, méditation cinématographique en forme d'apprentissage à la beauté du monde, transformée, et bousculée par la rencontre avec "l'autre".
En réponse à une exposition Miró organisée par le pouvoir franquiste, un contre-événement s'organise. Portabella, qui doit filmer une performance du peintre catalan, fait sa connaissance et quatre films vont naître de leur complicité. Peu avant, Portabella avait signé "Aidez l'Espagne", un appel au secours composé d'images d'archives et de dessins du maître.
Sept séquences signées par les auteurs les plus en vue du cinéma français des années 60. Pour apporter soutien au peuple Vietnamien en lutte contre les États-Unis en cette année 1967. Objectif : non pas de réaliser un documentaire sur le Vietnam, mais d’ouvrir une réflexion sur cette guerre impérialiste et de provoquer une prise de conscience de l'opinion publique française.
Après le cataclysme, un valeureux éclaireur est envoyé sur terre afin d’en sonder la surface… L'un des trois premiers courts-métrages de Philippe Petit, réalisateur de Danger Dave. .
Au cœur du Swinging London de 1968, au croisement de la Beat Generation de Ginsberg, des Black Panthers et de la contre-culture pop, trois jeunes anglais, horrifiés par la photo d’un enfant vietnamien blessé, essaient de comprendre la spirale de la violence de la guerre du Viêt Nam et de surmonter leur sensation d’impuissance…
Un cinéaste rencontre une femme. Par petites touches, il filme avec sa caméra vidéo des moments de leur vie, des objets, des lieux, puis se rend compte qu'il ne stocke pas des souvenirs mais qu'il construit un film. Il demande à la personne l'autorisation de continuer... Après un an de tournage, 75 minutes de vidéo racontent l'histoire d'un lien tissé dans le quotidien et sublimé par le sentiment.
Avez-vous déjà considéré la nourriture comme un choix plutôt qu’un besoin ? Avez-vous jamais considéré votre foyer comme l’endroit rêvé pour être malade en toute sécurité ? Avez-vous jamais ressenti un plaisir sexuel en mangeant quelque chose ? Moi, oui.
L'homme à la caméra sillonne Odessa avec son appareil. Il filme la vie quotidienne et saisit le rythme de la ville. D'une grande richesse formelle et plaçant le montage au centre, L'Homme à la caméra est le film fondateur du ciné-œil.
Mort et résurrection du poète. Frappé par une balle, le poète Jean Cocteau rebondit dans un autre temps. Vie et mort, présent et futur, monstres et imagination, angoisses et fantasmes, c'est le testament du poète cinéaste, sa biographie sans aucun souci de chronologie. Jean Cocteau y tient le rôle principal.
Une rencontre entre danse et cinéma. Un documentaire expérimental, tourné sur une période de dix ans, explorant le travail, les mouvements et l'imaginaire de Kô Murobushi, accompagnant sa danse de projections et de vibrations envoûtantes.
Alors qu’il est malade d’un cancer, mon père m’annonce qu’il s’est programmé sa mort depuis longtemps. Voix et photographies s’entrechoquent pour essayer de faire sens. Une vision intime du deuil, une lettre adressée à un père décédé. Par la réalisatrice de "Les équilibristes" et "Lame de fond". Prix Qualité du Centre National du cinéma (2012).
"Bab Sebta" est une suite de reconstitutions de situations observées à Ceuta, enclave espagnole sur le sol marocain. Ce lieu est le théâtre d’un trafic de biens manufacturés et vendus au rabais. Des milliers de personnes y travaillent chaque jour.
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