Aaron est un membre respecté de la communauté juive ultra-orthodoxe de Jérusalem. Le jour où un bel étudiant arrive en ville, sa vie est bouleversée...
Aaron est un membre respecté de la communauté juive ultra-orthodoxe de Jérusalem. Marié à Rivka, il est le père dévoué de quatre enfants. Sa vie va être bouleversée le jour où Aaron rencontre Ezri. Emporté et ému par le jeune homme, il se détache de sa famille et de la vie de la communauté. Mais la culpabilité et les pressions exercées par son entourage le rattrapent : il doit faire un choix...
" Familier des grincements politiques et des couples improbables (militaires homosexuels, idylle israélo-palestinienne...), jamais le cinéma israélien n'était allé aussi loin dans ce que l'on pourrait tenir pour une scabreuse provocation. Il faut donc voir le film pour prendre la mesure d'une oeuvre sensible et subtile, qui ne simplifie rien, et qui parvient à nous attacher, comme si de rien n'était, à son récit et à ses personnages. Il y a là, au vu de la délicatesse et du péril du sujet, la matière d'un exploit (...)
... la démonstration n'est aussi convaincante que parce qu'elle passe par les moyens de la mise en scène plutôt que par ceux du discours. Tout dans l'évocation des moeurs communautaires trahit ainsi l'assujettissement volontaire à une loi qui maintient le corps et la nature dans la sphère de la spiritualité et du rituel : l'exiguïté de l'espace, l'absence d'horizon, les couches de vêtements superposés sur la chair, la codification de l'acte sexuel, le foulard de la femme masquant une somptueuse chevelure, le strict respect de la moralité et des apparences.
Tout, dans la relation qui unit les deux hommes, renvoie en revanche au dérèglement, mais aussi à la libération du désir : la baignade dans la source, la reconquête de la nudité et du dépouillement, la flamme d'un baiser dans une chambre froide, la spontanéité des gestes, l'oubli de soi-même et du monde."
Jacques Mandelbaum
Télérama
"Le soin apporté à la description des rites quotidiens, la rigueur de la mise en scène évitent tout sentimentalisme. Les cadrages oppressant...
"Le soin apporté à la description des rites quotidiens, la rigueur de la mise en scène évitent tout sentimentalisme. Les cadrages oppressants dessinent les murs d'une prison où chaque individu serait sous la surveillance permanente des autres membres de la communauté (...)
L'étouffement ressenti par les personnages est si bien rendu que le spectateur finit par l'éprouver à son tour. Cela n'empêche pas une émotion croissante. Le mérite en revient pour une large part aux comédiens. Toute la douceur, puis la détresse du monde se lisent dans le regard de Zohar Strauss, formidable interprète du boucher troublé par la jeunesse désespérée d'Ezri (Ran Danker) et par l'incompréhension, non moins douloureuse, de son épouse (Tinkerbell). Tu n'aimeras point ne se laisse pas facilement aimer, mais sa beauté s'impose."
Samuel Douhaire
Avis
Habib-25068
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Tu n'aimeras point
Un vrai chef-d’œuvre
Une histoire émouvante bravo
elPoto
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Tu n'aimeras point
intéressant et profond.
elsasarfati
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Tu n'aimeras point
très dérangeant,magnifiquement interprété, pas pour tout public
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