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Vincent Delerm s'attache à signer les portraits de plusieurs de ses proches, célèbres ou non, dont les existences inspirent sa vie et son œuvre. Des témoignages qui font sourire parfois, serrent le cœur souvent et qui conjuguent l’intime et l’universel.
En 1948, Edith Piaf offre sa première caméra à Charles Aznavour. Elle ne le quittera plus. Jusqu’en 1982 Charles filmera des heures de pellicules qui formeront le corpus de son journal filmé. Aznavour filme sa vie et vit comme il filme. Partout où il va, sa caméra est là, avec lui. Elle enregistre tout. Les moments de vie, les lieux qu’il traverse, ses amis, ses amours, ses emmerdes.
Seul dans un village alsacien depuis une rupture amoureuse, Frank Beauvais raconte son quotidien de janvier à octobre 2016. Reclus, hormis lors de promenades très bénéfiques en forêt, il survit en revendant sur Internet disques, DVD et livres. Le monde se rappelle à lui avec les échos de l’état d’urgence...
Trois réalisateurs remontent à l’origine des clichés racistes et les questionne. Ils confrontent leurs singularités à des discours antisémites, xénophobes et racistes tenus par des militants, des politiques, ou des éditorialistes # En parallèle de ce documentaire (ici, la version sortie en salles, 2h), vous retrouverez en vod sur Universciné la version intégrale en 3 épisodes (1h20, 1h10, 1h14)
Le destin d’Henry Padovani, un jeune corse de 24 ans débarqué à Londres en décembre 1976, acteur et témoin d'une période où naissait un nouveau courant alternatif et révolutionnaire : le mouvement punk. Musicien et guitariste, il a traversé les années 80 comme une météorite tombée de nulle part, notamment grâce au groupe « The Police » qu’il fonde avec Stewart Copeland en janvier 1977.
Le portrait d’une humanité réduite à son essence ... Entre les murs de Forbin, centre d'hébergement et de réinsertion sociale à Marseille, il y a trois cents hommes, il y a l’urgence. Ils ont des noms mais ils ont perdu leur histoire en route. Ils rient et se confrontent, ils refont le monde, celui qu’ils ont perdu. Ils ont un lit. Là ils attendront le jour.
Deux mini-dépressions de bonheur, plus l’attente de la troisième, suffisent à un cinéaste pour croire en une certaine beauté de la vie, ce qui entraîne un plaisir de la filmer. Tout est filmé sans hiérarchie, sans préférence : humains, arbres, dieux, maisons, jouets, légendes… à condition que l’amour veille.
Artiste peintre, Flore est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis plusieurs années. Elle a été "enfermée" successivement dans deux institutions. Les traitements l'avaient rendue aphasique, muette, elle ne savait plus ni marcher, ni manger, ni sourire.
En Ardèche, des citoyens découvrent que des permis d’exploration de gaz de schiste ont été accordés dans le plus grand secret. Ce déni de démocratie provoque alors une mobilisation sans précédent...
Ils sont collégiens, âgés de 11 à 15 ans, réunis dans une même classe d’accueil pour apprendre le français. Dans ce petit théâtre s’expriment l’innocence, l’énergie et les contradictions de ces adolescents qui, animés par le même désir de changer de vie, remettent en cause beaucoup d’idées reçues sur la jeunesse et l’intégration.
Au Nord-Est des États-Unis, la ville de Braddock, ancien bastion sidérurgique, a aujourd’hui perdu de sa superbe. Pourtant, une communauté ébauche au quotidien une action solidaire pour dessiner l’avenir.
À Athènes, le modeste appartement d’Amir, un immigré iranien, est devenu un lieu de transit pour des migrants tels que lui. Tous espèrent rejoindre d’autres pays occidentaux et attendent, coincés là, chez Amir, dans l’attente de papiers, de contacts et du passeur à qui ils confieront peut-être leur destin...
Un homme sans attaches, rescapé d'un long périple, collecte des images ivres, morceaux épars d'une identité atomisée comme les territoires qu'il parcourt. Il s'épuise dans l'étrangeté de signes, de lieux, de langues insondables. Il n'y a pas de dieu ou d'indulgence dans ses nuits, mais l'acceptation qu'il n'y a que la chair.
Comment supporte-t-on les journées de travail lorsqu'on est ouvrier de la viande dans un grand abattoir industriel ? Au début, on pense que l'on ne va pas rester. Mais on change seulement de poste, de service. On veut une vie normale. Une maison a été achetée, des enfants sont nés. On s'obstine. On a mal . Tout le temps. On tient quand même, jusqu'au jour où l'on ne tient plus.
Une évocation de la lutte menée par les Black Panthers dans l'Amérique des années 1960 et 1970 .
En 1971, le ministre de la Défense Michel Debré, déclare que le camp militaire du Larzac doit s’étendre. Radicale, la colère se répand comme une trainée de poudre, les paysans se mobilisent et signent un serment : jamais ils ne cèderont leurs terres.
Un territoire, l’Auvergne. Une ligne d’espace qui court de Vercingétorix à la mondialisation. Un personnage, ancien communiste, qui s’appelle Pierre Juquin. Des rencontres avec des gens qui pensent, agissent et sont. Des situations qui parlent République, religion, capitalisme et guerre. Un portrait en structure mosaïque qui suggère comme un état des lieux.
La société se joue de la sexualité dans les médias mais les travailleurs du sexe, souvent stigmatisés, voient leur liberté s'envoler depuis la loi Sarkozy de 2003 sur le racolage passif. Ce documentaire leur donne la parole. Victimes ? Esclaves ? Elles racontent les abus mais revendiquent leur indépendance, leurs choix, et leur utilité. Des témoignages très forts qui bousculent les clichés.
Un tour d'horizon complet, provocateur et engagé des inégalités subsistant dans les rapports homme-femme en France, en Belgique et au Québec. Chacun pense détenir une vérité et le trouble surgit à travers le féminisme d’un homme qui se remet en question.
Israéliens et Palestiniens, juifs, chrétiens et musulmans, ils sont avant tout musiciens. Partant du constat qu’il est maintenant impossible pour eux de se rencontrer en Israël ou dans les Territoires Palestiniens, le français Jean-Yves Labat de Rossi les invite à une tournée surprenante qui les réunira en France pendant trois semaines...
Douze affaires, presque ordinaires, dans la cour de justice. Pour la première fois, une caméra est autorisée à filmer les audiences. De mai à juillet 2003, Depardon s'est ainsi glissé dans cette enceinte "imprenable" et, sous l'oeil du photographe, c'est toute l'humanité, complexe, coupable, punie, excusée, mise en doute qui s'expose de façon inédite, révélant l'extraordinaire du quotidien.
Manon, une adolescente de quinze ans, a rencontré Greg, un garçon de dix-sept ans. Lui habite Claviers, un petit village du Haut-Var, tandis qu'elle vit à Paris. La réalisatrice de "Coûte que coûte" et des "Bureaux de Dieu" filme leur romance : 800 kms de distance entre eux, mais surtout de différence...
Voici la même façade. La nuit tombe comme ce soir de février 1933. On avait retrouvé les soeurs blotties l'une contre l'autre dans leur chambre, celle des bonnes. Que reste-t-il de l'Affaire Papin ? Un mystère et des doutes. Quelle était, dans Le Mans des années 30, la vie des bonnes et des bourgeois ? Comment la justice, avec des aveux et l'arme du crime, s'arrange-t'elle de l'absence de mobile ?
Hélène Lapiower interroge les siens, juifs de la Diaspora ayant fui l'antisémitisme et la Pologne, convertis au bouddhisme, à l'islam ou tenants d'une tradition qu'ils voient se diluer génération après génération. Entre la Belgique et les Etats-Unis, en Yiddish, anglais ou français, l'actrice-réalisatrice recueille la parole d'une famille qui porte au quotidien le terrible poids de l'histoire.
Muriel, plusieurs fois condamnée par défaut, est prise en flagrant délit de vol de voiture. Elle suit le parcours judiciaire d'une détenue déférée devant la 8ème section du palais de justice de Paris. Pleine d'aplomb, elle fait face à une psychologue mandatée par le parquet puis elle est auditionnée par le substitut du procureur et rencontre son avocat commis d'office.
Cinquante ans après la Shoah, Marek Halter part à la recherche des Justes, de ceux et celles qui, au péril de leur vie, sauvèrent des Juifs. Pourquoi l’ont-ils fait ? # Le film est proposé dans sa version de 1994, telle que sortie en salle, deux volets d'enquête à la suite l'un de l'autre.
Après «Pourquoi Israël» et «Shoah», Claude Lanzmann nous fait plonger au coeur de Tsahal. Militaires jeunes et moins jeunes racontent leur passé et leurs itinéraires. Avec un mot d'ordre: attaquer pour vaincre la peur et gagner. Des dynasties militaires s'esquissent. Les témoignages dévoilent peu à peu le lien étroit entre la société civile et l'armée. César 1995 du meilleur documentaire.
Après «Pourquoi Israël» et «Shoah», Claude Lanzmann nous fait plonger au coeur de Tsahal. Militaires jeunes et moins jeunes racontent leur passé et leurs itinéraires. Avec un mot d'ordre: attaquer pour vaincre la peur et gagner. Des dynasties militaires s'esquissent. Les témoignages dévoilent peu à peu le lien étroit entre la société civile et l'armée. César 1995 du meilleur documentaire.
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