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Enid et Rebecca ne supportent plus les losers du lycée. Heureusement, la vraie vie commence bientôt. Elles décident d'habiter ensemble et sans contraintes...
Enid et Rebecca ne supportent plus les idiots de leur lycée. La fin de l'année approche et elles décident d'habiter ensemble, sans contraintes. Un jour, elles tombent dans le journal sur l'annonce d'un homme qui souhaite retrouver une femme en robe jaune croisée il y a peu... D'après la bd de Daniel Clowes, un film discrètement subversif du réalisateur de "Crumb". Prix du jury et prix d'interprétation pour Thora Birch au Festival du cinéma américain de Deauville 2002.
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" Crumb (1994) dépassait le simple portrait d’un créateur de bandes dessinées pour devenir une fascinante histoire familiale, une histoire
" Crumb (1994) dépassait le simple portrait d’un créateur de bandes dessinées pour devenir une fascinante histoire familiale, une histoire d'Amérique, s'approchant alors de la fiction. Terry Zwigoff franchit le cap avec ce deuxième long-métrage adapté d’une BD de Daniel Clowes. Le style de celui-ci, loin du comic book à l’ancienne, s’apparente à ce qu’on appelle faute de mieux « roman dessiné » : une relative neutralité grise dans l’illustration, devrais personnages. En lui donnant les couleurs pimpantes d’une petite ville américaine sans âge, Zwigoff fait presque plus BD que la BD. Le début de Ghost World ouvre une fausse piste (idiotement appuyée par l’affiche) : celle d’un film de collège avec ados en crise (...)
Tranquille militant de la sous-culture, Terry Zwigoff ne confie pas par hasard des rôles clés aux formes impures de l’art américain : BD, rock (blues, punk...). Ghost World est l’histoire de deux puristes effrayés par les sentiments, réfugiés dans le fétiche et l’imaginaire, et qui apprennent en se rapprochant combien l'amour peut lui-même être, et magnifiquement, une forme impure. Pour Seymour, il s’agit de secouer cette poussière dans laquelle il s’est laissé incruster. Pour Enid, il s’agirait de partir, de quitter la ville fantôme dont le moins inquiétant des fantômes n’est pas ce doux vieillard qui vient attendre tous les jours à l’arrêt de bus un bus qui ne vient jamais. La gravité voile peu à peu le visage de Thora Birch, le même pourtant qu’au début, parfaite tronche de BD, teint de craie, cercle des lunettes comme dessiné dessus, carré de cheveux noir. On la connaît, cette fille ingrate et mignonne. Ce n’est pas seulement la jeune actrice révélée par le pseudo-satirique American Beauty, ce n’est pas non plus l’Amélie Poulain locale - plutôt son contraire. C’est aussi le dessin grandeur nature d’une petite idée de l’Amérique telle qu’on aimerait la croiser plus souvent. "
" Not another teen movie. Après avoir signé deux documentaires (dont l’épatant Crumb), Terry Zwigoff tente la fiction. Adapté d’un comic un
" Not another teen movie.
Après avoir signé deux documentaires (dont l’épatant Crumb), Terry Zwigoff tente la fiction. Adapté d’un comic underground de Daniel Clowes (qui cosigne le scénario avec Zwigoff, d’où l’infini respect au matériau d’origine), Ghost World est le film dont les tourments adolescents, trivialisés et bêtiffés par des hordes d’American Pie, avaient cruellement besoin. Pas de campus à l’horizon, mais une ville désincarnée où les juke-boxes hurlent du gangsta rap, où un restaurant proche du monument historique côtoie un multiplexe flambant neuf. Un lieu fantomatique, entre deux époques, peuplé d’outsiders paumés.
Si Zwigoff s’amuse (nous aussi) à traquer les petits décalages du quotidien, c’est pour mieux en révéler la poésie pop et urbaine. Derrière son attitude misanthrope, Ghost World est un film profondément humain. Et rappelle que la beauté peut apparaître là où on l’attendait le moins. Chez un collectionneur reclus de 78 tours (Steve Buscemi dans son meilleur rôle), et surtout chez Enid, cette ado tiraillée entre l’irrespect des conventions et la tristesse qui en découle. Dans ce rôle à double foyer, Thora Birch confirme tout le bien qu’on pensait d’elle depuis American Beauty (Sam Mendes, 98). Et bien plus. "
"Terry Zwigoff adapte Ghost World, la bande dessinée culte de Daniel Clowes : une peinture juste et ironique du délicat passage de l'enfance
"Spleen adolescent sur fond de monde marchand terrifiant : après son fameux documentaire sur le dessinateur Crumb, l'Américain Terry Zwigoff
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