Navigateur non compatible. Veuillez utiliser un navigateur récent
Myrtle Gordon est une comédienne de théâtre adulée. Un soir, une admiratrice meurt sous ses yeux en tentant de l'approcher. Ce drame va bouleverser la troupe.
Myrtle Gordon est une comédienne de théâtre célèbre et adulée. Son dernier rôle, celui d'une femme vieillissante et angoissée par son âge la perturbe cependant plus que d'ordinaire. Un soir, elle assiste à la mort d'une admiratrice qui tentait de l'approcher. Ce drame va bouleverser le quotidien de la troupe...
Le lecteur n'est pas installé ?
Pour votre information, la lecture en mode hors-ligne n'est pas compatible avec le système d'exploitation Linux
" La grandeur de son cinéma tient justement dans son incroyable capacité à s’appuyer sur des structures qui nous sont familières pour mieux
" La grandeur de son cinéma tient justement dans son incroyable capacité à s’appuyer sur des structures qui nous sont familières pour mieux les détourner de leurs rails trop bien tracés. John Cassavetes sait tout du crescendo dramatique, du climax, et de ce qui fait qu’une histoire tient la route sur grand écran. Il maîtrise les ficelles de son art, sachant parfaitement comment maintenir son public en état de veille, mais les utilise d’une manière unique, en conteur halluciné de quêtes existentielles aussi insensées que profondément humaines. "
Nicolas Journet" Film d'ombres, de mystères, d’inquiétudes. Film en crise sur une femme en crise. Film déconcertant par rapport aux idées reçues – même le
" Film d'ombres, de mystères, d’inquiétudes. Film en crise sur une femme en crise. Film déconcertant par rapport aux idées reçues – même les meilleures - sur le cinéaste. Opening Night clôt le cycle qui, depuis le début de l’année, de reprises en inédits, a obtenu en salles un succès public au-delà du code de la cinéphilie. Cassavetes est enfin à sa place, jusqu’au Festival de Cannes qui lui consacre une séance spéciale le 13 mai. (...)
En inscrivant le théâtre dans le cinéma, dans son cinéma, il marque l’importance qu’il accorde aux acteurs. Opening Night est donc un prodigieux film d’acteurs. Mais aussi un film à secrets, avec des images cachées derrière les images, quelque chose d’insolite. Cassavetes a brouillé ses cartes habituelles. A son milieu favori, gréco-italo-américain, il a substitué celui d’intellectuels juifs new-yorkais, et pas seulement pour le réalisme social du sujet. (...)
Glissant de la loge de l’actrice aux coulisses, puis à la salle du théâtre, puis de nouveau aux coulisses, Cassavetes trace un portrait fascinant de Myrtle Gordon. Elle est blonde, belle, désirable, elle a quarante ans et des jambes superbes, l’allure royale d’une star marchant sur un tapis rouge qu’on déroule à mesure qu’elle avance. Mais elle est prisonnière. (...)
Cassavetes ne livre aucune explication sur le malaise, désormais ouvertement déclaré, de la comédienne; il s’en tient, par plans-séquences, gros plans, mouvements d’appareil, àla stricte observation du comportement de Myrtle. Une atmosphère singulière se faufile entre les images et s’amplifie. (...)
Pour la première fois dans un film de Cassavetes, surgissent des éléments fantastiques et irrationnels - mais on se souvient qu’il fut l’interprète de Roman Polanski dans Rosemary’s Baby. (...)
Arrive alors le soir de la « première », cette « opening night » qui donne son titre au film et qui est bien ce qu’on aura vu de plus fort, de plus inattendu et de plus bouleversant chez Cassavetes. "
" ... c’est un film sur le théâtre, sur les comédiens, loin du milieu italo-américain et des bars qui constituent l'univers traditionnel du
" ... c’est un film sur le théâtre, sur les comédiens, loin du milieu italo-américain et des bars qui constituent l'univers traditionnel du réalisateur. Mais c’est sans doute aussi un film particulièrement personnel : John Cassavetes et Gena Rowlands étaient au départ tous deux comédiens. Il parle de ce qu’il connaît bien, elle incame ce qu’elle a sûrement vécu. Ce qui ajoute à l'étrange, à la fiévreuse atmosphère du film. (...)
On admire la patience du metteur en scène (Ben Gazzara, drôle, tendre). On s'associe à l’inquiétude de l’auteur (Sarah Goode, dont ce fut la dernière et remarquable composition). On s’impatiente avec son partenaire John Cassavetes lui-même qui incarne ici un « petit acteur» ex-amant lui aussi de la star, avec comme toujours ce mélange d'humour et de cynisme souriant qui lui donne un charme et une présence rares. Et surtout, surtout, on est fasciné par Gena Rowlands, filmée très souvent en gros plan, tirant sur d’incessantes cigarettes, trompant sa peur dans d’innombrables « drinks », titubant puis se reprenant, femme à terre qui toujours se relève, comédienne jusqu'au bout de ses longs cheveux blonds.(...)
Opening Night, disait Cassavetes, traite des réactions des gens lorsqu'ils commencent à vieillir. Comment "gagner" quand on n'est plus aussi désirable qu'avant, quand on n'a plus autant confiance en soi, en ses capacités, qu'on a moins d'énergie et qu'on en est conscient. C'est le premier propos du film. Le deuxième était de montrer la vie d’un artiste, d'un créateur. » Il a réussi sur les deux fronts et offert surtout un rôle exceptionnel à sa femme qu’il faut aller découvrir."
"On doit tôt ou tard tuer sa jeunesse en la regardant dans les yeux. Encore faut-il en avoir le courage. Une leçon de vie donnée par un maî
"On doit tôt ou tard tuer sa jeunesse en la regardant dans les yeux. Encore faut-il en avoir le courage. Une leçon de vie donnée par un maître, qui joue de la sensibilité comme d'autres du violon. Mort, il nous reste plus proche que bien des vivants. (...)
Opening Night, c’est à première vue une histoire simple. Dans la manière de raconter, de filmer donc, en multipliant les points de vue, il apparaît que Cassavetes casse la baraque. (...)
Le téléphone sonne sans arrêt. On allume des cigarettes. On s’envoie du « J & B » derrière la cravate. On s’autoanalyse. On se fait du mal. A-t-on jamais aussi bien rendu la terreur panique propre à l’être de l’acteur de théâtre? De cet art, que de son propre aveu Cassavetes plaçait au-dessous du cinéma, il a pourtant dégagé la suave essence maudite, l’incontournable péril dans la majoration du « moi » qu’il suppose. Les séquences où 1'œil court — suivant comme un chien la caméra — du regard du public sur la scène aux coulisses où se joue le « vrai » drame relèvent du prodige sensible.
Il y a aussi que, comme dans ses autres films, Cassavetes met en jeu ses propres affects et ceux de sa bande. Les questions qu’il brasse sont éminemment personnelles, questions de cœur pour parler vite, questions de vie, d’amour, de mort, de solitude; vieux pain bénit des artistes authentiques, qu’ils renouvellent et rafraîchissent. Un vertige vous prend au spectacle d’un mentir- vrai aussi irréfutable, où l’on s’aperçoit, comme disait Althusser, que « les hallucinations sont des Buts », lorsque Gena Rowlands (décidément actrice modèle et femme sublime) lutte à mort avec sa jeunesse qu’elle est seule à voir.
Film d’un Américain, certes (ça se passe à New Haven puis à New York), mais pas exclusivement (par la riche intériorité qu’il brasse, loin de tout « behaviourisme », plus près de La Nuit des forains de Bergman que du tout-venant à la mode de là-bas), Opening Night témoigne d’un cinéma moderne, civilisé jusqu’au bout des doigts douloureux d’un poète somme toute inégalable."
« Je veux la jeunesse, la force énorme des rêves, le bonheur... » C’est Myrtle Gordon qui crie : une actrice célèbre (et pour nous doubleme
« Je veux la jeunesse, la force énorme des rêves, le bonheur... » C’est Myrtle Gordon qui crie : une actrice célèbre (et pour nous doublement célèbre, puisque c’est Gena Rowlands qui l'incarne). Apparemment, elle a tout : la gloire, la beauté, le charme. Et pourtant, elle crie. Elle crie son désir passionné de retenir la vie. Elle a la quarantaine. Elle est toujours magnifique. Mais elle sait que, demain, elle sera « une autre femme ». Plus exactement, La Deuxième Femme, selon le titre de la pièce qu’elle « rode » à New Haven avant de la présenter à New York.
« Opening Night », c’est ainsi que les théâtreux new-yorkais nomment une « première ». Mais, littéralement, cela signifie « nuit en train de s’ouvrir ». Et c’est bien un voyage à travers la nuit que va faire Myrtle Gordon, entre le moment, à New Haven, où l’une de ses jeunes admiratrices de 17 ans est renversée sous ses yeux par une voiture, et l’instant, à New York, où le rideau se lève, le soir de l'opening night. Marche vers l’aube, parcours initiatique. Il s’agit, ni plus ni moins, pour Myrtle d’accepter de n’être plus cette jeune fille de 17 ans en qui elle s’était reconnue, pour devenir, plus tard, bientôt, trop tôt, cette femme de 70 ans — dont on ne dit plus qu’elle est belle, mais « encore belle » — qu’est Sarah, l’auteur de la pièce. L’image de sa vieillesse, elle est là, sous ses yeux.
(…) Une matrone, Gena Rowlands ? Elle n’a jamais été aussi belle ! Mais elle sait — et cela tous les personnages de Cassavetes le savent — que la vieillesse n’est qu’un signe avant-coureur de la mort. La mort au ralenti, en quelque sorte. Et ce que Cassavetes observe si passionnément à travers sa caméra-microscope, ce n’est rien d’autre que « la mort au travail ». Entre le fantôme de la jeune fille morte, avec lequel Myrtle entretient des rapports d’amour-haine, et cette pièce dont chaque réplique la met à vif, on imagine les écueils d’un cinéma lourdement psychanalytique. Cassavetes les contourne.
Opening Night est un show sublime. L’hommage de Cassavetes aux deux grands amours de sa vie : sa femme, Gena Rowlands, et sa maîtresse, le théâtre. Alors, on ne voit que Myrtle. Myrtle dans la vie. Myrtle sur scène. Et il n’y a pas de différence. Sur scène, elle s’adresse parfois aux machinos. Dans la vie, elle joue la comédie. Certain soir, elle transforme la pièce en farce pour la plus grande joie des spectateurs. Certains jours, elle fait de sa vie un drame et se livre à des caprices de star devant un entourage beaucoup moins indulgent que le public. Et surtout incapable de répondre à sa demande démesurée d’attentions et de tendresse. Comme Mabel dans Une femme sous influence, comme, plus tard, Sarah dans Love Streams, Myrtle est assoiffée d’amour. Mais, à la différence de Mabel et de Sarah, elle, de son côté, n’en donne guère.
(…) A la différence de Faces et de Husbands, où il filme le plus souvent en gros plans, Cassavetes, ici, joue des plans d’ensemble, de la profondeur du champ et des lignes de fuite. Aux plans frontaux de la scène s’opposent, dans l’hôtel, les enfilades de pièces sombres où, tout au fond, brille une lumière, image d’un tunnel que Myrtle doit parcourir de bout en bout.
Opening Night est le récit d’une longue marche solitaire. Dès le premier plan du film, on voit Myrtle arpenter les coulisses pour gagner la scène. De loin en loin, des mains se tendent. Pour un raccord maquillage. Pour lui passer une flasque de whisky... Mais c’est tout, Myrtle est seule. Comme elle sera seule sur le chemin qui la conduit de la folie à la raison. Personne pour l’aider vraiment. Ni la voyante qu’elle fuit. Ni la foule des admirateurs, qui la presse et lui fait peur. Ni la famille de la jeune morte, qui la repousse. Myrtle, debout, encaisse les coups.
(...) On pense à Miracle en Alabama : l’institutrice laissant la petite aveugle se débattre dans sa nuit pour qu’elle apprenne peu à peu à se débrouiller seule. Et si Victor parvient, lui, à aider Myrtle, c’est parce qu’il l’oblige à aller au bout de sa solitude. On ne peut ni la porter en scène ni jouer à sa place. Elle doit entrer sur ses deux pieds. Et dire son texte.
Elle y parvient. Séquence magnifique, bouleversante, où Myrtle, qui pourrait être au fond de la déchéance, est, au contraire, en train de retrouver sa dignité."
" Ce film, qui s'ouvre et se ferme sur une scène de théâtre, est — ce n'est pas paradoxal — un film sur la vie. L'enjeu qui s'expose sur sc
" Ce film, qui s'ouvre et se ferme sur une scène de théâtre, est — ce n'est pas paradoxal — un film sur la vie. L'enjeu qui s'expose sur scène ne va pas être seulement l'aboutissement d'un travail théâtral mais l'accomplissement d'une femme qui va chercher ses marques.
L'actrice, personnage principal d'Opening Night y dispose d'un espace physique (elle joue de son corps, qu'elle soit pleinement consciente ou ivre) - et mental - fantasmes et apparitions s'interposent sans problèmes dans le cours de sa vie. Cet espace intime à l'intérieur duquel se débat la personne est un lieu terrifiant, que la conscience ne maîtrise pas, qui peut rassurer comme conduire à la folie. Cet espace, Cassavetes l'avait déjà exploré dans Une femme sous influence où Gena Rowlands perdait pied au sein de l'espace familial. Ici, Gena Rowlands incarne une actrice et sa dérive est créatrice.
L'espace détaché de soi (le monde, les autres, la vie tout autour) est à la fois menaçant et rassurant. Menaçant lorsque Myrtle, l'actrice, voit une de ses fans mourir sous ses yeux dans la rue. Mais rassurant car Myrtle, assistant à cette mort, est protégée, derrière les vitres de sa voiture, entourée de présences qui tempèrent le drame. Rassurant, le monde l'est puisque reconstitué sur scène, mis en place, donc sans surprises. Mais menaçant car l'être qui y "joue" ne s'y expose plus en une sorte de tête à tête mais se jette en pâture à des centaines de jugements. Myrtle livre un double combat : sur la scène du théâtre, qui symbolise depouis toujours la vie, et sur la scène de la vie, théâtrale en diable.
Pour Cassavetes ces deux terrains de jeu(x) n'ont (presque) pas de frontières. Il filme tout d'abord la scène du théâtre comme on filme habituellement un espace de vie sans scène et sans rideau. Il découpe, s'approche de ses personnages et les visages ("faces") restent pour lui un champ d'investigation privilégié. Il cadre au plus près quand le théâtre suppose une distance. Au contraire, lorsque Myrtle, au début du film, rentre chez elle, l'espace est nu, immense, comme une scène. Son partenaire est là. L'homme et la femme se parlent mais de très loin. Le sol est un parquet, les voix résonnent. C'est un théâtre. Mais après quelques secondes d'hésitation, nous savons que nous sommes dans l'apprtement de Myrtle. Pour Myrtle, comme pour Cassavetes (qui joue le rôle du partenaire et ex-amant dans le film), ces deux espaces ne sont que des portes qui mènent à de multiples mondes. Le point d'équilibre -mais de déséquilibre aussi, évidemment - est alors ce qui est précieusement humain. Car s'il y a un certain vertige à vivre pour tout être qui y réfléchit, cette angoisse de se pencher hors de la scène, hors des lumières, vers le noir, vers le parterre, profond et inconnu, redouble d'intensité pour l'actrice. Dans ce film d'espaces, le plus important est d'y prendre ses marques.
Opening night est un film ouvert, comme son titre l'indique et comme le dit Myrtle qui demande à Sarah, l'auteur de la pièce, si elle-même est "open", c'est-à-dire au-dessus de tout émotionnellement... Emotion qui déborde sans cesse dans tout le cinéma de Cassavetes et qu'on cherche à contrôler (son dernier film s'appelle Love streams - Torrents d'amour). Cette "ouverture" apporte au film son autre versant, sa maladie : une fermeture qui correspondrait à un enfermement. Peut-être celui qu'exigent les répétitions au théâtre. Peut-être aussi celui qui pousse dans un même élan à se fermer ou se refuser aux autres comme le fait l'acteur pour accomplir le texte et sa gestuelle, rites immuables.
Au point d'ancrage du film, Myrtle refuse cette immobilité déguisée que lui confère son statut de star du théâtre (une étoile, c'est loin), image fixe, distante de son public, pour rechercher un nouvel équilibre (sur terre ?).
On ne cesse de le dire à Myrtle : "tu n'es pas une femme, tu es une professionnelle" - Myrtle est ébranlée, "Tout le monde t'aime, tu es une super professionnelle" - Myrtle s'emporte de colère.
Quel mot s'ajuste au mieux au corps de Myrtle ? Derrière la "première" d'Opening night existe le sentiment du "second". Second espace, seconde vie,Second woman (titre de la pièce qu'on joue devant nous). Cette seconde femme est d'abord la groupie qui va mourir et provoquer chez Myrtle un retour brutal vers la réalité de sa propre existence après un passage dans le monde de ses fantasmes. C'est aussi bien sûr la seconde femme qui vit en Myrtle, alternativement la star ou la femme. Ce peut être pour les cinéphiles le sentiment profond d'approcher du mystère de la "seconde Gena Rowlands", mystère de l'amour à l'épreuve du travail puisque Gena Rowlands est actrice ET femme de John Cassavetes (acteur, ET réalisateur ET mari).
Pour l'actrice, une intonation, un regard, un geste sont prétextes à tout remettre en cause. Le film met à plat le sens de ce travail puis son sens dans la vie de ses interprètes. Cassavetes décompose devant nous tous les éléments : une gifle plusieurs fois répétée, un dialogue qui cherche sans cesse à amorcer l'autre pour briser une inévitable solitude. La simplicité de la vie est un leurre, et le théâtre (l'art) est alors comme le mensonge suprême. Un mensonge qui dit la vérité, sans aucun doute. Et tandis que Cassavetes décompose, Myrtle, son personnage, se recompose, réunit les bribes éparses de sa personnalité avant de pouvoir "composer" devant le public.
Dans Opening night, que reste-t-il à Myrtle sinon le public ? Pour nous ? Les autres. Notre public : ceux que nous côtoyons tous les jours.
Ce que nous montre le film c'est que cet humanisme s'acquiert par un travail sur soi qui tient de l'artisanat et, au bout du compte, de l'art. Depuis le début, ce film qui met en perspective ce tâtonnement de la recherche de soi à travers le processus de la création artistique est donc une leçon de vie.
Quand Myrtle improvise lors de l'opening night, la soirée de première, lorsqu'elle joue avec son texte, avec le public, elle force la fiction pour imposer son être sur la scène du monde et elle gagne. Elle se retrouve. Elle se confie au public qui la nourrit un soir de ses bravos. Myrtle le dit expressément ; la question à se poser à propos du rôle ce n'est pas son âge - piste secondaire - c'est : gagne-t-elle ou perd-t-elle ? "Est-ce une question si bête ?" demande-t-elle.
Car ce que Cassavetes semble nous dire c'est que non seulement le théâtre est un lieu tout aussi cruel que la vie puisque soir après soir (comme nous, jour après jour) on doit y "faire ses preuves" pour prouver qu'on existe mais que nous aussi, pour être aimé de l'autre, comme Myrtle de son public, nous devons avoir suffisamment d'amour pour nous offrir et assez d'exigence pour rester au centre de nous-mêmes. Pour Cassavetes, ce centre était le cinéma."
Nos offres d'abonnement
BASIQUE ETUDIANTS
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 4,99€ /mois
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
1 | € |
le 1er mois(1) |
SANS ENGAGEMENT puis 6,99€ /mois
PREMIUM
9 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
15 | ,99€ |
/mois |
SANS ENGAGEMENT
*A l'exception des films signalés
BASIQUE ETUDIANTS
49 | ,99€ |
/an |
Sur présentation d'un justificatif(2)
BASIQUE
69 | ,99€ |
pour 1 an |
PREMIUM
99 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
CINÉPHILE
175 | ,99€ |
pour 1 an |
* A l'exception des films signalés
Vous devrez fournir un justificatif de scolarité (carte étudiante ou certificat, en .pdf ou .jpg).
UniversCiné se réserve le droit d'annuler l'abonnement sans possibilité de remboursement si la pièce
jointe envoyée n'est pas conforme.
Offre valable 12 mois à partir de la date de l'abonnement
_TITLE